Bite Me If You Dare

Chapitre 39 : Londres

« je m'appelle... »

- Je m'appelle Simon, reprit l'homme après une courte pause.

- Simon Seveness ?! S'exclama Cassia

- Et oui pourquoi il y a-t-il un problème avec mon prénom ?

- Oh non pas du tout, n'allez-pas vous méprendre, c'est seulement qu'une fois abrégé cela donne S.S., dit Cassia en se retenant de rire.

- Je ne vois pas le problème, répondit Simon.

- Les S.S. étaient de terribles soldats nazis entre 1925 et 1945, c'était l'abréviation des Schutzstaffel, expliqua Aurore.

- Oui merci je connais mes cours d'histoire mais cela n'a vraiment aucun rapport.

- Ou alors c'est également l'abréviation de Sa Sainteté le Pape, gloussa Cassia que l'idée faisait rire comparée aux militaires d'Hitler.

- Cassi... s'exaspéra Aurore

- J'en suis ravie Cassia, merci de cette information, peut-être ai-je un lien de parenté avec notre père.

- Hum ce n'est pas pour vous embêter hein mais si l'on pouvait éviter le sujet de la religion cela m'arrangerait parce que je ne vous suis pas vraiment là-dessus.

- Pas de problème, rassura le professeur.

- Désolée ma belle, s'excusa Cassia, je pense qu'il est temps de se rendre à l'aéroport.

- Oui je pense aussi, vous avez bien tous les deux vos papiers ? Demanda Aurore

- Oui, répondirent-ils en chœur.

- Très bien dans ce cas je pense qu'il faut que nous prenions le RER pour Roissy Charles de Gaulles le prochain est dans une demi-heure, cela nous laisse tout juste le temps d'aller jusqu'à la gare puis une fois là-bas nous verrons quand sont les vols pour Londres, expliqua la jeune fille. »

Le groupe prit La route à pied pour se rendre au RER, tous se déplaçaient dans le plus grand silence songeant toujours à la suite, les pensées d'Aurore étaient principalement centrées sur Lucas et sur le petit objet qu'elle avait découvert dans la maison de ses parents. Ils arrivèrent à l'aéroport à 17h30 mais le prochain vol pour Londres n'était qu'à 20h, ils prirent donc le temps de se poser avant de se diriger vers la billetterie. Ils s'avancèrent en direction du fameux bureau qu'une jeune hôtesse dominait par sa grande taille. Cette dernière les interrogea.

« Bonjour Monsieur, mesdemoiselles, souhaitez-vous mon aide ?

- Bonjour Madame, je voudrais prendre trois billets pour le vol de Londres, expliqua Simon.

- Bien sûr, je vais voir s'il reste de la place.

- Merci. »

La jeune femme regarda quelques secondes sur son ordinateur puis reposant ses lunettes sur sa table elle revint à nos jeunes gens.

« C'est bon il me reste des places du côté de l'allée centrale. Mais dîtes-moi, ces jeunes femme sont-elles majeures ?

- Hum non bien sûr, elles n'ont que 16 et 15 ans.

- Dans ce cas il me faudrait leurs pièces d'identité et l'autorisation de sortie du territoire signée par les parents.

- Oui bien sûr mais en fait hum cela ne va pas être possible car ils sont justement là-bas à Londres.