Réplicateurs : bestioles qui vous font détester l'avancée technologique. Dévorent tout sur leur passage, y compris les êtres humains en se "mêlant" à eux (résultat fort peu agréable pour les yeux). Ressemblent à s'y méprendre à des araignées, ce qui n'ajoute pas des points à leur capital sympathie. Dans leur forme évoluée, se font passer pour des gentils qui veulent aider les humains alors que leur seul but est de les DÉTRUIRE.
Ce chapitre a été originellement publié à l'occasion de la journée de lutte contre les LGBTphobie. Et je me suis dit que je pouvais illustrer quelque chose d'important avec cette histoire. Parce que comme vous le savez, mes personnages se détestent. C'est de la biphobie intériorisée. Et peut-être que vous aussi, vous êtes confronté à ça. Peut être que vous vous détestez aussi. Alors, même si ce n'est que quelques mots mis sur un écran, j'avais envie de vous dire que comme Samuel et Curtis, vous êtes aimé.e.s. Par moi, en tout cas. Vous êtes totalement légitimes, et je vous envoie plein de coeurs de toutes les couleurs.
🌈🌈🌈
Lorsqu'il se recule légèrement, je meurs d'envie de poser mes mains sur son visage pour le calmer et lui signifier que je suis là pour lui. C'est ce que l'histoire avec Valentin m'a inculqué. Lorsque les personnes à qui on tient ne vont pas bien, il faut mettre sa propre peur de côté et leur montrer tout le soutien possible — à la limite de la décence, bien entendu. Mais dans le cas de Samuel, j'ai trop peur qu'il réagisse mal et qu'il me repousse, alors je me contente de lui sourire.
— Merci d'être venu aussi vite, murmure-t-il du bout des lèvres.
— Je suis... je suis là pour toi. Alors si tu as besoin de moi, je débarque. Est-ce que... est-ce que tu as envie de me raconter ce qui s'est passé ?
Il hoche la tête et il me propose d'un geste qu'on se mette assis directement au sol, sur l'herbe derrière le vestiaire. Le mur nous sert de dossier, et on croise tous les deux nos pieds en tailleur. Forcément, dans une position pareille, nos genoux se touchent. Je fais semblant de m'en moquer, et me focalise sur le blond. Il a posé la tête contre le crépi, les yeux vers le ciel.
— Ce que je vais te raconter va très certainement te briser le cœur. Je suis désolé, mais j'ai besoin d'en parler avec quelqu'un, et tu es le seul qui ne me jugera pas. Tu es le seul qui m'écoutera.
Je hoche la tête, et je continue à sourire.
— Pendant les vacances, il n'y a pas que toi que j'ai vu. J'ai aussi eu rendez-vous avec Daisy. On s'est croisé en ville, on a bavardé dans le salon de thé de notre premier rendez-vous. Le soir même, on a discuté par messages. C'est elle qui m'a demandé de la retrouver, quelques jours plus tard, chez elle. Quand j'ai sonné, elle avait l'air perdue. Elle avait de gros cernes sous les yeux, comme si elle était malade. Il s'avère qu'elle était rongée par la culpabilisation. Qu'elle recommençait ce qu'elle avait fait avec moi. Avoir un autre garçon en tête alors qu'elle sort avec quelqu'un.
— Et ce garçon, cette fois-ci, c'est toi.
Oui, en effet. Je peux parfaitement entendre mon cœur se briser dans ma poitrine. Parce que je vois totalement venir cette histoire. C'est gros comme une maison. Il va m'annoncer qu'il s'est remis avec la jeune femme, et qu'il veut me garder comme meilleur ami. Je me prépare psychologiquement à oublier le goût de ses lèvres sur les miennes.
— Oui. C'est moi. Au bal, elle était avec quelqu'un de plus âgé que nous. Il s'appelle Callahan, et travaille dans une boutique de fleurs.
Mes yeux s'écarquillent. Je connais très bien ce prénom. C'est le grand frère d'Eliot. Un modèle pour lui, et quelqu'un de très sympathique. Lorsque j'ai complètement foutu en l'air mon amitié avec le japonais, perdre sa famille a été presque aussi douloureux.
![](https://img.wattpad.com/cover/87516623-288-k470469.jpg)
VOUS LISEZ
Ciel d'hiver [BxB]
Novela JuvenilCurtis est un con depuis qu'il a dix ans. Trahissant son meilleur ami pour intégrer le groupe des enfants populaires (sans succès), il a tout fait pour rentrer dans les cases que lui impose la société, quitte à nier sa propre identité. Mais bien mal...