Tome 2 - Chapitre 4

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Une heure s'était déjà écoulée depuis qu'elle avait retrouvé sa chambre et toujours aucun signe de Lucas. « Décidemment il aime à se faire désirer celui-là... » Aurore finit par se dire qu'il fallait y renoncer et décida de se mettre au lit. Elle avait grand besoin de repos mais son esprit le lui refusait, c'était peine perdue. Ses sens, son cœur et sa tête étaient en ébullition depuis qu'elle l'avait revu et jamais elle ne pourrait dormir. « Ai-je rêvé, alors tout ceci n'était pas réel ? J'ai l'impression de devenir folle mon Dieu... » se dit-elle à elle-même. Elle commençait sérieusement à perdre espoir lorsqu'alors elle entendit la poignée tourner et la porte crisser en s'ouvrant. Son cœur fit un bond au moment où leurs yeux se croisèrent. La pièce plongée dans un silence totale ne minimisait pas leurs émotions. Sans dire un mot, Aurore se contenta de venir se blottir dans les bras du vampire, ses bras lui avaient tant manqués... De son index, Lucas lui souleva le menton et la regarda droit dans les yeux. Les mots étaient inutiles, ils se comprenaient mutuellement par le seul biais du regard. Leurs yeux pétillaient d'amour et de la joie de leur retrouvaille.

Alors, sans plus attendre, le jeune homme se pencha et déposa un chaste baiser sur les lèvres de sa bien-aimée et celle-ci, poussée par un élan de passion l'embrassa en retour avec une intensité décuplée. Lucas demanda l'accès à la bouche d'Aurore de sa langue ce qu'elle lui accorda volontiers. La jeune femme saisit de ses mains la nuque du vampire et l'embrassa avec toujours plus de fougue. Au bout d'une minute, ils s'arrêtèrent pour qu'elle puisse reprendre son souffle. Cela fait, elle se jeta à nouveau à son cou et sur sa bouche, Lucas lui rendit son baiser sans attendre. Aurore passa ses mains sous sa chemise et les glissa sur la peau froide du vampire. Elle avait pris les rênes et il se laissait mener sans rechigner. La main droite de la jeune femme quitta le torse de son copain pour se retrouver sur la jambe de ce dernier. Elle la fit passer à l'intérieur de sa cuisse et remonta jusqu'à son entre-jambe. Il commençait à comprendre où elle voulait en venir, il devint tout de suite plus réticent, par peur. Aurore le supplia du bout des lèvres, il lui avait tellement manqué. Consciente de l'ampleur que prenait leur étreinte, que son corps la priait de continuer et qu'elle n'avait aucune expérience, elle décida de lâcher prise tout simplement et de suivre ce que lui dictait son instinct. Elle s'empara des mains de Lucas qui entouraient sa taille et les guida plus bas jusqu'à ses fesses... Daemon était effrayé, il avait peur de lui-même, peur de ce qu'il pourrait faire, « elle est si fragile. Non elle n'est pas fragile, elle est forte, une véritable guerrière pacifique » se dit-il.

« Je t'en prie mon cœur, l'implora la jeune femme, tu ne me feras aucun mal, j'ai confiance en toi. »

Lucas savait que cette nuit-là serait certainement l'une des seules qu'ils auraient pour être ensemble et il ne souhaitait qu'une chose, en profiter et faire tout ce que son petit cœur lui demanderait. Si elle en avait envie, si cela la rendait heureuse, alors il se devait d'accepter. Il décida pour une fois de se faire confiance et céda à ses désirs masculins sans pour autant brusquer sa copine. S'ils devaient le faire, ce serait en douceur.

Il se saisit des fesses d'Aurore et brisa le peu de distance qu'il restait entre leur corps. Il la caressa ce qui la fit frémir puis rougir.

« N'aies pas honte de toi, tu es splendide ma chérie, magnifique, fait-moi confiance, je te guiderais, lui confia-t-il. »

Il se rendit vite compte que malgré son inhumanité, ses instincts et désirs d'homme, de mâle plutôt, étaient toujours là mais personne jusqu'ici n'avait su les réveiller. Il avait envie de cette humaine, son être tout entier le suppliait d'aller jusqu'au bout et une bosse s'était formée au niveau de son entre-jambe. « Ok, ça ne va pas le faire très longtemps, si je dois m'arrêter, il vaut mieux que ce soit maintenant parce qu'après je doute réussir à me contenir... » pensa-t-il. Il lui demanda :

Bite Me If You DareOù les histoires vivent. Découvrez maintenant