Dimanche 15 janvier 2017 (deuxième mois)
« Cher journal,
Je n'ai toujours pas eu de nouvelles de Lucas, il me manque tant. Luc m'a dit que le jour de son départ, il avait demandé à mon ami de veiller sur moi et ainsi sur son cœur et son âme. Je le reconnais tellement dans cette phrase, il m'a toujours dit que les vampires n'avaient pas d'âme mais qu'en m'aimant, son âme était née et c'était donc moi qui la détenait. Et son cœur, moi aussi je l'ai perdu dans cette histoire, tant de fois poignardé par la souffrance, la tristesse qu'il a du mal à battre et la seule raison pour laquelle je continue à vivre est que je ne veux pas que mes proches souffrent aussi, deux personnes suffisent à ce malheur, je ne veux pas que cela touche mes amis et ma famille. Il n'y a que Luc qui est au courant de tout, je ne peux rien lui cacher, il m'aide à surpasser cela même si ses efforts sont vains mais je ne veux pas lui dire, il fait déjà son maximum pour me faire plaisir. Je ne peux pas me confier entièrement à Cassia, elle a beau être ma meilleure amie, qui croirait que mon ex-petit ami était en fait un vampire ? Mais en exceptant le surnaturel, elle est courant de tout et me soutient énormément. Avoir mes amis autour de moi m'aide à court terme, sur le moment je me sens mieux mais dès que je suis seule, je rechute, je crois que Lucas était devenu ma drogue, à force sa présence s'est transformée en addiction tout comme son amour pour moi et le mien pour lui. C'est d'autant plus étrange puisque je ne suis pas un vampire, il est normal que je sois addictive pour lui, du sang humain, chaud et onctueux coule dans mes veines mais moi aussi je ressens cette sensation, comme un junkie à qui on impose une cure mais que malgré cela il désire toujours autant s'injecter une dose d'héroïne. Je me demande qu'il y a-t-il de plus dangereux entre la drogue, pur et vrai et un petit-ami vampire, avide de sang.»
Mardi 14 février 2017
« Cher journal,
Encore une Saint-Valentin solo.... Je pensais pourtant cette année la passer avec mon chéri, d'ailleurs comme toutes celles qui auraient suivies mais non... On m'a arraché mon cœur, mon éternel amour et jamais je ne pourrais passer à autre chose. D'autres garçons m'ont fait des propositions, c'est incroyable parce que cela ne m'était jamais arrivée, j'ai toujours été celle dont on ne voulait pas pour la seule et injuste raison que j'étais différente car j'aimais l'école et que j'y excellais, aussi parce que je ne pensais pas comme tout le monde, j'ai toujours été contre les préjugés. Même Jason, l'ancien copain de Laureva m'a demandé si je voulais sortir avec lui, est-ce que c'est le fait d'être sortie avec le plus beau garçon de la Terre qui attire les gens ? Dans ce cas c'est vraiment débile. Tout cela pour te dire qu'en ce moment même je suis toute seule dans mon lit et que la présence de Lucas me manque terriblement, son odeur ainsi que sa froideur de pierre ( et oui normalement on dit de son copain qu'il nous apporte de la chaleur mais moi il me réchauffait le cœur ). »
Samedi 18 février 2017 (troisième mois)
« Cher journal,
On se retrouve à nouveau et je dois te dire que mon corps ne tient plus, mes force m'abandonnent, revoir Lucas est une nécessité, je commence à croire que je vais craquer et deux options s'offrent à moi : Trouver un poison plus fort que son amour qui au lieu de me laisser au supplice me tuera dès la première goutte ou bien le retrouver mais ce serait lui désobéir, le mettre en danger ainsi que ma famille et moi-même. Autant te dire que je ne sais pas quoi choisir car les choix qu'on me propose ne sont pas très .... apetissant. Mes professeurs se posent des questions, mon niveau est toujours très bon, je dirais même qu'il a augmenté parce que j'essaye de ne penser qu'à ça pour ne pas penser à la douleur qui s'est installée dans ma poitrine. Mais je participe moins, j'ai beaucoup de mal à rester attentive plus de vingt minutes, au bout d'une demi-heure, mon esprit se met à vagabonder dans des rêves où je suis accompagnée de mon prince charmant avec qui je suis promise à vivre l'éternité. Je me retiens toujours de crier sur mon professeur quand il me sort de ma rêverie pour m'interroger sachant que je n'ai même pas entendu sa question pourtant, ce n'est pas l'envie qui me manque...»
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Bite Me If You Dare
Про вампировAvant il n'avait d'autre mot pour se décrire que monstre, il vivait dans l'obscurité de sa sombre nature, une nature qu'il n'avait pas souhaité. Avant elle ne vivait que dans ses rêves, prisonnière de la dure réalité de la vie. Elle était timide, bo...