Rebecca

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Trop rebelle, tu m'appelles. L.



« C'est pour le travail. »

Ma mère avait du mal à y croire. Il est vrai que lorsque j'allais à New York, ce n'était jamais pour le travail. Ni même pour des vacances. C'était plutôt pour aller les voir. Et ma mère n'adhérait jamais à cette décision, et ce, depuis ces six dernières années. J'étais une grande fille, elle devait reconnaitre qu'elle n'avait plus aucunes autorités sur moi depuis que j'avais atteint ma majorité.

« Arrête d'y aller, c'est à cause de ça que tu n'arrives pas à tourner la page ! »

Je relevais mon regard de ma valise, posée sur mon lit et ouverte. Elle était à moitié remplie, et ma mère ne m'aidait pas réellement. Je ne savais même pas pourquoi elle était venue...Ah oui, elle voulait se faire pardonner. Enfin c'était ce qu'elle avait laissé sous-entendre, mais elle ne faisait aucun effort pour le faire.

« Maman, ils ont besoin de moi.

--Et moi j'ai besoin de petits-enfants ! Autant que ton père tu le sais ça ?

Je levais mes yeux au ciel. Ma mère allait finir par me rendre chèvre à force. Plus elle me parlait du mariage, plus j'avais envie de rester célibataire encore longtemps.

--Tu vas continuer à déblatérer le même discours ou tu vas finalement m'aider à faire mes bagages ? lui demandai-je en posant mon chemiser blanc à côté de ma valise.

Elle se leva du siège, juste devant ma coiffeuse, et soupira longuement. Ma mère se prit le front d'une main et...

--Si tu pleures maman, je te promets que je ne te laisserai plus venir chez moi.

Lorsqu'elle leva son visage dans ma direction, je la vis me fusiller du regard. Poussant un petit soupir, je rajoutai alors :

--Bad me suffit tu sais, c'est un mâle intelligent, quoique parfois énervant hein, mais il est assez simple à vivre !

--C'est un chien nom de Dieu ! Un chien Becca pas un humain ! Et encore moins un homme qui fera en sorte que tu portes mes petits-enfants.

--A moins que je ne préfère être zoophile.

Trois, deux...

Bordel, moi qui croyais qu'elle allait s'évanouir ! Elle venait de prendre mes coussins et me les balançai un à un, furieuse.

--Je ne plaisante pas Becca ! Si tu ne te décides pas à agir, je jure que je te rendrais la vie impossible !

--En me forçant à aller à des rendez-vous arrangés ? lui lançai-je en esquivant l'un d'eux.

--Non. Mieux. »

Le troisième atterrit sur ma face, mais il ne retomba pas au sol puisque je pus le rattraper dans mes bras. J'haussai alors un sourcil, inquiète du nouveau plan de ma mère. Quand elle le voulait, elle devenait très dangereuse et je n'aimais surtout pas voir cet air machiavélique sur son visage. Pas même ce sourire malicieux.

« Maman...

--Je ne changerais pas d'avis, tu m'as cherchée.

Faisant le tour du lit, je me tins près d'elle et pris ses mains dans les miennes.

--Maman je t'en supplie, ne fais rien ok ? Je te promets de faire ce que tu voudras, mais je ne veux pas, je ne peux pas...Je-...

--Assez. On doit terminer de faire tes bagages n'est-ce pas ? »

Sous Contrat - ( Français )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant