« Qui est la personne qui t'a ramenée, tu m'as dit être chez une amie et voilà que je découvre que c'est un garçon qui te ramène. Chez qui était-tu en réalité Aurore Déborah Maria Vasquiez ? »
- Et mince, généralement c'est mauvais signe quand il prononce mon nom en entier... pensa-t-elle avant de lui répondre. Je te l'ai dit, j'étais chez une amie.
- Arrête de me mentir j'ai bien vu que c'était un homme avec toi dans la voiture.
- En effet, c'est son frère qui m'a ramené.
- Tu m'avais pourtant affirmé qu'aucune de tes amies n'avait de grand frère...
- Oui mais celle-ci tu ne l'as connais pas, c'est une amie que je me suis faite au lycée.
- Hum hum...
- Bon je vais monter dans ma chambre me coucher. »
Elle se dirigea vers l'escalier pensant que son mensonge avait fonctionné, « je déteste mentir mais là j'étais obligée, je me serais faite tuer... » se dit-il pour se rassurer. Seulement alors qu'elle s'apprêtait à monter la première marche, il l'interpela de nouveau. Finalement, elle n'était peut-être pas aussi crédible qu'elle le croyait.
« J'espère pour toi que tu es sincère car si j'apprends que tu as passé toute une après-midi en compagnie d'un garçon, cela risque de chauffer pour toi Aurore Vasquiez...
- Oui papa.
- Et tu peux redescendre, nous allons manger.
- Je n'ai pas faim, bonne nuit.
- Tu viens quand même à table.
- Oui..., répondit-elle en soufflant.
- Ne me parle pas sur ce ton, je suis ton père.
- Désolée, j'arrive, je vais me mettre en pyjama. »
Elle monta dans sa chambre, énervée de l'altercation qu'elle venait d'avoir avec son père. Elle ouvrit la porte et se retrouvai face à ses murs lilas où régnaient quelques posters de ses artistes préférés. La chambre était bien rangée, comme d'habitude, il faut dire qu'Aurore est une personne très organisée et un peu maniaque, il ne faut pas trop lui en vouloir. Le lit était situé dans un enfoncement de sorte qu'en entrant on ne le voyait pas immédiatement. Il n'y avait d'ailleurs pas jeter un coup d'œil. Elle poussa les portes en bois verni coulissantes de son armoire et sélectionna une tenue de nuit. Elle s'assit sur son lit et alors qu'elle était encore dans ses pensées, une voix surgit dans son dos.
« Cela lui passera.
- Ahhh !!!! s'écria la jeune fille.
- Ne cries pas si fort, il va nous entendre.
- Mais mais, qu'est-ce que tu fais là ? Comment tu es entré ?
- Chut.
- Pardon.
- C'est pour toi que je dis ça. Je suis entré par la fenêtre, en parlant de ça tu ne devrais pas la laisser ouverte quand tu n'es pas là, conseilla Lucas.
- Oui c'est vrai, j'avais oublié de la fermé. Mais pourquoi tu es ici.
- J'avais envie de te voir.
- A cet heure ?
- Il n'y a pas d'heure pour rendre visite à celle qu'on aime.
- Tu es mignon... Tu sais que cela fait même pas dix minutes que nous nous sommes quittés.
- Dix minutes de trop. Je ne peux supporter de me trouver loin de toi aussi longtemps.
- Je t'aime mais là si mon père tu vois ici on pourra réellement signer mon arrêt de mort. Au fait je te lègue Léo dans mon testament.
- Léo ?
- Oui mon gros ourson en peluche.
- Ah, eh bien merci mais si tu veux bien, je préférerais t'avoir toi en vie que ton doudou.
- Ce n'est pas un doudou, je suis grande quand même.
- Ah oui et c'est quoi alors ton punching-ball ?
- Ah ah ah, très drôle...
- Cela lui passera sa peur que tu rencontres des garçons.
- Tu crois parce que moi je n'en suis pas sûre.
- Il sera bien obligé de l'accepter à un moment donné.
- Oh non... Même quand je serais majeure, je suis sûre qu'il trouvera le moyen de m'empêcher d'être en couple.
- Je comprends son inquiétude. A mon époque, il n'y avait pas autant de flirt qu'en ce moment, quand on était en couple c'était forcément par amour véritable ou alors c'était pour de l'argent. Il y avait bien plus de respect des garçons envers les filles. De plus nous n'avions pas autant de libertés et les sorties n'étaient jamais prévues le soir.
- J'avais oublié que t'étais un vieux.
- Un vieux peut-être mais beau comme un dieu et qui pourrait te tuer une seconde s'il le souhaitais.
- Vantard !
- Aller tu ferais mieux de descendre, ton père t'attend et il va finir par se demander ce que tu fais.
- Je t'aime, tu seras là quand je reviendrais ?
- Si tu le souhaites.
- Oui.
- Alors c'est d'accord, je t'attends princesse. »
Elle descendit pour mettre la table et manger. Bien sûr elle dût subir l'interrogatoire de Sylvain sur la raison, il lui demanda pourquoi elle avait mis tant de temps à venir. S'il connaissait la vérité... Enfin, après le repas elle rejoignit son « prince ». Elle avait besoin de parler avec lui. C'est ce qu'il firent pendant presqu'une heure avant qu'elle ne s'endorme. Elle sentit son corps se détacher du sien puis entendit la fenêtre se refermée. « Est-ce qu'il partit dormir, je ne lui ai pas demandé si les vampires dormaient également ou alors il est parti chassé... » se dit-elle. Elle préférait ne pas y penser, le plus important c'est l'amour qu'il y avait entre eux. Alors qu'elle venait tout juste de s'endormir, une musique la réveilla brusquement. C'était "Uptown Funk", la chanson de Marc Ronson et Bruno Mars, sa sonnerie. Elle décrocha avant de réveiller toute la maison, c'était Cassia.
« Allô ?
- Aurore, il faut que tu viennes, ce... ça ne va pas bien du tout... je... ma mère... elle... »
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Bite Me If You Dare
VampireAvant il n'avait d'autre mot pour se décrire que monstre, il vivait dans l'obscurité de sa sombre nature, une nature qu'il n'avait pas souhaité. Avant elle ne vivait que dans ses rêves, prisonnière de la dure réalité de la vie. Elle était timide, bo...