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J'étais assise sur mon canapé entrain de siroter un thé quand ma sonnette retentit, je me levais et j'allais ouvrir.

-T'étais où? demandait-il d'une horrible froideur.
-Chez mon grand père? dis-je en me réinstallant sur le canapé.
-Tu te fous de ma gueule?
-Bien sûre.
-Léonie, commence pas.
-Toi arrête.
-T'étais avec lui? dit-il en haussant le ton
-Oui.
-T'es qu'une putain de salope.

Il s'approcha dangereusement de moi avant de lever sa main en l'air.

-N'ose même pas. Je le prévenais.
-Tu ne mérite que ça de toute façon.
-Arrête.

Je fixais ses deux yeux qui était devenu étrangement sombre.

-Alexis....
-La ferme.

Il me gifla avant de reposer ses yeux sur moi.

-C'est fini entre nous.

Il claqua la porte et je restais la, une main sur ma joue et l'autre sur ma bouche tout en fixant la porte. putain. bordel.
Je me laissais tomber sur mon canapé tout en fixant la télé ou passait une quelconque émissions extrêmement débile, mais je n'y prêtais aucune attention et j'attrapais mon téléphone en composant son numéro, j'attendais quelques sonneries et j'entendais enfin sa voie.

_ Oui?
_ Tu peut être chez moi dans dix minutes?
_ Oui bien sure, mais pourquoi?
_ À tout de suite.

Je raccrochais aussitôt.

Quand j'entendais enfin ma sonnette, je me leva à la hâte et j'ouvris la porte, il n'eu pas le temps de me poser de questions que je me jetais à ses lèvres et il y répondit dans se poser de questions. Il me porta avant de m'emmener dans ma chambre, j'ôtais mon teeshirt et il en fit de même et je m'empressa de l'embrasser à nouveau sans jamais le lâcher, pendant les longues minutes qui suivirent, quelques larmes s'échappèrent, je remerciais intérieurement la nuit de s'être couchée si tôt pour pas qu'il remarques les perles salées le long de mes joues. Mes gestes étaient rapide et brusques, même beaucoup trop brusque mais je me défoulais en quelques sorte pour me débarrasser de mon mal être.

Apres nos ébats, j'étais allongée dos à lui, je fermais les paupières tout en maudissant ce jour. J'étais affreusement mal, je me considèrerais actuellement comme un monstre de mettre servis de cette nuit d'amour pour me soigner de ce manque de confiance en moi. Je sentis ensuite une de ses main se poser sur ma taille et je frissonnais à son contact.

-Ça ne va pas? Tu regrette? Questionna-t-il en dessinant des formes invisible sur ma peau dénudé.
-Non... je murmurais telle une enfant.
-Qu'est-ce qu'il ne va pas? parle moi.

Il attendait ma réponse mais je ne lui répondis pas, trop honteuse.

-Regarde moi.

Je fuyais son regard, j'avais peur de ce qu'il aurait pu penser. Il attrapa mon menton et le fit tourner vers lui, quand il distingua mes yeux noyé de larmes, son regard devint compatissant, tous ce que je détestais.

-Il m'a frappé. Il est parti. Part ma faute, je l'ai utilisé comme un vulgaire objet, et tous s'est retourné contre moi, mais quel monstre suis-je?

Son regard devint sombre et il se leva brusquement, sa mâchoire serrée démontrait tout l'énervement qui s'était emparée de lui, je ne pu me retenir de le supplier de ne pas partir. Je me levais et je le retenais par le poignet.

-Lâche moi. dit-il doucement.
-Je suis désolée, mais par pitié, ne pars pas.
-Lâche moi.
-Ken...
-Lâche moi! hurla-t-il. Tu as vu dans quel état tu es? J'ai des choses que j'aurais dû faire depuis bien longtemps.

Sur ces derniers mots il claqua, lui aussi, la porte en me laissant seule, agenouillée par terre, extériorisant ma peine et mon mal-être.

***

Je sentis deux bras me soulever et me déposer sur une surface molle, en ouvrant les yeux je découvrais à nouveau son visage.

-Tu est revenu? demandais-je pour être sûre que ce n'étais pas un rêve, mais quand j'ouvrais un peu plus les yeux je remarquais horrifiée son visage sûrement abîmés par des coups de poings et je laissais échappée un petit cri qui le fit rire.
-Ça va, j'ai rien de grave... soufflait-il en me soulevant a nouveau.
-Mais qu'est-ce que tu as encore fait? je lui demandais en passant le bout de mes doigts sur sa figure.
-J'ai fais ce que j'avais à faire. dit-il en grimaçant, sûrement que je lui faisais mal.

Il me déposa sur le lit avant d'enlever ses habits et de s'allonger à mes côtés.

-Pourquoi t'es parti avant?
-Pour rien d'important...

Il me serra contre sont torse et j'en profitais pour humer son odeur corporelle.

-Tu n'étais pas obligé. Je soufflais.
-De quoi?
-De frapper Alexis...
-Comment tu sais?
-Mon intuition.
-Si tu le savait pourquoi tu me l'a demandé?
-Pour te faire chier.
-Je l'ai fait pour ma princesse.

Je sentais sont souffle sur ma chevelure brune et dieu sait combien c'est reposant, J'enfuis ma tête dans le creux de son cou et je le sentis sourire.

-C'est fou le pouvoir que tu as sur moi.
-Et le tiens sur moi aussi.

On se mit a rire tous les deux. Être dans ses bras été quand même l'une des meilleures sensations au monde, j'avais comme l'impression d'être dans les bras de quelqu'un qui m'aimait réellement. Depuis que nous nous connaissions on se cherchait mutuellement, juste pour nous amuser ou pour voir qui de nous deux céderait le premier.

Jeux d'échecs - Nekfeu x Léonie Où les histoires vivent. Découvrez maintenant