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-Bonsoir ma belle.

J'étais debout, immobile, mon regard encré dans le siens.

-Bonsoir Thomas. Réussis je à dire.
-Contente de me voir?
-Dégage.
-Commence pas chérie... Dit il en s'installant sur mon canapé.
-Pars de chez moi, et ne reviens jamais, Thomas.
-Comment ose tu me parler? Commença-t-il à crier.

Je me reculais et heurta un mur. Il s'avança un peu plus vers moi, jusqu'à placer sa tête à côté de la mienne pour me murmurer quelque chose.

-Tu sais, Léonie, si je suis la, c'est pour finir ce que j'avais commencé.

Quand il s'éloigna, je n'osais plus le regarder dans les yeux et je restais collé contre le mur en plaçant une main sur la bouche, une larme s'échappa contre mon grès de mes yeux embués.

-Je t'ai ramené un cadeau.

Il sorti un pistolet de la poche de sa veste et me le tendis.

-Prend le, chérie...

J'avançais doucement ma main vers l'arme et il l'enleva aussitôt.

-Non je rigole mon amour, mais je t'ai ramené autre chose.

Cette fois si sorti un cylindre de sa poche et me le plaça entre les lèvres.

-Je veut que tu finisse ce joins.
-Je ne veut pas.
-Comment ça? Tu va faire ce que je te dis, et tout ira bien pour toi.

Il porta le briquet et je lui frappa dans la main avant de m'éloigner de lui.

-Comment ose tu?! T'es qu'une salope, de toute façon.

Je me laissais tomber dans un coin de la pièce et il arriva aussitôt et se mis à me ruer de coups, chacun de ses coups me fit me remémorer les 2ans que j'avais passée à ses côtés, ces 2ans où il m'avait continuellement frappé. Mes yeux se fermèrent dans une extrême lenteur, je pensais que cette fois ci, se fut le coup de grâce, le dernier coup que j'eu reçu, celui qui m'achèvera telle un vulgaire animale en fin de vie. Avec le peu de force qui me restait j'ouvris à nouveau mes paupières, me laissant percevoir trois silhouettes. Mes yeux se refermèrent à la même vitesse et je ne vis plus que une étendu sombre paraître dans mon champs de visions... seule deux bras m'encerclèrent. Puis, plus rien.




***

J'ouvris les yeux avec une grande difficulté, je les refermais aussitôt aveuglée par le peu de lumière présente dans la pièce. Je me battais et réussi en vain à ouvrir mes paupières extrêmement lourdes. J'étais allongée dans un espace que je connaissais relativement bien pour m'y être rendu plus de trois fois par semaines il y a un peu plus de 2 ans. Je tournais légèrement ma tête et distingua une silhouette qui ne m'était pas inconnu.

-Léonie?

Un tout petit rictus se dessina sur mes lèvres à l'entente de sa voie.

-Dit moi que je suis au paradis, s'il te plaît.

Il hocha négativement la tête et s'avança un peu plus vers moi jusqu'à s'assoir sur la chaise présente juste a côté de mon lit.

-J'aurais aimé y aller...
-Ne dit pas n'importe quoi, tu as de la chance d'être en vie. Dit-il
-Tu crois que je suis contente d'être vivante? Tu crois que je suis heureuse de savoir que je vais vivre avec ce passé qui va me hanter toute ma vie?
-Ce n'est pas ce que je voulais dire....
-Je suis désolée pour toi, Ken. Tu n'aurais pas dû.

Ses sourcils froncés me firent comprendre qu'il ne savait pas où je voulais en venir.

-Je suis désolé que tu t'es fait dévisagé...

Il apporta sa main abîmés aux niveau des phalanges à sa lèvre fendu et par la suite à son arcade sourcilière cassé.

-C'est rien ça, j'ai déjà eu pire.

Un silence pesant pris place dans cette chambre blanchâtre et l'ambiance commença à devenir pesante, je me mit à détailler chaque partielle de cette pièce. Mon lit était situé contre l'un des murs où était accroché pas mal de machines différentes reliés à mon corps frêle, sur la table de chevet présente à mes côtés était disposés toutes sortes de fleurs et chocolats qui devait sûrement provenir de Mekra et Framal, cette petite attention me fit légèrement sourire, le reste de la pièce était fade, sans vie, seul un grand sac était posé sur la table en face de mon lit donnait un plus de vie à cette espace si froid.

-Je vais prévenir Chloé... dit-il en se levant et partant de ma chambre.

Quelques instants plus tard, Chloé accompagnée de Mekra et Framal firent leurs entrées, Chloé resta bloqué quelques instants à l'entrée avant de se jetés à mes côtés.

-J'ai cru que jamais je ne te reverrais. Dit elle en explosant en sanglots.
-Mais je suis là, bien vivante. Arrête de pleurer ma chérie. La suppliais je.
-Tu nous a fait tellement peur, on est resté la à tes côtés pendant deux jours en attendant que tu te réveil enfin.
-Deux jours?

Je lançais un regard à Mekra, sur qui la peur était lisible.

-Oui tu est tombé dans un léger coma après que fram', ken et moi sommes arrivé dans l'appartement. Commença Mekra.
-C'est ken le premier à être parti en courant vers l'appartement, et c'est aussi le premier a lui avoir sauté dessus. Renchéri framal en s'approchant de moi et en attrapant ma main.

Mes trois meilleurs amis étaient à mes côtés, ne disant aucuns mots de plus, seuls les quelques machines reliées à mon corps brisait le lourd silence qui prenait place dans cette pièce. Je les observais, une larme perlant sur le côté de mon œil, que j'essuyais délicatement du revers de ma main. Chloé était assise sur la chaise où s'était installé Ken il y a quelques minutes de cela, framal était à ses côtés et Mekra était au pied du lit m'observant, de la culpabilité se lisant dans son regard sombre.

-Tu ne dois pas t'en vouloir mek'. Je lui soufflais.
-Je n'aurais jamais du te laisser la bas seule putain, je suis qu'un gros connard.
-Ne dit pas n'importe quoi. C'est moi qui te l'ai demandée et ce n'est pas de ta faute mais de la mienne.
-Mais si putain, c'est de ma faute, depuis quand je t'écoute déjà?!
-Mek' clame toi, c'est pas le moment. Le stoppa Framal.
-On va te laisser ma belle, tu dois te reposer, Chloé tu viens?
-J'arrive. Lui répondit Chloé en se tournant vers moi. Je reviens Demain, tu ne devrais pas tarder à sortir d'ici, un médecin devrait te rendre visite dans la soirée. Tous s'est arrangée, j'en suis tellement heureuse, je t'aime Léonie, plus personne ne te fera de mal, je te le promet.

Elle m'embrassa la joue et me serra encore rapidement dans ses bras avant de rejoindre Framal qui l'attendait à l'entrée de la chambre.

-Je vous rejoins dans pas longtemps, allez y. Les prévenais Mekra en s'installant à mes côtés.

Ils quittèrent la chambre par la suite en me lançant un dernier regard.

-Je veut savoir tous ce qu'il s'est passé Mekra, j'ai besoin de savoir.
-Tu ne veut pas attendre Demain? Tu es encore faible.
-Je ne suis pas faible, tu m'entend?
-Ok très bien. Il prit son souffle avant de me prendre la main. On est sorti de ton immeuble dans la direction inverse de cette voiture noir et au dernier moment ken s'est retourné et à couru vers chez toi après avoir aperçu un homme entrer dans l'immeuble, c'est le premier a s'être jeté sur lui, c'est aussi le premier a s'être jeté sur toi pour te réveiller mais tu étais déjà tombé dans ce léger coma.

Je le fixais dans le blanc des yeux, je ne savais pas quoi répondre à ca car j'étais profondément touché par son aveu. Ken avait été d'une grande aide ce jour là, et je lui en serrait toujours éternellement reconnaissante.

Jeux d'échecs - Nekfeu x Léonie Où les histoires vivent. Découvrez maintenant