Ah bon ? Tu crois ?! R.
Après l'avoir déposé devant une maison dans une petite banlieue chic de New York, j'avais conduit jusqu'à la maison de mes parents. Si ma mère ne savait pas ce qu'il se tramait, cela voudrait dire que mon père avait pris de gros risques. Être lié à Zakone n'annonçait déjà rien de bon. Grand-père ne l'avait jamais apprécié, depuis le temps qu'il lui avait défendu de rester en relation avec lui...Mon téléphone avait sonné durant le trajet.
Jaden m'avait communiqué quelques informations mais tout ce qu'il avait sur l'affaire restait encore flou. Mis à part le fait que Jessica s'affairait aux préparatifs que je devrais suspendre à mon retour, et que Jonathan faisait des siennes à Los Angeles, il ne m'avait rien dit de plus. D'ailleurs après avoir reçu son appel, Jon m'avait appelée. Apparemment, il était sur une femme qui lui donnait du fil à retordre. Rebby...Un truc du genre. Je n'étais pas doué pour retenir les choses qu'il me disait, Jonathan parlait de tellement de choses à la fois. Je préférais lorsque nous étions en face à face, au moins mes oreilles étaient tout à lui.
Ma Lamborguini s'arrêta devant une villa luxueuse, et comme partout chez moi, il y avait des caméras, on m'ouvrit le portail pour que je puisse rentrer avec ma voiture. Ce que je ne fis pas. La dernière fois, ma mère m'avait empêchée de repartir travailler en bloquant le portail de l'intérieur. Et puisqu'à la maison, c'était à peu près elle qui gérait la villa comme une bonne maitresse de maison, que ce soit papa ou les autres gardes de sécurités, ils la laissaient faire ou parfois s'exécutaient à ses dires.
Je n'avais pas de temps à perdre à rester à la maison, spectateur de leurs scènes de ménages. Même Jonathan habitait dans la suite d'un hôtel luxueux à New York, dès que j'avais pris la poudre d'escampette, il avait fait pareil de son côté. Autrefois, c'était supportable de les entendre, à présent ce n'était plus pareil. Leur amour maladif nous faisait fuir. Et un amant par-ci et deux maitresses par-là, une crise de jalousie et boum l'explosion. Et le pire dans tout ça c'était qu'hormis le sexe, leurs amants ne leur servaient à rien d'autres qu'à ça.
Claquant la portière de ma voiture, je m'étais dirigé d'un pas précipité en direction de la pièce la plus utilisée de la villa, c'est-à-dire la cuisine. Ma mère adorait confectionner des petites merveilles lorsque mon père était occupé. Un hobby qu'elle avait développé depuis qu'elle s'était rendue compte que la journée ne passerait pas plus rapidement si elle l'attendait comme une bonne épouse sans rien faire. Elle avait toujours voulu avoir une fille avec laquelle elle aurait passé tout son temps à faire du shopping, néanmoins, malheureusement pour elle, ma mère avait eu deux garçons qui leur avaient été enlevés à un jeune âge. Mon grand-père avait voulu que nous ayons une bonne éducation, et pour lui, la faire aux États-Unis n'auraient fait que de nous attendrir. A partir de notre onzième anniversaire, il avait commandé à notre père de nous envoyer en Europe afin qu'il puisse nous éduquer.
Je vous le dis, pour lui l'éducation ne se résumait pas à être poli, respectueux ou même en avoir dans la cervelle. Il nous formait en de bons petits soldats à son effigie. J'étais l'ainé, et j'en avais clairement bavé. Jon aurait du en passer par-là, j'avais défendu à mon grand-père de le faire. En échange, j'avais du rester encore plus longtemps avec lui.
Je lui devais le fait qu'il m'avait bien endurci.
J'étais reconnaissant.
« Es-tu au courant que papa est en contact avec Zakone ? lui lâchai-je brusquement en pénétrant dans la cuisine. »
Elle était grande et toujours aussi spacieuse que dans mes souvenirs. Tout en marbre, avec un nombre incalculables de tiroirs et des mobiliers de partout. Je posai mes pupilles sur ma mère qui avait de la farine partout sur les bras et un peu sur le visage. Elle bougeait au rythme d'une chanson latine jusqu'à ce qu'elle se fige à l'entente de son nom. Éteignant brusquement la stéréo non loin d'elle, elle se saisit d'un chiffon et posa son regard sur moi, les sourcils froncés.
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Sous Contrat - ( Français )
RomanceQuand la douceur laisse place à la violence. Que la vérité n'est qu'un ramassis de conneries à ses yeux. Que le vrai du faux n'est plus dissemblable. Rebecca se fige et regarde Cupidon. Il se dandine avec son carquois vide de ses flèches sur so...