Jeux d'échecs - Nekfeu x Léonie

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Des fois, il nous arrive de se perdre dans nos pensées, se perdre dans l'immensité de cette vaste étendue remplie de millions de choses différentes, dans notre imagination, nos peurs et de ce qui fait notre bonheur. Je repensais à ce qui s'était passé c'est deux dernier mois, la rencontre avec les gars, la grossesse de mon amie, tous s'était passé si vite.... Plongée dans mes peurs je n'avais pas fait attention à ma meilleure amie qui vivait une parfaite idylle depuis quelques mois avec Deen. Je me retournais dans mon lit essayant de retrouver le sommeil, mais ce dernier n'arrivait toujours pas à moi, je jetais un rapide coup d'œil à mon réveil.

2:19.

Je me levais en me dirigeant vers mon salon en prenant soin de m'habiller chaudement. J'enfilais des chaussures confortables et fermait la porte d'entrée derrière moi, je descendais les marches lentement me préparant au choc de température. J'ouvrais enfin la grande porte d'entrée me séparant de la fraîcheur d'une nuit de décembre et de la chaleur étouffante du haul. Je déambulais enfin à travers la blancheur du paysage parisien ensevelit sous l'épaisse couche de neige qui était tombé cette nuit. Je marchais sans but laissant mes pas me guider dans les différentes petite ruelles sombre dépourvu de lumières. J'arrivais enfin sur l'un des ponts surplombant la seine qui s'écoulait majestueusement à travers la capitale malgré la température très basse. Je fixais les doux reflets des réverbères qui dansaient sur cette eau en mouvement. Et j'observais aussi mon reflet, le reflet sombre de cette jeune femme accoudé à cette rambarde cherchant désespérément le sommeil qui ne la trouvais toujours pas, une toute autre silhouette pris place à mes côtés, dans la même position, fixant ainsi ce doux spectacle.

-Tu ne trouve pas le sommeil? Demandait-il
-Non, toi aussi?
-Je cherche l'inspiration...

On se perdit à nouveau dans un étrange silence berçant les pensées se bousculant dans ma tête. Je me mis soudainement à observer les différents traits de son visage du coin de l'œil.

-Ça va mieux?

Je me tournais ma tête entièrement vers lui cherchant où voulait-il en venir.

-Depuis ta sorti de l'hôpital.
-Oui, et je voulais te remercier pour tous, tous ce que tu à fait pour moi, tu n'était nullement obligé.

Il ne répondit pas et je profitais à nouveau du silence brisé par le bruit continuel des rare voitures se déplaçant dans la ville a cette heure tardive en dirigeant à nouveau mon regard sur le fleuve.

-Tu sais, je rêve de briller comme Paris la nuit... comme c'est milliards de petites lumières brillantes dans l'obscurité de la nuit. Ou comme c'est étoiles, dans l'immensité affreuse de l'espace essayant de se faire une place parmi c'est milliards de confrères similaires à l'œil nu, mais en réalité, elle sont toutes différentes, un peu comme l'être humain, je compare les gens aux petits astres que sont les étoiles, on naît, on vie, on meurt, tout comme une étoile.

Je tournais la tête vers lui, il me regardait, un sourire au lèvre, c'était la première fois que quelqu'un m'écoutait en étant si impliqué dans ce que je racontait.

-Ne change jamais Léonie, toi et ta vision de tous ce qui t'entoure.

Je souriais bêtement avant de me concentrer sur le ciel et ses étoiles.

-Tu sais ce qu'est une constellation? Demandais-je en les pointant du bout de mon doigt.

Je tournais à nouveau ma tête vers lui en attendant sa réponse mais j'y répondais moi même.

-Une constellation c'est un ensembles d'étoiles qui sont assez proche l'une de l'autre,  pour que nous, êtres humains, puissions les reliés d'une ligne imaginaires et former une forme quelconques. 

J'en traçais deux d'entre elles, à peu près identiques l'une plus grande que l'autre.

-Il y a la grande ours là-haut et plus loin la petite. Je lui expliquais.
-Qui t'a appris tous ça?
-Mon grand père, il étudiais les étoiles, l'univers et tous le reste. Un grand homme, intelligent, toujours souriant et d'une extrême gentillesse, comme ma grand mère.
-Tu les aimais vraiment.
-Oui, ils m'ont beaucoup appris, je les aimes plus que n'importe qui... Malheureusement nonna, ma grand mère, est décédée, mais mon grand père, le vit plutôt bien, tout simplement car il lui a promis de ce battre jusqu'au bout.

Je soufflais longuement en m'éloignant de la rambarde.

-Tu rentre? Demanda-t-il
-Oui je dois rentrer demain je vais chez ma famille. Toi aussi je suppose?
-Oui, on se voit après les fêtes?
-Le 26 pour notre fête de Noël.
-Fêtes bien dans ce cas.
-Toi aussi.

Je le saluais d'un mouvement de main et repris mon chemin vers chez moi en longeant la Seine. J'arrivais quelques instants plus tard chez moi, je me jetais aussitôt dans mon lit et je trouvais aussitôt les bras de Morphée que j'envoyais temps depuis le début de soirée.

***

Je me fis réveillais le lendemain matin par une petite tempête blonde se jetant sur mon lit.

-Hey leni... soufflait-elle tout près de moi.
-Bonjour clo'
-Lève toi, il est déjà 14h...
-J'ai mal dormir cette nuit. Je grognais en m'étirant maladroitement.
-Tu as fais quoi encore?
-Je suis sorti me promener vers 2h.
-Bah tu m'étonne! Allez lève toi, je vais te préparer un bon petit déjeuner...

Alors qu'elle se relevait en se dirigeant vers la cuisine je me redressais aussi tôt dans mon lit afin d'être en position assise.

-Tu fera une très bonne maman, clo'
-Comment ça?
-T'es petits réveils tous doux comme ça j'aimerais en avoir toute ma vie...
-Arrête t'es connerie et lève ton cul, ce soir c'est le réveillon!

Elle quitta enfin ma chambre et j'en profitais pour me lever, j'enfilais mon gilet le plus épais et mes pantoufles les plus confortable et me dirigea en un premier temps vers mon armoire pour chercher un paquet. Et en un second temps je rejoignais ma meilleure amie dans la cuisine en déposant ce fameux paquet cadeaux sur le plan de travail à ses côtés.

-Qu'est-ce que c'est? Demandait-elle intriguée.
-Je sais que ce n'est pas encore officiel, je sais aussi que vous attendez les deux mois pour en être sûre mais je tenais à t'offrir ça comme petits cadeau...

Elle prit le cadeau et l'ouvrit tout doucement.

-Léonie, t'es chiante... dit elle en gloussant face aux tous petits chaussons où était inscrit: "j'adore ma marraine"

Deen fit son entrée dans la pièce en se dirigeant aussitôt vers nous pour me saluer.

-Qu'est-ce que c'est? Questionna-t-il en désignant les deux petites choses minuscule que tenais Chloé dans ses mains.
-Un petit cadeau pour mini-nous... dit-elle en lui les tendant.

Il les prit et se mit à rire.

-Tu est la meilleure placée pour être la marraine de ce petit monstre.

On se mit tous à rire avant que je ne prenne mon petit déjeuner.