Chapitre 46

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Cela fait tellement longtemps que j'ai le nez dans le grimoires que je n'arrive même plus à distinguer autre chose que des runes. Je lève la tête et soupire une fois de plus. Aria est toujours concentrée dans ses traductions tandis que moi, je commence vraiment à en avoir assez. Mais, au moment où je propose à Aria de stopper momentanément notre activité, elle jure. J'attrape une poche de sang que je vide dans les minutes qui suivent puis la jette sur le tas de poche vide qui s'est accumulé depuis. Il doit être très tard car dehors il fait nuit noire et il n'y a pas un seul bruit à des kilomètres appart le crissement de l'encre sur le papier vieillis. Plus nous traduison plus j'ai la mauvaise impression que nous n'allons rien trouvé dans ce livre. Jusqu'à présent, les pages nous compte de nombreuses histoires sur l'origine du vampirisme, de la sorcellerie ou autre créature mais rien sur une prophétie qui permettrait de détruire Le Malin. Personne n'a idée de ce que l'ont prépare réellement. Mon père est toujours dans le village où je lui est infligée un sort de distance, Cameron lui, cela fait plusieurs mois qu'il ne m'a pas contacté. Comme si il s'était effacé de la carte. Je ne lui est toujours pas vraiment pardonne de m'avoir quitté, peut être que la raison à cela est que mes sentiments envers lui persiste malgré tout. Je ne sais pas. Lara n'a pas repris contacte depuis longtemps et je me demande même si elle n'a pas quitté le pays. La dernière fois où nous l'avons vu, elle nous a affirmer qu'elle partait loin avec Lucius, mais aucune précision sur son lieu de vie actuelle. J'ai l'impression que, plus nous nous rendons près de la fin plus les personnes auxquels je faisions confiance disparaissent sans laisser de nouvelles. Aria est la seule personne qui reste à mes côtés et cela ne m'étonne pas, elle est la seule qui m'a réellement aidé dans cette histoire, mais je pense aussi très souvent à l'avenir. Elle, malgré son espérance de vie longue, finira par mourir tandis que moi, je roderais dans les rues pour l'éternité. Je n'ai jamais autant détester ma véritable nature jusqu'à maintenant. Je ne visualisais peut-être pas bien les conséquences de cette mutation. Mais à présent il est trop tard pour revenir en arrière.
- On fait une pause ?
je sursaute, je ne m'attendais pas à entendre Aria parler de si tôt, encore moins pour suggérer une pause. Je ne fais pas prier.
-Oh oui, dis-je, allons dormir un peu.
Aria s'éloigne en direction du salon tandis que je rassemble les morceaux de parchemins des une petites boîtes que je glisse sous mon lit avant de jeter un sort de protection. Je m'installe dans mon lit et remonte la couette jusqu'à mon cou. Avant de fermer les yeux, j'imagine comment serait ma vie, si ma mère n'était pas morte. Elle aurait pu tout m'expliquer depuis le début' être à mes côtés et je ne serais pas seule.

***

Le lundi suivants nous avons beaucoup avancés dans nos traductions, à vraie dire nous avons presque terminer. Il ne reste que quelques pages dont une qui s'annonce plus compliqué que prévu mais nous sommes d'accord pour dire que le plus gros à été fait.
Aria se charge maintenant seules des traductions me laissant seule pour m'entraîner sur des sorts expliqués dans le livre. J'ai déjà réussit à faire apparaître et disparaître des objets à partir de rien ou encore à voler l'ombre des passants à distance. J'étais en train de préparer des cupcake pour Aria, sa seule alimentation depuis des jours, quand je l'ai entendu hurler. Je me suis précipité dans ma chambre et en la regardant j'ai compris que quelques choses venait de se produire. Ses mains était couverte de sang et elle était livide. Mais aucune trace de personne d'autre. Je regardais alternativement Aria et le livre puis elle s'est mise à parler dans une langue inconnu.
je me suis penchée sur le grimoire dans l'espoir que quelques chose m'aiderai à comprendre ce qui était en train de se produire, mais rien. Soudain tout s'est arrêter, elle s'est affondre sur le sol dans un grand fracas juste avant d'éclater en sanglot.
Je l'ai regardé ébahi, sans comprendre, puis elle m'a regarder et à prononcé trois mots qui m'ont glacé le sang :
- Je sais tout.

Unrealistic [EN CORRECTION]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant