Trop tard pour faire machine arrière. L.
Le lendemain après-midi,
Je savais qu'il m'en voulait de m'être aussi rapidement endormie, la veille, sur le yacht. Mais j'étais tellement fatiguée en ce moment que même un orchestre n'aurait pas pu m'empêcher de plonger dans un sommeil profond.
Je savais qu'il avait envie de moi aussi. Il fallait voir le regard qu'il n'avait cessé de poser sur moi depuis que l'on était rentré dans la galerie d'art. Il n'avait eu aucune envie de m'accompagner mais apparemment, puisque je n'avais pas voulu me changer malgré ses plaintes, Liam m'avait clairement faite savoir qu'aucun homme ne sera assez fou pour me regarder s'il m'accompagnait et c'était mieux ainsi.
Avant de rentrer à l'intérieur, Liam m'avait entourée la taille de l'un de ses bras et m'avait même serrée contre lui. Plusieurs fois, il avait resserré sa prise en voyant quelques hommes me jeter un regard à la dérobée. D'ailleurs, je me doutais qu'ils n'aient posé leurs yeux que sur moi. Il fallait voir la réalité en face, cet homme était devenu une star à L.A depuis son retour de son voyage d'affaires et l'on ne le voyait que très rarement apparaître en public. Mais la seule chose que j'avais eue du mal à comprendre lorsque nous étions rentrés dans le bâtiment, ce fut les murmures qui fusèrent de tous les côtés. Chaque individu semblait appartenir à l'Elite Américaine vu leurs accoutrements. Je ne m'étais donc pas attardée à les détailler de haut en bas, je savais qu'ils se ressemblaient tous. Je m'étais plus concentrée sur la galerie d'art.
Les œuvres de Dayana étaient toutes exposées, sans exceptions, sur des murs rouges et blancs. Parfois l'un des employés retirait l'un des tableaux pour l'emmener au fond de la salle. Il y avait apparemment une vente aux enchères que je reconnaissais à la vue des chaises et de l'estrade en hauteur qui exposait quelques-uns de ces tableaux. Après la brève analyse de cette galerie d'art, visiblement bien entretenu, vu le décor plutôt simpliste mais raffiné, j'en avais convenu que je devais bien aller féliciter ma meilleure amie pour cet étonnant succès.
Me détachant de Liam, mes yeux se déplacèrent de droite à gauche, puis de gauche à droite afin de savoir où était Dayana.
« Je te l'ai dis, si tu t'ennuies, je pourrais très bien prendre un taxi.
--J'aurais l'occasion de rencontrer ton amie, je ne vois pas pourquoi je m'en irais.
--J'ai l'impression que tu n'es pas dans ton élément, voilà tout, lui avais-je répondu avant de braquer mes yeux sur un individu dans la salle. »
Mes yeux s'écarquillèrent en voyant un homme de grande taille qui se tenait devant un tableau abstrait. Il avait cette chevelure blonde rabattu sur l'arrière de son crâne, décidément c'était une nouvelle mode que les messieurs se donnaient. De plus, il s'était vêtu d'un costume blanc qui ne lui donnait pas fière allure. Vu son gabarit, il avait plus l'air ridicule à l'intérieur que classe. Liam comprit très rapidement que je ne l'avais pas écouté puisque je m'étais élancée jusqu'à lui.
« C'est une blague, j'espère ?
J'espérais que ce n'en soit qu'une énorme parce que j'avais du mal à l'imaginer ici, au lieu d'être sur le ring.
--Dayana m'en aurait voulu, m'expliqua-t-il simplement en étirant ses lèvres en un sourire gêné, tout en tournant son regard sur moi.
Croisant ses pupilles noisette, mes mains se glissèrent sur mes hanches et mes dents se serrèrent.
--Tu rigoles, Ash. Où est-ce qu'elle est ?
--Tout doux, Becca. C'est moi qui ai pris cette décision, elle ne m'en a pas forcé.
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Sous Contrat - ( Français )
RomanceQuand la douceur laisse place à la violence. Que la vérité n'est qu'un ramassis de conneries à ses yeux. Que le vrai du faux n'est plus dissemblable. Rebecca se fige et regarde Cupidon. Il se dandine avec son carquois vide de ses flèches sur so...