Jeux d'échecs - Nekfeu x Léonie

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Nous arrivions enfin devant l'immeuble et je tournais la tête vers Léonie qui le regardait avec un grand sourire.

-Tu y habite enfin? Elle demandait.
-Oui. Je lui répondait seulement en attrapant son sac pour le rentrer.

Nous prenions les escaliers avant d'arriver à mon étage, J'ouvris la porte et je déposais son sac dans l'entrée tout en accrochant ma veste. La brune enleva ses chaussures et sa veste avant de s'avancer vers le salon, elle se laissa tomber dans le canapé et souffla longuement.

-Tu le crois si je te dis que cet endroit m'as énormément manqué?
-Je te crois.
-Et toi aussi tu m'as manqué. Fit-elle quand je m'installais à ses côtés sur le canapé gris.

Elle déposa un baiser sur la mâchoire, du côté droit, puis du coter gauche avant d'enfin embrasser mes lèvres qui me déménageait de l'envie de rejoindre les siennes comme deux aimants. Elle s'installa un peu plus sur moi tout en perdant ses petites mains dans mes cheveux.

-Coupe toi un peu les cheveux. Dit-elle en se retirant lentement de mes lèvres.
-Oui chef.

Je l'a portais par la suite jusqu'à la chambre et on s'endormait quelques heures plus tard.

***

•Léonie•

Je me réveillais aux côtés de mon brun qui sommeillait encore, la veille nous avions vite finis dans son lit, trop impatient de se retrouver l'un et l'autre. Il m'avait affreusement manqué pendant ces sept long mois ou j'avais pris le temps de réfléchir à mon futur, j'avais fait mon choix. Je me retournais vers lui et j'observais son visage plongé dans un léger sommeil, je fixais ses grains de beauté dissimulé sur son visage, son bouc qui était toujours aussi mal rasé et ses paupières qui bougeaient légèrement. Je replaçais l'une de ses mèches qui retombaient sur son visage et je vis ses paupières s'ouvrir lentement.

-Bonjour... Soufflait-il en souriant.
-Hey...
-Bien dormis?

Je hochais la tête ce qui dit tomber des cheveux sur mon visage, il les repoussa du bout de ses doigts, comme je l'avais faut quelques instants plus tôt.

-Tu reste avec moi maintenant ? Me demandait-il les yeux suppliant.
-Oui, je vais rester.

Il se contenta de me sourire et de déposer un baiser sur le bout du nez et puis je me levais et je marchais jusqu'à son armoire se trouvant en face de son lit, j'y attrapais un sweat et avant de l'enfiler je jetais un coup d'œil dans le miroir à ma droite, j'y observais ken qui me relookait tout en se mordant la lèvre inférieur.

-Ravale ta salive, tu bave. Je le prévenais en mettant le sweat à l'endroit.
-Je ne peut pas me retenir devant une si belle vue.

Je ricanais et je passais le sweat au dessus de ma tête tout en l'enfilant. Je me retournais vers lui et j'imitais sa mine boudeuse.

-T'es mignonne quand tu boude. Dit-il
-Toi aussi.

J'avançais vers lui et je m'asseyais sur le bout du lit.

-Lève toi, il est déjà 13h.
-Viens encore une demi heure. Fit-il en faisant la moue.

Je soufflais et je m'avançais jusqu'à lui avant de m'enfuir dans ses bras. Je profitais de son corps encore chaud tout en sentant son odeur qui m'avait manqué.

-Ken? Je demandais d'une petite voie.
-Hm?
-Tu m'as été fidèle pendant mon absence?
-Léonie... Soufflait-il agacé
-Répond moi.
-Pourquoi tu veut toujours gâcher nos moments?

Je me dégageais de son emprise et je me levais à la hâte.

-Léonie... Dit-il en m'imitant.
-Répond moi bordel! Je gueulais en m'avançant dangereusement jusqu'à lui.

Il restait muet, tout en détournant le regard, prise par une vague d'agacement et d'énervement je le contournais et j'attrapais mon sac de la veille tout en enfilant un jean et mes chaussures ainsi que ma veste, je quittais sont appartement pour enfin arriver dans la rue, je marchais d'un pas rapide tout en l'entendant m'appeler.

-Mais Léonie, écoute moi putain !
-Non, je ne veut pas le savoir! je criais tout en me retournant.
-Je ne voulais pas, j'avais trop bu, j'ai fais une connerie, j'en suis désolé.
-Je ne te connais pas. Casse toi, et ferme la, par pitié, tais-toi.

Je criais sur lui, en pleine rue, malgré que les passants scrutait nos disputes, je m'en contre fichais, ça ne les regardais pas, car l'amour est aveugle. Je l'ai toujours détesté autant que je l'aimais, quand je lui criais dessus j'avais toujours cette envie de l'embrasser qui me rongeait l'esprit. Mais je me battais contre cette envie et je fermais les paupières pour éviter que mes yeux ne coulent.

-Tu me déçois, ken, tu me dégoutte. Je disais calmement.
-Léonie, je ne voulais pas.
-Mais tu l'as fait. Tu m'as trompée.
-On était même pas ensembles.
-Mais je croyais qu'on s'aimait. Mais je me suis trompé.
-Non... je...
-Je pensais ne pas m'être trompé sur toi... mais au final, si.
-J'ai déconné.
-Laisse moi maintenant. Ne me cherche plus. N'essaie plus d'entrer en contact avec moi. Arrête de gâcher ma vie.

Je tournais les talons en continuant ma route, j'avançais sans me retourner, l'entendais m'appeler, je me contentais seulement de fermer les yeux tout en l'ignorant, mon cœur se serrait à chacun de mes pas déterminé à le fuir mais ma conscience m'hurlait de le rejoindre, je voulais pleurer, j'étais dévastée et dégoûtée. Je l'aimais mais il m'as trahit, et je m'en voulais aussi à moi même de l'avoir abandonné pendant 7 long mois, le laissant seul à m'attendre.

-Léonie, arrête toi. me suppliait-il en m'agrippant le poignée.
-Non, ken. Tu ne comprend pas.
-Bien sure que si, j'ai été con.
-Non, c'est moi, je suis partie et je t'ai laissé, c'est normal que tu ai ressenti ce besoin... Pourquoi tous doit toujours finir ainsi, pourquoi? J'en ai marre, j'en ai assez. J'ai cru enfin touché du doigt ce sentiment d'être amoureuse quand tu me disais t'es belles phrases et tes mots doux, mais au final tous ça ce n'étais que des paroles en l'air. Ce jeux a été complètement débile, je l'avoir, on s'est trop prêté au jeu, et puis je t'ai aimée, et j'ai pas vu que tu jouait....

À présent je pleurais, devant lui, j'étais dévastée, j'étais perdue entre le sentiment de trahison et du mal être que j'éprouvais, je me sentais si mal d'avoir agit ainsi. Je tournais une dernière fois les talons tous en me mettant à courir pour le fuir, je courais le plus vite possible jusqu'à enfin le perdre complètement de vue. Je m'arrêtais sur l'un des nombreux ponts et je m'agrippais à la rambarde et je laissais ma tête tomber au dessus d'elle. Mes cheveux lâchées dans le vide, les paupières closes je repensais à ces deniers instants, une larme ruisselante le long de ma joue qui rejoignais le fleuve s'écoulant lentement.

...