Goa'ulds : larve extraterrestre qui vient se loger dans le ventre de ses victimes et qui prend le contrôle de sa personne. Fait briller les yeux comme des spots lumineux, et donne une voix de ténor. Se prend pour un dieu, littéralement. Semble avoir une sérieuse passion pour la mythologie égyptienne et se déplacent dans des vaisseaux spatiaux en forme de pyramide géante. (vous pensiez galérer avec les méchants de Star Wars ? Je vous présente ceux d'une de mes séries de science fiction préférée, Stargate)
Je reprends lentement mon souffle de toute cette activité. Mes yeux cherchent ceux de Samuel, et je tourne la tête vers lui. Comme avant de se lever, il fixe le plafond avec le miroir. J'avoue ne m'en être même pas intéressé. Je ne pouvais pas, dans la position dans laquelle j'étais. J'appuie un doigt sur sa joue et je demande.
— Tout va bien ?
Il ne me regarde pas, et semble chercher ses mots. L'appréhension revient frapper mon cœur, et j'ai soudainement froid, alors qu'il y a moins de deux minutes, je crevais de chaud.
— Sam, si c'était nul, tu as le droit de me le dire. Ça ne fait rien, je ne vais pas te faire la soupe à la grimace.
J'utilise cette expression à chaque fois que quelqu'un boude pour lui arracher un rire. Mais là, ça ne marche pas le moins du monde. Pire, j'aperçois des larmes sur le visage blanc de Samuel. Mon appréhension se transforme en réelle peur, et je suis figé dans ma position. En temps normaux, je lui aurais essuyé l'eau, et je l'aurais pris dans mes bras. Mais mon instinct me dit que ce n'est clairement pas la bonne solution. Parce que c'est à cause de moi qu'il se sent si mal.
— Samuel...parle-moi, je t'en supplie. Ne reste pas dans ta tristesse tout seul.
— J'pensais...j'pensais qu'ils arriveraient demain. Que j'aurais la fin de la nuit pour profiter.
— Quoi donc ? Qui sont ces ils ?
Il se tourne vers moi, et je découvre son visage transformé par le chagrin. Il ne sanglote pas, mais ne fait rien pour essuyer ses pleurs.
— Les regrets.
Il me fixe en m'annonçant ça. Il me fixe avec tout le sérieux possible, et je m'effondre sur place. On vient de coucher ensemble, c'était bien et il regrette. Ça me flingue complètement le cœur.
— Je...je vais me laver.
Alors je fuis. Je fuis pour qu'il ne me voie pas fondre en larmes. Je fuis pour pleurer, comme les éléphants qui se cachent pour mourir. Mon cœur palpite dans ma poitrine, et pas parce que je me sens incroyablement bien entre certains bras. Mais parce que je viens de me prendre une immense claque.
Je me fiche qu'il soit passé quatre heures du matin, je saute dans la douche et je me laisse aller aux sentiments qui m'envahissent. Je pleure tout mon soûl sous l'eau chaude, qui me lave de toutes les sensations que j'ai pu ressentir. L'envie laisse place à la tristesse, le désir au dégoût et le plaisir à l'aigreur. Mes yeux coulent tant qu'ils peuvent, et je me frotte le corps comme si j'essayais de chasser chaque sensation que j'ai pu avoir. Comme si j'essayais de chasser les baisers, et les touchers. Je n'en ai pas envie, mais ça fait trop mal. Parce qu'il regrette et que j'aurais voulu continuer. Parce que je ne suis qu'un coup d'un soir — je pense qu'il refusera de me revoir après ça — et que je pensais que c'était le début de quelque chose. Parce qu'il se déteste et que je commence à l'aimer.
En sortant de la douche, j'essaie d'être le plus neutre possible. De ne laisser rien paraître. Mais c'est compliqué. J'ai peur qu'en voyant son regard posé sur moi, je me remette à pleurer. On pourrait croire qu'avec mon comportement de méchant de service, je ne ressente rien quand on me blesse. Mais lorsque Valentina rompu avec moi, j'ai été mal pendant des semaines. D'abord contre lui, puis contre moi, parce que si j'avais accepté de le prendre dans mes bras et de le consoler, je n'aurais pas été dans cette situation. Là, c'est encore pire. Parce que j'en veux à mon coeur d'être aussi accroché à quelqu'un que je viens de rencontrer. Je ne connais pas sa couleur préférée, ni même sa date de naissance. Mais je me sentais bien avec lui. Et à cause de ce qu'on a fait, tout va se casser la gueule.
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Ciel d'hiver [BxB]
TeenfikceCurtis est un con depuis qu'il a dix ans. Trahissant son meilleur ami pour intégrer le groupe des enfants populaires (sans succès), il a tout fait pour rentrer dans les cases que lui impose la société, quitte à nier sa propre identité. Mais bien mal...