Chapitre 24 : Es-tu amoureux ?

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« Moi je ne regrette pas et ne regretterais jamais ma décision car ce que nous avons vécu était juste incroyable et je pourrais mourir pour le vivre à nouveau. Il nous faut trouver une solution.

- Dans ce cas je dois démasquer ce monstre et l'arrêter avant qu'il n'arrive à ses fins. »

Ils sortirent, indécis et inquiets de la chambre. Qui était la personne qui les avait démasqués ? Pourquoi voulait-elle leur mort ? Christelle sera-t-elle la seule victime innocente de ce combat ?

Aurore retrouva Cassia dans le couloir, elle allait beaucoup mieux, cela se voyait à ses traits.

« Les médecins ont dit qu'elle s'en sortait vraiment bien et que bientôt, elle pourrait sortir.

- C'est génial Cassia !

- Oui c'est sûr par contre cela fait plusieurs heures que je vois les policiers qui sont à l'affut de son réveil, ils ont des tonnes de questions à lui poser afin de trouver le coupable.

- C'est bien cela signifie qu'ils ont envie de faire avancer l'enquête.

- Oui mais c'est leur travail en même temps et puis je ne crois pas qu'ils trouveront quoi que ce soit, tu as vu comme moi qu'il n'y avait aucun indice.

- Tu es trop pessimiste ma belle.

- Je sais c'est pour ça que je j'ai besoin de toi quand ça ne va pas bien pour « illuminer » ma misérable vie. Lol ok j'arrête. »

Ils sortirent de l'hôpital, ils avaient besoin d'air. Rester six heures dans un lieu rempli de malades et de morts, il y a de quoi faire une dépression. Malheureusement, la vue n'était pas géniale non plus, il n'y avait là que des blocs de béton empilés les uns sur les autres. « Alors c'est ici que je passerais mes derniers instants, face à de multiples bâtiments gris et monotones. Non je ne veux pas mourir dans un hôpital, je veux mourir dans les bras de l'amour de ma vie, au bord de la mer, sous le chant des oiseaux, au rythme d'une guitare et d'un piano même si un piano sur une plage, ce n'est pas trop possible... » pensa Aurore.

Elle avait besoin de réfléchir à tout ce qu'il venait de se passer ces derniers jours afin de bien tout assimiler. Un homme, une personne, disons une chose avait agressé la mère de sa meilleure amie, il l'avait mordue, violée et frappée. Et enfin, ils venaient de découvrir avec Lucas que cette personne était en fait un vampire venu se venger d'eux et plus précisément de leur amour. L'agresseur les avait prévenu que cela ne sera pas la seule victime et que d'autres souffriront de leur couple car un amour entre humain et vampire est impossible et totalement interdit. Est-ce qu'il existait une loi contre ça ? Aurore aimait Lucas, et ferait tout ce qui était en son pouvoir pour qu'ils pussent rester ensembles mais elles ne pouvait supporter l'idée que d'autres risquent de mourir pas sa faute alors s'il le fallait, ils partiraient tous les deux à des kilomètres d'ici, au moins ses proches ne seraient plus menacés. Du moins c'est ce qu'elle pensait... D'un autre côté elle n'avait aucune envie de quitter sa famille et ses amis... Lucas avait raison, leur relation allait être compliquée mais cela en valait la peine. En parlant du loup, où était-il passé. Il avait dû partir, pour chasser peut-être, l'autre jour, il lui avait certifié ne boire que du sang animal cela la rassurait un peu toutefois elle savait que s'il voulait être au top il allait falloir qu'il abandonnât pour quelques temps son régime alimentaire.

Voyant qu'il ne revenait pas, Aurore salua son amie qui veillait sa mère et rentra chez elle en bus. Elle raconta à son père ce qu'il y avait de nouveau et lui demanda de ne pas en parler à Nathan elle ne voulait pas qu'il s'inquiète.

Vendredi 14 octobre 2016

Le lendemain, elle se rendit au lycée, seule, elle détestait être seule, elle avait l'impression que tout le monde l'observait, qu'il scrutait ses moindres faits et gestes et puis elle entendait des gens s'esclaffer et se demandait s'ils riaient d'elle. Certaines fois elle avait raison, elle les entendait dire qu'elle n'était qu'une intello, qu'elle ne savait même pas s'habiller, qu'elle n'y connaissait rien à la mode.... « Désolée si je n'aime pas les jeans troués et que je préfère mettre des jupes et des talons plutôt que des baskets. Je n'ai pas le même style qu'elles c'est tout. » De toutes manières, les adolescents sont sans cesse en train de de se faire des reproches et de se critiquer les uns des autres. Elle sentit une main se poser sur son épaule. « Tiens, mon chéri est venu me sauver ? » se dit-elle tout sourire. Mais elle se trompait, c'était Luc. Vous savez, « Luc, je suis ton père. » Lol d'accord j'arrête. Elle aimait beaucoup ce garçon, c'était l'un des seuls après Lucas qui se montrait sympathique envers elle et surtout sincère. Il avait un cœur en or.

« Salut Aurore ! Ça va ?

- Oui et toi ?

- J'ai entendu dire que la mère de Cassia était à l'hôpital ?

- Oui, elle s'est faite agresser.

- Ah bon !? Mais ça va rien de grave ?

- Je pense qu'il y a plus de moral que de physique mais cela devrait aller.

- Oui c'est normal. Mais et toi, ça va mieux avec ton mec ?

- Comment tu sais que je suis en couple ?

- Tu es nulle pour garder les secrets. Surtout les tiens.

- Si tu savais, tu ne dirais pas cela..., pensa-t-elle. Oui cela se pourrait bien. Et oui, je suis avec Lucas. En fait il y a avait eu un gros quiproquo et du coup une grosse embrouille mais maintenant ça va mieux, lui assura la jeune fille.

- Cela se voit.

- De quoi ?

- Que tu l'aimes. Tu as des étoiles dans les yeux quand tu parles de lui, lorsque tu entends son prénom ou que tu le vois. C'est un très bel amour, pur et sincère. J'espère que cela le restera mais il n'y a pas de doute que lui ressent la même chose.

- Et toi alors ?

- Moi qu'est-ce qu'il y a ?

- Tu aimes quelqu'un ? Tu es amoureux d'une fille ?

- Non, je n'aime personne.

- Je ne te crois pas, répliqua-t-elle avec un sourire espiègle. Rapproche-toi et regarde-moi dans les yeux, ce qu'il fit à tel point que l'on était presque collés. Dis-moi la vérité.

- Hum... Eh bien c'est-à-dire que..., dit-il gêné.

- Qu'est-ce que tu fais avec ma copine toi ! ditLucas qui venait de débarquer de nulle part les voyant collés l'un à l'autre oupresque, les yeux dans les yeux comme s'ils allaient s'embrasser. »    

Bite Me If You DareOù les histoires vivent. Découvrez maintenant