Eldarya ~ Umbretus

¥ XXXIV ¥ Une belle voix.

Il s'approche de moi, mais pas avec un sourire complice, non, avec un sourire malsain.

"Pour ça, me disait-il avant de me pousser de cette falaise."

Même dans le vide, je pouvais apercevoir ce sourire sadique, qu'il m'a laissé révéler que maintenant.

Fin du flashback.

À partir de ce moment, je n'avais pas eu le temps de réfléchir à ce qu'il m'arriverais. Le noir m'avait déjà emporté, comme maintenant.

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Je me lève, difficilement. Ouvrant les yeux, je constate que je suis sous la terre, car le plafond est constitué de ça. Devant moi, se trouve un mur fait d'argile. Il y a très peu de lumière, mais cela ne me dérange pas, j'ai toujours su voir dans le noir.

Paniquée, je me retourne. Je suis soulagée de voir, Nevra, seulement inconscient. Je m'approche de lui et observe sa blessure, le sang est sec. Sortant ma bouteille d'eau de mon sac, j'en imbibe sur la grosse déchirure et enroule, une nouvelle fois, un bout de tissus de mon tee-shirt.

Mais, pendant que je le soigne, je me surprends à penser. Comment avons-nous pu survivre alors que nous étions en haut d'une falaise ? Ma magie n'a pas pu répondre à mes attentes, en essayant de faire un portail de téléportation. J'en ai trop utilisé ces derniers temps, et le cristal qui s'est brisé ne me facilite pas la tâche.

Un grognement me sort de mes réflexions, c'est Nevra. Il examine les alentours, et lorsque son regard se pose vers moi, il semble... Accusateur.
"Qu'est-ce que tu fais ?, me dit-il désagréablement en me montrant la main posée sur sa blessure, de son menton.

-Je te soigne, dis-je comme si c'était logique.

-C'est bon, maintenant. Pose ta main autre part, il dit en dégageant cette partie de mon corps et en se levant difficilement.

-Qu'est-ce qu'il t'arrive, Nevra ?, je dis surprise par son changement soudain."

Il ne me répond pas, récupère son sac, et s'avance dans l'espèce de grotte où nous sommes. Je marche derrière lui, gardant des distances, se disant qu'il en a peut-être besoin.

Il s'arrête, devant trois chemins. La droite, la gauche et le milieu semble être identique.

"Qu'est-ce que tu attends ?, dit-il en se tournant vers moi.

-Ce que j'attends ?, lui demandais-je incrédule.

-Oui, pour me montrer le chemin. Traîtresse, crache-t-il."

Je le regarde, trop surprise. Mon regarde scrute les yeux du vampire, essayant de décrypter une pointe d'humeur. Il est beaucoup trop sérieux pour que ce soit une blague.

"Tu es toujours sur ça, lui dis-je presque en criant.

-Non, il y a eu des moments où je te faisais confiance !, il se défend.