Jeux d'échecs - Nekfeu x Léonie

-7-

Je me suis réveillée bien tard ce jour là, enfin je n'ai pas vraiment dormis, j'ai pleuré toute la nuit a repenser à ce passé qui me ronge intérieurement.

"Il y a des jours comme ça ou rien ne va. Le vide totale, ce jour où je me sens seule, incomplète. Ce jour où rien ne marche, rien ne va. Ce jour où je préfère être seule. Des jours comme ça où j'ai l'impression que le temps s'arrête, ce jour où je n'ai pas envie de manger où de faire quelques chose, je ne fais que me remettre en question.

Tout va mal, j'ai l'impression que la fin approche mais au contraire elle est encore bien loin. Même le ciel gris ne me fait sourire, même le soleil n'est pas de la partie. Le seule moment où je devrais être bien c'est le moment où j'entre dans la douche et que je laisse l'eau chaude détendre chacun de mes misérable muscle. Oui, dans ces jours ci je me sens misérable, pathétique, je me fais de la peine. Sous la douche entre les gouttes brûlante ruisselante le long de ma peau et la vapeur qui m'étouffe presque, je pense à ma vie, à ma misérable vie. Je me laisse glisser le long de la parois, les larmes se sont mélangé avec l'eau coulante."     *

Je sors de douche et m'enroule dans une serviette propre avant de retourner dans ma chambre en laissant dégouliner l'eau de mes cheveux trempés sur le carrelage. Je me laissa tomber dans mon grand lit, je ferme doucement mes paupières et inspire difficilement. Soudainement mon téléphone se mit a sonner, et automatiquement je décrochais.

_ Allô ?
_ Ah Léonie, ma chérie, comment va tu depuis la dernière fois? M'interrogea cette voie qui me terrorisait tant.
_ T... Thomas ?
_ Tu te souviens de ma voie, ma belle ?
_ Laisse moi. Crachais-je
_ Je te laisse tranquille encore un petit peu mais ne t'inquiète pas je reviens très bientôt mon amour.

Il raccrocha à nouveau me laissant terrorisé, recroquevillée sur moi même tremblante de peur.

Je vais mourir.

Je ne savais pas quoi faire, crier, appeler a l'aide, pleurer ou ne rien faire et l'attendre.

Je me laissais pleurer pour évacuer toute la peur qui sommeillais en moi secrètement. Je fermais doucement les yeux épuisé par cette peur.

***

J'entendis une petite voie m'appeler et j'ouvrais difficilement mes paupières.

-Léonie? Répond moi, Léonie...

Je tombais nez à nez avec Chloé, le visage apeurée.

-Chloé? Tu n'es plus chez Deen?
-Nan, il est déjà 17h, mais que fait tu là? Tu as pleuré ?

Je tournais la tête pour éviter son regard.

-Léonie...
-Il m'a appelé Chloé, je... je ne sais pas ce que je vais faire.

Je la fixais à nouveau, elle avait les mains plaquées sur sa bouche et une larme perlait sur le côté de on œil.

-Chloé, j'ai peur...
-Mais non, tout va bien se passer. Tenta-t-elle de me rassurer même si je savais bien qu'elle aussi avait peur.

-Je reviens, reste la...
-Tu va où? La questionnais-je
-Te préparer une tisane.

Je hochais la tête avant d'enfiler mon pyjama. Et je me recouchais dans ce grand lit qui me reposait tant. Chloé revint quelques minutes plus tard avec deux tisanes fumante. Elle s'installa à mes côtés et me serra contre elle. Je sentais son corps frêle trembler contre le miens, mais je ne disais rien, par peur de crever cette bulle de confort que l'on venait de bâtir.

-Je t'aime Léonie. Pleurnicha-t-elle.
-Je t'aime Chloé. Je lui répondais la voie tremblante.

***

Le lendemain on se fit réveiller par les rayons dès soleil qui pénétrais dans ma chambre plongé dans la peur.

-Bonjour Léni'.
-Bonjour Clo'.
-Bien dormi?
-Oui. Mentais-je

Elle se leva et chercha dans mon armoire quelques chose à se mettre sur le dos avant de sortir sur mon petit balcon, sûrement pour fumer. Quand elle fut sorti je me relevais et attrapais mon téléphone.

"Léonie, je veut te voir aujourd'hui, tu as intérêt à me répondre. Mekra."

Je soufflais avant de l'appeler.

_ Allô?

Quand j'entendis sa voie grave je ne put m'empêcher de sourire.

_ Salut Mekra.
_ Léonie, je suis là dans moins de dix minutes, sois prête, je dois te parler.

Je ne pu répondre, je n'avais aucune idée de quoi voulait-il me parler, et j'avoue que j'en avais un peu peur.

Chloé rentra à nouveau et se dirigea vers moi pour me prendre dans ses bras.

-Mekra va débarquer très bientôt.
-D'accord pas de soucis. Qu'est-ce qu'il veut?
-J'en sais rien....

La sonnerie retentit dans l'appartement, je me dirigeais aussitôt vers la porte pour lui ouvrir.

-Tu as eu un appel hier soir? Me demanda-t-il à peine la porte ouverte.
-Je... non.
-Ne me mens pas, répond moi.
-Oui...
-Merde.
-Entre... je lui dit en le laissant entrer

Il avança dans le salon et au lieu de s'assoir il tourna en rond dans la pièce comme une lion en cage.

-Mekra...
-Je vais retrouver ce fils de pute et je vais l'achever. Commença t il a s'emporter
-Mekra, s'il te plaît calme toi.
-IL A PAS LE DROIT DE TE TOUCHER PUTAIN! Gueula-t-il
-Mekra calme toi. Le prévenu une autre voie.
-Nek tait toi, tu ne sais pas de quoi on parle. Lui fit Mekra en s'avançant vers lui.

Je restais immobile au milieu de la pièce, je ne savais pas ce que je devais faire, par la suite Framal arriva accompagné de sneaz.

-Que se passe-t-il ici ? Demanda Framal en arrivant.
-Ce fils de pute sort de prison. Fut Mekra en tentant de rester calme.
-C'est une blague? M'interrogea Framal.
-Il est déjà sorti, il m'a appelé. Je murmura presque.
-Vous parlez de qui? Questionna ken.
-Thomas.

Tous le monde se tu et me fixa pendant que moi j'essayais de rester calme. Je respirais fort pour éviter de faire une crise d'angoisse, je le dirigea vers le canapé où je m'installa maladroitement. Mekra vint s'assoir à côté de moi et passa un bras au dessus de mes épaules avant de m'attirer contre lui.

-Ca va bien se passer, je suis là, et les autres aussi.

J'enfouissais ma tête dans son sweat en inspirant sont odeur.

-Je te l'ai dit des millions de fois, mais sache que t'es ma petite sœur et jamais je laisserais quelqu'un de toucher ou te faire du mal, tu m'entend? Personne.

Je sentis la main de fram attraper la mienne et la serrer avant de déposer un baiser sur mes doigts tremblants.

-On est là pour toi Nini.

Je leurs souriais difficilement.