Juin - 3 / TW

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Dolores Ombrage est un personnage capable de vous faire détester le rose à tout jamais. Tout comme les chats, si mes souvenirs sont bons (je ne suis pas une grande férue d'Harry Potter, je lui préfère les sagas de science fiction, comme vous avez pu le voir au début de ce livre). Elle est effrayante au possible, et ce n'est pas comme ses deux comparses méchants des chapitres précédents. Elle n'utilise pas spécialement ses pouvoirs pour être méchante, mais sa rigidité d'esprit. Je ne sais pas vous, mais ça me fait penser à une certaine personne de l'univers des Cieux dont le prénom commence par J...

TW : Sexe 

Je me suis éclatée à écrire ce chapitre, vraiment. Peut-être parce que je suis plus à l'aise maintenant, je ne sais pas. Je suis désolée de ne pas publier de chapitre à la suite de celui-ci pour les personnes qui n'aiment pas le citron. J'ai eu un week-end assez chargé, et j'étais vraiment focalisée sur la correction de Ciel d'été (oui, et peut-être aussi sur la rédaction d'un petit bonus un peu...acide) 


— Ouvre le vide-poche. Je ne peux pas moi, me dirige Curtis.

— À vos ordres, capitaine. J'ai l'impression de me faire piquer la place. Je comptais bien prendre la tête de notre farandole des desserts.

Il pouffe contre moi, alors que je suis penché vers le vide-poches. Je fouille un peu, et je déniche une boîte tout à fait intéressante.

— Je vois que je ne suis pas le seul à avoir eu des idées mal placées.

— Je te raconterais l'histoire plus tard. J'ai peur que ça casse l'ambiance. Et ça me ferait clairement chier, si tu veux mon avis.

Je pioche tout d'abord dans la boîte, avant de fixer Curtis, qui me détaille comme s'il allait me manger. Il a l'air plein d'énergie. Bonne nouvelle, moi aussi. Je prends donc tout le paquet, et j'ouvre la porte-passager. Le froid me mord la peau, alors qu'il fait plutôt bon. Nous avons créé un cocon de chaleur dans l'habitacle, et la température n'est pas près de redescendre. Il en est même hors de question.

Curtis est plus rapide pour se placer sur la banquette arrière, et il s'y allonge de tout son long. Oh, il veut me faire languir ? Mauvaise idée. Je suis très réactif à ce genre de pose. Pire, il se met même à ronronner pour m'attirer entre ses bras.

— Tu prends les rênes, c'est ça ? glisse-t-il alors que je m'allonge à moitié contre lui.

La voiture n'est pas très spacieuse, et il a vite fait de caler son dos contre la fenêtre, qui a été heureusement fumée par l'acheteur du véhicule. Je n'aimerais pas qu'on nous observe en passant sur le parking. Nous avons beau être au fond, et camouflés par le restaurant en lui-même, il y a toujours cette petite part de risque. Ça me plaît, et ça m'inquiète en même temps.

— J'suis désolé pour le strip-tease, mais tu vas devoir t'en passer.

Je pouffe contre son cou, en le sentant très bien se débattre avec ses beaux mocassins. Moi aussi, j'essaie de jouer de mes pieds. Nous nous débarrassons de nos chaussures et nos chaussettes en vitesse, et nous nous fixons, les yeux luisants.

Je reviens contre ses lèvres pendant qu'il s'attaque à la boucle de ma ceinture. Ses doigts sont agiles. Ou habitués. Ou carrément les deux. La chaleur navigue sur ma peau, et ça fait réagir une certaine partie de mon anatomie. Même si beaucoup de personnes trouvent ça complètement débile, j'adore lorsqu'on se déshabille l'un l'autre. J'ai beau commencer à bien connaître ce corps, j'ai parfois l'impression de le redécouvrir. Par exemple, aujourd'hui, il est dans une position que je n'avais jamais vue. Je l'observe sous toutes les coutures, pour me la graver dans l'esprit. Sauf que la lumière s'éteint subitement, nous plongeant dans le noir.

Ciel d'hiver [BxB]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant