Jeux d'échecs - Nekfeu x Léonie

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Je mangeais calmement mon repas, à ma droite j'y avais déposé mon ordinateur portable pour relire l'article que j'avais écrit toute l'après midi, Chloé était entrain de répondre à des mails, sirotant sa énième tisane.

-J'ai faim. Lâcha-t-elle en se levant.
-Encore? Mais tu viens de finir ta deuxième boîte de raviolis.
-Mais j'ai faim moi.
-Tu va grossir.

Elle râla en s'enfonçant dans sa chaise.

-Chloé...
-Quoi?
-Tu mange pour dix depuis une semaine, tu devrais faire attention...
-Je sais... promis je retourne à la salle, mais j'ai souvent des douleurs dans le bas du dos.
-Va voir le médecin dans ce cas.
-Ah non, hors de questions.
-Mais promet moi de faire attentions à présent, c'est pour ton bien.
-Promis... mais la je vais juste me chercher une pomme.
-Tu me ramène une tisane?
-J'arrive.
-T'es la meilleure.

Je me replongeais dans mes travaux en parcourant les diverses photos que j'avais faites ces derniers temps avec Chloé. Je modifiais les éclairages, les ombres et les quelques imperfections présentes sur la photos.

-Elle est bien celle la.

Je m'effrayais et me retournais aussitôt vers Deen en lui écrasant avec force mon poing sur le bras.

-Putain tu m'as tué le bras
-La prochaine fois tu préviens avant de m'effrayer.
-Désolé mon chou.
-Ta gueule.

Chloé débarqua à nouveau dans le salon avec la tasse de tisane et plusieurs boîte de gâteaux.

-Bonjour mon amour.
-Bonjour ma chérie.

Elle l'embrasse fougueusement avant de se réinstaller à ma gauche.

-T'es magnifique sur cette photo bébé.

Je me tournais vers les deux jeunes tourtereaux.

-Vous avez fini avec vos surnoms pourris? Je leur lâchais en me foutant de leurs gueules.
-J'avoue on dirait deux ados.

Je me tourna aussitôt vers v
Doum's qui débarquait dans mon salon suivi de fram et makra.

-Heu, déjà vous foutez quoi tous chez moi, et de puis y'a qui qui vient encore?

Les 3 individus se regardèrent en riant par la suite.

-Calme Leni' on passait juste dire bonjour ca fait 3 jours tu es enfermé chez toi à bosser on t'a pas vue. Déclara Framal en m'embrassant la joue.

***

J'étais sur le toit de l'immeuble où nous vivions avec Chloé, j'avais à nouveau ressenti ce besoin de m'éloigner de toute l'agitation de la petite soirée organisée dans l'après midi.
Assise sur le vieux canapé qui était sur ce toit, en réalité c'était un vieil appartement non habitable qui comportait une très grande terrasse sur le toit et comme nous ne pouvions pas l'habiter les propriétaire avait laissé cette porte ouverte j'en profitais donc pour m'y installer quand l'envie me prenait. J'observais chacune des étoiles brillant dans le ciel sombre de le nuit, mon esprit divaguait et bizarrement je reliais les étoiles du bout de mes doigts fins pour y dessiner le visage de ma grand mère.

-Bonsoir.

Je me retournais subitement vers cette voie, qui appartenais à ken.

-Salut, tu viens m'embêter comme à chaque fois?
-Faut croire.

Il s'installa à mes côtés en laissant tomber sa tête sur l'adosse tête afin de mieux voir le ciel, ses yeux fixant les étoiles qui se reflétaient sur ses iris noisettes. Un léger sourire trônait sur ses lèvres.

-C'est beau ici, tu viens souvent?
-Quand j'en ressent l'envie.
-Toi aussi tu as besoin d'être seule de temps en temps, n'est-ce pas?

Je hochais la tête avant de relevais mes yeux et admirer les cieux.

-Tu sais, je ne te veut aucun mal, j'aime juste te taquiner, Léonie.
-Moi aussi, d'où notre jeux.

Il laissa échapper un petit rire avant de passer son bras sur mes épaules et il m'attirait contre lui.

-Tu es fascinante, envoûtante, captivante, extraordinaire et formidable, n'en doute jamais. Je crois que je pourrais passer ma vie à examiner chacun de tes faits et gestes, et de tes paroles. Dieu sait combien j'aime examiner les personnes et connaître n'importe quels secret ils cachent en eux, mais toi, j'ai tellement de choses encore à apprendre sur toi et ton passé.

Il se relevait et s'avança vers la petite rambarde en pierre où il s'accouda. Je m'approchais lentement de lui en détaillant son profil, de ses yeux à son menton où se trouvais son bouc si mal rasé.

-Tu sais, j'aime cette ville, la ville lumière, Paris, ses ruelles si distrayantes la nuit, j'aime tellement m'y balader. J'aime cette ville où j'ai vécu une partie de mon adolescence, j'y ai fait mes première fois, les clopes, les bagarres, les premières fois où j'ai été bourré, mon premier joints, les fois où j'ai vendu c'est merdes. Combien je regrette d'avoir touché à ces merdes. Il souffla et tourna le visage vers moi. Je connais ton passé en relation avec ça, et j'en suis tellement désolé... je m'excuse d'avoir allumé ce joint à tes côtés le premier soir où je t'ai vu, je m'en suis tellement voulu. Tu sais ? Avec toi c'est pas comme avec toutes c'est meufs botoxé, fausses, maquillé à outrance, leurs corps beaucoup trop parfait à mon goûts. Avec toi, j'ai envie de complètement autre chose, j'ai pas cette honte de parler de mon parcours, ma vie, avec toi tout est si naturel. Mais comme je te l'ai dit, on ne sera jamais amis Léonie.

Nous étions l'un en face de l'autre à présent, nos regard plongés l'un dans l'autre, comme deux âmes sœur face à face, lisant l'un dans l'autre, on aurait dit deux miroir reflétant l'éternité malgré nos deux caractère explosifs si différents. Rien ne pu nous déranger, ni la lune blanche, seule source de lumière dans la pénombre, ni même le bruit continuel des voitures circulant dans la capitale lumière. Nos deux corps, comme deux aimants, se retrouvèrent comme si c'était tout à fait normal, nos lèvres se retrouvèrent comme si c'était évident. Notre baiser fut à la fois source de désire bouillonnant au plus profond de nous même comme le magma sommeillant au fond du volcan. Mes mains derrière sa nuque j'approfondissais ce baiser, ce baiser si sincère. Malgré tous, nous étions toujours plongé dans la même partie de ce jeux que j'avais lancée il y a quelques semaines déjà. Aucun sentiments n'étais en jeux à ce moment précis, seule le désir agissait et prenait le contrôle de nos faits et gestes.