Rebecca

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Te prouver que je tiens à toi, Becca, je le fais à chaque fois. L.


Honnêtement, supporter cette possessivité me freinait grandement. J'étais peut-être rassurée qu'il me protège...24H/24, mais de là à m'empêcher presque de vivre, ça allait, un jour ou l'autre, m'étouffer. Je ne disais seulement pas cela parce qu'il avait refusé que je démissionne, bon en parti, oui, mais entre le fait que je doive habiter sous son toit, qu'il se mette à me coller durant mon temps libre et qu'il remette même en question mes décisions...Oui, c'était surement à cela que ressemblait un couple, m'enfin, avec Kyle je n'avais pas ressemblé à une captive.

Jusqu'à maintenant.

Alors si se foutre de sa gueule afin de me soulager m'aidait à me détendre, je ne voyais pas pourquoi est-ce que j'arrêterais de le regarder avec cet air innocent qui avait l'air de l'irriter.

C'était pour cela que maman, Day et Ana avaient essayé de me joindre, hein ?

Parce que je faisais la Une des magazines people. Dire que j'avais toujours opté pour vivre dans la discrétion. Il avait fallu que je couche avec mon Boss pour que l'on fasse un étalage de ma vie privée.

Je le regardai se redresser avec lenteur et tapai du poing contre le mur derrière moi. Gardant mon calme, bien que je fus assez surprise par sa réaction, du moins pendant une fraction de seconde avant que je ne me rappelle que ce mec avait un problème pour gérer sa colère, je le fixais toujours dans les yeux. Ses pupilles noires me quittèrent un instant tandis qu'il tournait sur lui-même en pliant puis dépliant les phalanges de sa main, surement douloureuse.

« Si tu as besoin de te défouler, je te suggère d'aller dans une salle de sport.

--Ne commences pas Becca.

Croisant mes bras devant ma poitrine, me décollant du mur contre lequel il m'avait aplatie, j'haussai un de mes sourcils et lui rétorquai sur un ton calme :

--Je ne comprends pas ta réaction.

--C'est simple, tu démissionnes Rebecca et je fais en sorte que l'on te vire.

Décidant de garder mon calme, même si j'avais une envie affolante de lui en mettre une là où je pensais, je finis par lui répondre, les dents serrées :

--PDG ou non, ton pouvoir n'est pas aussi grand que tu le penses Liam. »

Il en rit. Moqueusement. Alors qu'il se repositionna devant moi, en laissant seulement quelques centimètres de distance entre nous, un sourire carnassier étira sa bouche ce qui me fit détourner mon regard en me rappelant combien elle avait gouté mon corps.

« Je devrais rester et me sentir mal à l'aise tout en travaillant avec mes collègues ?

--Tu l'endureras, tu es assez forte pour ça, non ?

--Je vois que tu n'es pas prêt à changer d'avis, hein ?

Il se tut un instant, mimant de réfléchir à la question ce qui ne fit qu'accentuer ma colère.

--Je pensais que tu avais laissé ta perspicacité à l'appartement. »

Levant les yeux au ciel, je décidai de le quitter sans lui donner le plaisir de lui répondre, allongeant mes bras le long de mon corps. A quoi cela servirait que je réponde à ses provocations. Je voyais bien qu'il ne changerait pas d'avis.

Sous Contrat - ( Français )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant