Jeux d'échecs - Nekfeu x Léonie

-3-

La fête battait son plein, les gars étaient toujours là malgré l'heure très tardive. Minuit sonne ses douze coups, j'étais à nouveau sur le balcon a regarder la tour illuminé, même si je commençais à greloter je restais accouder à la rambarde. Et comme en début de soirée, j'étais seule.

J'entendis soudainement la porte fenêtre s'ouvrir et se refermer aussitôt. Toujours ce regard me brûlant la peau je soufflais pour la énièmes fois de la soirée.

-Qu'est-ce que tu veut ? Je lui crachais.
-Prendre l'aire. Il me répondit sur le même ton.

Je me retournais et commençais à rentrer dans l'appartement.

-Tu peut rester tu sais ?
-Je veut rentrer.
-C'est quoi ton problème ?

Je me retournais aussitôt vers lui et lui faisant les gros yeux.

-Quel problème ?
-Pourquoi tu as pleuré ?

Et merde.

-Je pleure pas.
-Si.
-Pourquoi ça te dérangerais ?

Il ne répondit pas.

-Ok, et pourquoi tu pleure la ?
-J'ai froid, ok ? Ca te va ?
-Comme tu veut.

Je fini par rentrer définitivement dans cet appartement bien trop plein et me dirigea vers la chambre en laissant traîner mes pieds.

-Tu va où ?
-Dans ma chambre.
-Je peut venir?
-Aller viens, fram.

Je fini enfin par arriver dans ma chambre et m'installa enfin sur mon lit sous les yeux de mon ami.

-Je suis fatiguée.
-Moi aussi. Répondit-il en s'allongeant à côté de moi.
-Tu te souviens a l'époque? Quand mek ronflait comme un bouledogue?
-Il le fait toujours. Répondit-il en explosant de rire et je fis de même.
-C'était la belle époque ça, je n'avais pas encore d'ennuis. Je soufflais.
-Je ferais tous pour y retourner.
-Moi aussi, n'importe quoi.

On resta tous les deux, allongés l'un à côté de l'autre, sur le dos, les mains derrière la tête, a parlé de tout et de rien. Un peu plus tard dans la soirée la porte s'ouvrit.

-Vous faites quoi ?

Je souris en entendant la petite voie de ma blonde.

-On voulais dormir mais bon. Je lui répondis.
-Mekra il peut dormir où? Elle me demanda.

Fram et moi nous lançons un regard complice avant de répondre à mon amie.

-Avec nous ! On cria tous les deux en cœur avant de rire à nouveau.

Quelques minutes plus tard nous nous retrouvions à 3 dans mon lit, moi au milieu, comme a l'époque où nous étions encore que de jeunes adolescents. Ça pourrait paraître bizarre, mais pour nous c'était totalement normale. A l'époque nous nous étions rencontré par hasard dans la rue et nous nous étions très vite entendu, malgré que la première fois je les avais insulté car ils m'avaient bousculé sans faire attention, et quand ça a commencé à ne plus aller avec mes parents, ils m'avaient hébergé deux mois. Ils étaient devenu très vite comme mes deux grands frères. Je pourrais donner ma vie pour eux, ils sont la deuxième famille dont j'ai toujours rêvée.

On discutait depuis plusieurs minutes quand on entendit plus Mekra, et soudain un ronflement retentit dans la pièce, je tourna ma tête vers lui puis vers framal qui éclata de rire avec moi.

-Putain vous faites chier. Grogna t il.
-Mekrounet tu ronfle pire qu'à l'époque la, la vieillesse sa ne te réussi pas. Rigolais-je
-ta gueule leni, et puis j'ai le nez bouché, c'est normal. Maintenant ta gueule et dort. M'ordonna-t-il