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J'étais complément stressé et perdu depuis quelques jours, je passais ma journée enrouler dans la couette, sur le canapé ou sur le lit, mon brun passait sa journée à m'observer d'un œil inquiet quand il restait à la maison, il m'avait souvent demandé ce qu'il m'arrivait et à chaque fois je lui répondais simplement que je n'avais juste pas le morale. J'étais assise sur le grand canapé gris fixant la télé éteinte, me posant d'innombrables questions quand il vint s'assoir à mes côtés.

-J'aime pas te voir comme ça bébé... murmurait-il en m'embrassant la joue.

Je le repoussais délicatement à l'entente de ce surnom et je fermais doucement les paupières.

-Ken, est-ce.... est-ce que tu m'aime vraiment? je demandais.
-Bien sûre, pourquoi tu me demande ça?
-Tu pense que l'on peut se supporter encore longtemps?
-Je pense bien oui... Mais qu'est-ce qu'il y a ? Répond moi... Insista-t-il

À présent, je fuyais son regard et je me levais tous en marchant vers la grande baie vitrée de son grand appartement que je partageais avec lui depuis quelques mois a présent. Il me rejoignit et se plaça à mes côtés tous en soufflant du nez, sûrement inquiet de mon état dans lequel j'étais depuis quelques jours.

-Tu te souviens quand j'ai fait mon analyse au labo la semaine dernière, quand le médecin ne prévoyait rien de bon ? Je demandais subitement.
-Oui, j'étais au studio toute la journée avec Idriss et Hakim.

Je soufflais longuement avant d'encrer mes yeux apeurés dans les siens tout aussi perdu.

-J'ai eu les résultats... Dis-je difficilement.
-Comment ça?
-J'ai peur, ken.

Il fronçait les sourcils tout en essayant de me rassurer, il enroula ses bras autour de mon corps tremblant et enfuit sa tête dans le creux de mon cou.

-Je ne voulais pas, pas maintenant. Pleurnichais-je comme une gamine.

Il déposait une multitude de baiser dans mon coup tout en frottant mon dos afin de me calmer.

-C'est rien, tous ce passera bien, je suis la, je serais toujours là, pour le meilleur et pour le pire. Dit-il
-Je suis pas sure de pouvoir supporter ça.
-Mais je serais la pour t'aider, on ne vivra certainement pas la chose de la même manière, mais je serais toujours la.
-Tu es sure de le vouloir? Je demandais la voie cassée.
-Mais bien sure, je t'ai promis d'être la pour n'importe quels moments.
-Ça va changer notre quotidien ken.
-Pas tant que ça.

Je me reculais légèrement tout en fronçant les sourcils.

-Mais de quoi tu parle? Je demandais.
-Ta maladie.

Je collais ma main à mon front tout en soufflant.

-Tu ne m'as pas compris ken, je ne suis pas malade, enfin... Ce n'est pas une maladie ce que j'ai. Je suis juste plus seule.
-Comment ça?
-Je suis plus seule... dans mon corps... expliquais-je.
-Quoi?
-Mais t'es vraiment qu'un imbécile ma parole! je criais presque. Je suis enceinte ken, je vais avoir un bébé! Tu va être papa.

Je le vis se reculer et tomber assis sur le canapé derrière lui le regard vide, il passait une fois sa main dans les cheveux, puis sur le visage avec une extrême lenteur.

-Tu n'en veut pas c'est ça? Je demandais perdue.

Il avait l'air toujours aussi perdu, fixant le vide et il levait les yeux doucement vers moi.

-On va avoir un bébé? Demandait-il

Je hochais doucement la tête en fixant ses yeux qui se mirent à scintiller soudainement.

-Je vais être papa...

Il se leva et me pris aussitôt dans ses bras sans me lâcher en embrassant inlassablement, mon visage, les lèvres, mon cou, tout en descendant vers mon ventre.

-On le garde n'est-ce pas?
-J'avais peur que tu n'en veuille pas. Je souriais timidement.

Tout en détaillant mes yeux et mon ventre il souriait, son sourire était bien plus intense que d'habitude.

-Tu me rend heureux et fou à la fois, Léonie Rossi...

***

Assise dans la salle d'attente, je triturais mes doigts long et fin, jouant avec mes ongles et détaillant chaque parcelles de mes mains, le brun à mes côtés, plaça sa main droite sur les miennes tout en souriant.

-Ne stresse pas Bébé. Tout ira bien. Soufflait il en m'embrasant la tempe.
-J'ai envie que le bébé aille bien, et puis j'ai peur pour l'accouchement...
-Mais c'est encore loin!
-Mais c'est pas toi qui va souffrir le martyr, t'a jamais eu t'es règles toi en plus! Je te jure que je vais te mordre jusqu'au sang quand je sortirais ton fils ou ta fille de mon anatomie!

Il sourit bêtement tout en basculant sa tête en arrière.

-Qu'est-ce qu'il y a encore?
-"Ton fils ou ta fille" Citait-il.

Il se foutait littéralement de ma gueule et j'étais vraiment stressée pour les moments à venir, je m'étais longtemps questionner sur notre couple et même si je l'avais souvent ignoré et caché, j'aimais ken, j'aimais sa personnalité et sa façon d'agir. Sa façon de savoir ce qui me fait plaisir et meme ce qui me détruit, il me connaissait gomme personne d'autre et il savait toujours quels gestes me réconfortais quand je n'allais pas bien. Il était mon âme sœur et ça, j'en étais persuadée.

-Mme Rossi et Mr Samaras? Nous interpella la gynécologue.

Je me levais en même temps que Ken et mon cœur se mit a battre de plus en plus vite, ma tête tournée et mes mains devenaient affreusement moites.

-Suivez-moi je vous prie.

On la suivait jusqu'a dans une petite pièce entièrement blanche où se trouvait un fauteuil une chaise et la Fameuse machine.

-Installez vous.

J'obéissais et je m'installais en enlevant mon haut pour seulement rester en soutien-gorge et je vis le brun loucher sur mon décolleté.

-Installez vous monsieur, vous êtes le père je présume?

Il relevait la tête vers la femme et je vis la panique dans son regard avant qu'il réponde seulement un timide «Oui, c'est bien moi»

-Je me présente, je suis Mme Salles, la gynécologue qui suit votre conjointe, je vais suivre l'évolution de votre enfant, et donc aujourd'hui nous allons effectuez la première échographie, vous êtes près ?
-Je pense oui. Dit-il presque panique.
-Ca ira, ne vous inquiétez pas. Fit elle en riant. C'est votre premier bébé, c'est normale de paniquer.

Elle commença à faire toute la procédure et très vite elle s'arrêta sur un endroit du ventre avant de m'interpeller.

-Le voila le petit bout.

Je levais les yeux vers l'image qui affichait un petit être qui se trouvait être dans mon ventre, c'était mon bébé, notre bébé. Je relevais les yeux vers le brun à mes côtés, les yeux rivés et bloqué que l'image en noir et blanc, ses yeux brillaient et ses lèvres étaient pincés, il croisa enfin mon regard et se mit a sourire de toute ses dents.

-Tu va quand même pas pleurer? Dit-il en souriant.
-La ferme le nain, je pleure si j'en ai envie.

Il passa son pouce sous mes yeux et essuya quelques larmes de joie.

-C'est notre bébé... Je murmurais en restant obnubilé par l'écran qui affichait mon enfant.

Jeux d'échecs - Nekfeu x Léonie Où les histoires vivent. Découvrez maintenant