Chapitre 28

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Nous nous garons sur le parking du lycée, c'est un Dimanche, il évidemment vide. Je sors de la voiture et claque la portière derrière moi. Je jette un regard vers Cameron et il me fait signe d'avancer vers les portes arrière du bâtiment. Aria sort de son sac un kit de crochetage de son sac et commence à bricoler en tournant ses mains dans des angles étranges, je ne peux m'empêcher de sourire, me demandant ce qu'elle cache d'autre dans son sac, comme si elle avait lu dans mes pensées, ce qui est sûrement le cas, elle me répond : " Pleins d'autres trucs pour survis" et me souris en poussant la porte qu'elle à réussit à déverrouiller. Si ça se trouve, elle, elle le peut, lire dans les pensées, doit être énorme, je veux dire, tu peux vraiment entendre tout ce que les gens pense de toi, cool. Nous avançons jusqu'à un petit bâtiment caché derrière l'administration. Je ne l'avais jamais remarquée avant. Nous entrons et je ne peux m'empêcher de froncer le nez en humant la puanteur qui s'émanez du couloir. C'était un petit bureau avec des feuilles éparpillés un peu partout sur le bureau et sur le sol. Des grimoires était empilés les uns sur les autres sur une étagère en bois derrière l'ordinateur. Un vieille homme, assis sur un fauteuil déchiré était en pleine lecture d'un parchemin qu'il tenait si près des yeux qu'on pourrait deviner qu'il serait bientôt aveugle, s'il ne l'était pas déjà. Quand il nous entendit entrée, il le leva les yeux son papier. Ce que me sauta aux yeux, c'est que l'homme avait le visage en lambeau, littéralement. Il avait des griffures sur tout le visage qui semblait s'être infecter, et elle ne datait pas d'hier, du mois dernier peut-être, quelle horreur ! Il examina quelque seconde avant de faire un sourire, ou plutôt une grimace. Cameron s'avança et aida l'homme à ce redressé, une fois fait, il s'avança vers moi, en marmonnant des paroles étranges mais, celle-ci semblaient me concerner. « ... Le jour où la Terre aura fait son avant dernier tour, la wica apparaitra et dans un souffle immortel, prendra avec elle, le sombre tueur du temps... ». Je ne savais pas quoi faire, il semblait être bien concentrée dans ses paroles qu'il réciter comme s'il les avaient appris par cœur juste avant notre arrivé. «... D'abord le rouge du rubis, ensuite le vent du ciel et vain en sa suite, la douceur de l'animal... ».

- Je crois qu'on est tous d'accord pour dire qu'il est fêlé, je commente.

- Tu vois, je t'avais dit qu'il est fou !

- Chuuuuut, réplique Cameron exaspéré.

Je ne connais même pas la raison pour laquelle nous sommes venus ici, mais si c'était pour obtenir des réponses, je pense que c'est mort. Je continue de fixer le vieille qui, tout en continuant à marmonner des paroles singulières, agite ses mains en tous sens, dans le but de retrouver quelque chose dans sur vieux bureau. «... lorsque la dernière sphère argenté sera trouver et lever, le vent devra être récité, le rubis égoutté et la douceur caressé ... » Finalement et subitement, il s'arrête de marmonner et lève la tête vers le ciel. Il ouvre grand la bouche et ses yeux roule dans leur orbite jusqu'à devenir entièrement blanc. Il nous tourne le dos, mais je peux voir ses yeux puisque ça tête vient de se retourner à 180°. Cette vision est repoussante, mais pour moi, mais, Aria me tire par le bras et nous pousse à sortir de la pièce. Nous sommes presque sortis du bâtiment que j'entends sa voix marmonner des paroles, mais cette fois, il hurle : « pour connaître les réponses, le premier grimoire il faut trouver ». Cameron et Aria ne semble pas l'entendre, la voix et comme dans ma tête. Je sors enfin à l'air libre et découvre un ciel gris et pluvieux. Je suis contente d'être sortie de cette endroits plutôt angoissant, mon Dieu, pourquoi cet homme reste-t-il ici, il ne devrait pas. Si ça se trouve c'est un danger public, il pourrait attaquer des élèves et il est plutôt flippant. Nous rentrons dans la voiture.

- Vous avez compris ce que ces paroles signifient ? Je demande,

- De quoi tu parles, Tracey ?

- L'homme, il marmonner des paroles incompréhensibles, enfin presque puisque j'ai compris, mais euh, c'était comme des énigmes ou une ...

- Prophétie ?

Ils ont parlé en même temps, c'est vrai que en y repensant ça ressembler fortement à une prophétie. Je leur explique au mieux ce que j'ai entendue ainsi que ce qu'il m'a dit avant de quitter Oxford. Ils semblent tous les deux abasourdit par la nouvelle.

- C'est merveilleux, s'exclame Aria.

- De ?

- Elle peut l'entendre !

- De quoi vous parlez, encore des choses dont je ne suis pas au courant ? Génial, j'en ai ma claque !

- La prophétie, Tracey, tu as entendu des paroles tirées de LA Prophétie, avec un P majuscule !

- Mais vous aussi !

- Non, nous nous en avons entendues parler, pas entendues, personne avant toi semble l'avoir entendue ou lu, appart Mr Rutherford, mais comme ce n'est ni un vampire, ni un sorcier, il est devenu maudit, bien qu'il la connaisse mieux vaut ne pas trop le fréquenter pendant qu'il fait une crise. Et à cause de sa malédiction, les seules personnes à pouvoir le comprendre son les hybrides.

- Donc, moi ?

- Oui.

- Je pense que la Prophétie est écrite dans un grimoire, car d'après ce qu'il m'a dit je cite : « Pour trouver les réponses, le premier grimoire il faut trouver ».

Nous retournons chez moi en silence, il est bientôt quinze et heure et je vais bientôt devoir parler de ma transformation avec eux. Je ne peux pas dire que je sois excité d'en apprendre plus sur moi, maintenant. Mais j'y suis contrainte.


J'essaye de sortir un nouveau chapitre entre 19 heures et 20 heures, mais c'est pas sûr, sinon dans tout les cas, je vous retrouve demain ou Mardi ♥  

Unrealistic [EN CORRECTION]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant