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Une semaine que je ne suis pas sortie de chez moi, une semaine que je suis enfermé à double tour, et une semaine que je n'ai pas voulu voir qui que ce soit, mise à part Chloé, qui a pris tous sont temps pour s'occuper de moi, tout ça à cause d'un appel venant de mon pire cauchemar. Il m'a appelé, à peine j'étais rentrée chez moi après le shooting que nous avons fait avec Chloé. Il ne m'a dit que quelques mots qui m'ont fait perdre toute mon assurance, des mots qui mon achevé sur place comme si je venais de recevoir un coup de massue sur la tête. J'ai peur, très peur, j'ai perdue tout mes moyens. Je suis terrorisé, enveloppé sous ma couette, secouée par d'inlassables tremblement et sanglots.

"Je te retrouverais Léonie, je sais tout de toi, et tu sais quoi ? Je connais même ton adresse actuel, comment j'ai fait? J'ai mené ma petite enquête... tu ne m'échappera pas. À très bientôt chérie"

Ces mots qui tourne en rond dans ma tête. Ces mots qu'il avait dit avec sa voie qui a l'époque me soufflait ses mots doux pour m'ensorceler.

"Tu ne m'échappera pas"

Je suis arrivé au bout du gouffre, j'ai l'impression de voir la mort de l'autre côté de la lumière, elle m'attend, les bras ouvert, elle attend que je me jette dans ses bras squelettiques. Thomas ne s'est pas montré de la semaine, et chaque jour je me dit qu'il va arriver, qu'il va passer la porte et me viser du bout de son arme à feu, le canon entre les deux yeux, le doigt sur la détente, attendant le bon moment pour tirer.

"Au moins tu l'aura cherché!" Me hurle constamment ma conscience en ricanant comme une hyène attendant de se jeter sur mon cadavre mort.

Il va me tuer, il n'attend que ça, qu'elle débile j'ai été pour être tombée dans dans ses bras déjà noyé de sang? Cet homme est l'un des pires mafieux de la capitale, de son jeune âge, il avait déjà abattu une dizaine de personnes. Et un jour mon côté irréfléchi est parti le dénoncer à la police, j'en avais marre de ses mots, de ses coups et de son regard malsain me brûlant la peau jusqu'à mon épiderme.

"Quand je ressortirais de ce trou, je te retrouverait et je te butterais, Mon amour"

La dernière phrase qu'il m'ait dit en face à face avant même que la police le rentre de force dans leur fourgon.
Il a toujours eu ce côté sadique, me souhaitant la mort et par la suite rajouter un doux surnom, irritant mes tympans.

Qu'elle imbécile j'ai été?

-Léonie?

La petite tête blonde de ma meilleure amie passa la porte et me fixa avec un regard toujours autant inquiété.

-Il est la? Je lui demandais.
-Non, il n'est pas là, mais Mekra lui est venu te voir.
-Clo' non, s'il te pl....

Je n'eu pas le temps de finir ma phrase que mon meilleur ami passa la porte, accompagné de son frère.

-Léonie, ça va? Me questionna Mekra en s'asseyant sur le bord de mon lit.
-Je suis tellement désolée mek, je suis conne, impuissante et....
-Tait toi, tu n'y es pour rien, c'est lui le fils de pute.
-Nini?
-Hum?
-Je t'ai remmené quelques chose. Me fit framal en sortant une boîte de chocolats de derrière son dos.
-Merci fram, t'es le meilleur. Je lui fis en lui embrasant la joue.

Il s'installa lui aussi sur le rebord de mon lit et me tendis la boite. Je l'ouvrais et me choisis un chocolat avant de tendre le reste aux garçons qui se servaient aussitôt.

-C'était nos préférés.

J'eu un sourire niais en repensant à nos soirées où ensembles nous mangions une boîte entière de ces chocolats en regardant des séries ou des films, entassés dans un lit, emmitouflée dans des couvertures ou dans des couettes.

-Tu te souviens de rusty?
-Notre chien, bah bien sûre! Qu'est-ce qu'il est devenu celui la?
-Les parents de Théo l'on récupéré, enfin ils l'on adoré et on leur a confié, ils étaient ravi!
-Tu m'étonne c'était un chien adorable, même si il louchait, il arrivait quand même à marcher droit!

Nous rigolions en nous rappelant le jour où nous étions allé chercher notre petit chien, rusty, nous avions cru que jamais il n'allait savoir marcher correctement car il louchait, et ce que jamais le plus chez ce chien c'est que il arrivait toujours à trébucher à n'importe quelle moment, c'est ce qu'il lui faisait son charme.

***

Nous avions passé toute l'après midi à rire et a se remémorer ce passé si parfait, cet époque où je ne doutais pas encore de ce que serait notre avenir. Je les regardais l'un après l'autre, en les voyants, je replongeais dans ce passé que j'enviais tant aujourd'hui, avec eux tout allait pour le mieux.

-Merci. Je leurs soufflais au bords des larmes.

Ils s'arrêtèrent et me fixèrent en m'interrogeant du regard.

-Avec vous, j'ai l'impression que tout va pour le mieux dans ce monde si sombre, si stressant et effrayant. Vous êtes tout pour moi.
-On t'aime comme notre petite sœur Léonie, tu le sais aussi bien que nous.
-Maintenant arrête de nous remercier et dors ma petite caille. M'ordonna Mekra en se levant.
-Merci, et bonne nuit mes gars.

Ils me saluèrent et quittèrent ma chambre. Je m'allongea à nouveau dans ce grand lit seul, fixant le plafond pour lequel je trouva une certaine admiration. Je le fixais à m'en crever les yeux avant que mes paupières, aussi lourdes qu'elle puisse être, se fermèrent sous le poids du sommeil qui m'envahit aussi tôt.

Jeux d'échecs - Nekfeu x Léonie Où les histoires vivent. Découvrez maintenant