Liam

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J'ai appris à mordre. R.


Après son départ, je n'aurais jamais pensé qu'elle aurait eu l'effet d'une tornade dans la pièce. Elle emporta avec elle ma bonne humeur, et ne me laissa que ses paroles qui se répétaient dans mon esprit. Elle était petite de taille, vu les talons de sept centimètres qui l'agrandissaient, ou environ, elle devait bien avoir une vingtaine de centimètres de moins que moi. Petite mais très éloquente, franche aussi. Johnson Rebecca s'était habituée à sa vie parfaite d'employée. J'avais entendu dire que grand nombre de personne la respectait et parfois en était même effrayé. Lorsqu'on la voyait, toute sa personne contestait l'autorité qu'on se mettait au défi de l'y soumettre. Fière comme une louve et gracieuse comme un cygne.

Mais il y avait une chose qu'elle n'avait jamais redoutée : mon retour.

Nos caractères n'étaient pas compatibles, nous ne l'étions pas. A l'avenir, je savais que nous aurions du mal à être sur la même longueur d'onde. Elle était trop indépendante à mon goût. C'était une garce. Une belle à qui j'avais à faire.

La porte émit un bruit qui attira mon attention. Mes yeux se posèrent sur un homme de taille moyenne, qui était vêtu d'un costume noir, et était équipé d'appareils servant à ma sécurité.

« Voici son dossier, monsieur. »

Lorsqu'il me le tendit, je le pris avec un frisson qui passa le long de mon échine. J'avais l'impression que si je l'ouvrais, j'allais découvrir des choses qui attiserait ma curiosité. Rebecca Johnson ne devait pas l'attiser justement. J'en conclus que j'apprendrai à la connaître au fil du temps au sein de mon entreprise. Le posant sur mon bureau dans un geste désinvolte, je m'étais saisi de mon téléphone posé dessus et checkai mes mails et autres messages.

« Qu'allez-vous faire à présent ?

Mon regard ne se détacha pas de mon écran. Qu'allais-je faire ? La réponse était simple.

--Attendre. »

Cela le surprit mais Jaden ne réagissait plus à mes décisions. Au commencement, il avait eu l'habitude de me poser des questions, ne comprenant visiblement pas pourquoi je prenais ce genre de décisions. Avec le temps, il avait appris à y répondre de lui-même, en faisant marcher sa cervelle et en observant mes actes, et écoutant mes paroles.

Je t'attendrais aurestaurant ce soir, , n'arrives pas en retard, bisous. J.

Elle me ferait la peau si jamais je lui posais un lapin. La dernière fois, je crois même qu'elle avait décidé de rompre. Fort heureusement que j'étais arrivé au moment où elle sortait du restaurant, avec cet air agacé qui la rendait si irrésistible. Appuyant sur le bouton rouge du téléphone du bureau, Sandra me répondit.

Je ne me souvenais pas d'avoir engagé une cougar mais elle faisait du bon boulot, et tant qu'elle continuait à le faire correctement, elle pouvait rencontrer tous les jeunes hommes qu'elle voudrait au sein de l'entreprise. Quoique déjà la veille, j'avais reçu une plainte la concernant. Apparemment, Sandra Miles n'avait pas attendu son autorisation pour aller se coller aux baskets d'un stagiaire. S'il n'avait pas des séquelles à la fin de ses six mois de stages, je parierais qu'elle était à son gout. Mûre et entreprenante, certains les aimaient comme ça. M'enfin, si l'on aimait les femmes refaites et à la voix trop aiguë.

« Que puis-je faire pour vous, Monsieur Greyson ? me dit-elle avec ce léger accent canadien en prononçant mon nom.

--Avez-vous confirmé la réservation de ce soir ?

Sous Contrat - ( Français )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant