Chapitre 45

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Point de vue : Omniscient

- Louis ? Louis ! Il hurlait.

L'homme appelait son fils dans la toute la maison. Normalement, celui-ci devait déjà  être rentré. Depuis longtemps même. Mais ce n'était pas le cas. Louis n'était pas rentré ce soir là. Pourtant, son père l'avait prévenu.

En colère, le père aux cheveux gris, brisait plusieurs vases. Ce qu'avait fait son fils ce soir là, lui torturait l'esprit. Il s'était étalé sans but sur le canapé, et pianotait son téléphone en attendant une réponse.

Les heures passaient, sans nouvelles de Louis. Il essaya même de contacter son ex-femme, mais celle-ci n'avait pas de nouvelles non plus. Son cœur battait au fond de lui. Était-ce de sa faute si son fils se portait disparu ? Pour simplement lui avoir retiré son téléphone ? C'était impossible.

Mark voyait dans les yeux de son fils qu'il avait changé. Depuis qu'il était soit-disant en couple avec ce Zayn. Le père est persuadé que c'était le métisse qu'il n'a pourtant croisé qu'une seule fois dans un fast-food, qui était la cause de tous les problèmes de son enfant.

La nuit, il n'avait pas réussi à dormir. Son absence le préoccupait trop. Après tout, Louis était dans cette période là que l'on appelle l'adolescence, non ? Même si ce n'était pas une excuse, Mark avait bel et bien vécu aussi dans cette période là. Rebelle, il menaçait ses parents de quitter la maison lorsqu'ils ne voulaient pas acheter ce qu'il voulait.

Le père regrettait amèrement ces années où il n'avait pas su voir la tristesse dans le cœur de ses parents. Lorsque son père les avait quitté sa mère et lui, il s'était senti misérable. Impuissant, il s'était juré de le venger. De tout faire pour que sa femme vive dans un confort que lui-même n'aurait pas pu lui donner.

Il avait travaillé à s'en arracher les cheveux pour pouvoir financer ses études. A la fin, le travail s'en était rendu utile. Il dirigeait à présent une grande entreprise portant son nom, et voyageait aux quatre coins de la planète pour pouvoir offrir à son fils le mieux qu'il puisse recevoir.

Malheureusement, Louis n'était pas de cet avis. Lui, préférait discuter avec ce fameux inconnu qui l'avait contacté via son téléphone. Cet adolescent de son âge, formait à lui seul, le monde dont Louis avait toujours rêvé, mais pourtant, ce monde n'était pas parfait.

Certes, comme toute humanité, le fumeur avait des défauts. De nombreux défauts. Il se cachait même derrière des lunettes brumées, pour ne pas qu'on puisse appercevoir la colère dans ses yeux.

*

Déambulant dans la rue, Louis peinait à ouvrir les yeux. Il devait être dans les heures du matin et il n'était toujours pas rentré. Ses cheveux étaient sauvagement décoiffés, et quand il passait la main dedans, les petites mèches retombaient aussitôt. Il était fatigué, il n'en pouvait plus. Les coups qu'il avait reçu avant ne l'avait pas éparniés.

Louis s'était battu.

Point de vue : Louis

- Aïe...

Encore une fois, je marchais à m'en faire mal au pied, et pourtant j'étais encore à dix minutes de marche de la maison. J'étais exténué, et cette journée ne m'avais pas du tout aidé.

Zayn s'était battu avec Harry, et celui-ci lui avait nonchalemment écrasé la tête contre la table. Le métisse avait mal, mais ne le montrait pas. Tout ce qu'il voulait, c'était se venger. Et c'est sur moi qu'il l'a fait.

Dès la sortie des cours, il m'a plaqué contre le mur. Il s'était sûrement drogué vu la tronche qu'il tirait, et il empestait l'alcool. J'ai bien fait à ce moment-là de l'avoir quitté quelques jours plus tôt, car il venait de me décocher une droite en plein visage. Je m'étais écroulé au sol.

- Qu'est-ce que tu fous, Tomlinson ? Relève-toi, bordel !

Il écrasait sa semelle contre mon ventre, je gémissais, j'avais mal. Mais c'était surtout le fait que ce soit Zayn qui m'avait le plus détruit.

Ses potes sont arrivés, et il m'ont achevés. Mon cœur me faisait terriblement souffrir, pendant quelques heures je ne pouvais plus bouger. À ce moment-là, je n'avais pas vu Harry m'observer. Il n'était tout simplement pas là. Lui d'habitude qui m'épiait à mes moindres faits et gestes, avait dégarpit à grandes enjambées.

L'écran de mon téléphone affichait deux heures. Au bout de quelques minutes de plus, je voyais enfin le nom de ma rue. Je souriais comme un débile, et me dirigeais le plus rapidement que je le pouvais vers la lumière que mon père avait laissé allumé.

Une fois entré, j'enlevais mes chaussures et montais les marches quatre par quatre en chaussettes jusqu'à la chambre de mon père. Il dormait comme un loir. Quand je m'approchais doucement jusqu'à lui, sa respration grave et profonde me faisait sourir. Lui qui était si fatigué, il avait dû m'attendre toute la nuit. Je déposais un baiser sur son front et quittais la chambre direction la salle de bain.

L'eau chaude sur ma peau me fait le plus grand bien, et j'enfilais simplement un boxer et un tee-shirt basique avant de me glisser sous les draps.

Dead End (Terminé)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant