Il y a quelque chose qui cloche, chez moi. L.
Il y a une chose que je n'ai jamais fais attention. C'était bien sa personne. Du haut de ses un mètre quatre vingt cinq, ou presque, je n'avais eu l'audace de me mesurer à son regard. Bien que ses yeux soient la clé pour que je puisse déceler ce qu'il peut ressentir, ses pupilles aussi sombres arrivaient à pénétrer l'âme d'une personne rien qu'en les posant sur elle. Le sourire carnassier qu'il affichait visiblement qu'avec moi me déstabilisait. J'avais l'impression qu'il se foutait de moi, qu'il arrivait à avoir un pouvoir sur moi dont je n'en avais aucune idée. La carrure impressionnante qu'il avait, le regard sombre et l'aura qu'il dégageait, montrait une puissance et une force bestiale. Mon husky ne serait rien qu'une proie à ses yeux.
Il faut le voir pour le savoir. Et moi je savais que cet homme ne montrait en apparence qu'une infime partie de sa personnalité. Sympathique, mystérieux et courtois. C'est ce que les articles écrivaient sur lui, non...Tout le monde le pensait ainsi. Et je rajoutais à sa personnalité, arrogant. Ou bien irritant. Oui, il était les deux à la fois. Mais là, ils voyaient tous un homme qu'ils ne connaissaient pas.
Debout, sur l'estrade et tout juste devant le pupitre, il regardait chaque personne de la salle avec des yeux vides d'émotions. Ou plutôt jusqu'à ce qu'une lueur illumine son regard, on y décelait une lueur dangereuse, qui menaçait chacun des journalistes de le provoquer. Le diaporama en arrière-plan, écris en gros « Wolf's Comes Back », le loup revient, faisait jaillir plusieurs murmures dans l'assistance. Les quelques employés, dont moi, de l'entreprise se tenaient au fond, laissant de la place devant et sur les chaises aux représentants commerciaux et journalistes le juger individuellement, ou en groupe.
Tout le monde ne cessait de parler, un brouhaha jaillissait au milieu de la salle. Des caméramans se tenaient à différents angles, il y avait des photographes qui accompagnaient les journalistes et des partenaires curieux.
« Bonsoir à tous et merci de vous être déplacé jusqu'ici. Avant que la conférence ne commence, je vous rappelle qu'en fin de soirée, un buffet vous attendra derrière vous. »
Chacun se tournèrent vers les tables nappés et vides puis ils posèrent leurs yeux sur lui. Puisque j'étais venue pile à l'heure, j'avais remarqué les tables placés près des sorties de secours et contre les murs. A ces mots, personne n'osait parler ou le déranger. L'atmosphère était lourde. La plupart était habituée peut-être, mais moi non. J'avais l'impression que c'était bien lui qui nous mettait dans cet état. Et je n'aimais pas ça. Je n'aimais pas qu'il soit comme ça. Je n'aimais tout simplement voir un autre homme devant moi.
Ma poitrine se serrait, j'avais l'impression d'étouffer. Je retenais ma respiration sans raison particulière. Etait-ce à cause de la chaleur étouffante des lieux ? Ou bien le regard qu'il posait à présent sur moi ? Tout mon être était en surchauffe.
« A présent que j'ai pu avoir toute votre attention, commençons. »
Une blonde leva le bras la première en voyant les journalistes hésiter. Il resta à me regarder dans les yeux avant qu'il ne détourne ses yeux et ne les posent sur la jeune femme afin de lui donner la parole. Elle se leva alors avec lenteur.
« Monsieur Greyson, à quand votre mariage avec Jessica Williams ?
--Un article n'a pas déjà été rédigé sur l'annonce de mon mariage, de sa date, du lieu et de son heure ?
Elle se tut et se rassit sous les regards des autres journalistes. Je ne voyais que son dos alors je ne savais pas quelle tête elle faisait. Mais à mon avis, elle devait se sentir bien humilié. C'est vrai quoi, pourquoi poser cette question débile alors qu'il y en avait des centaines beaucoup plus intéressantes à lui poser ?
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Sous Contrat - ( Français )
RomanceQuand la douceur laisse place à la violence. Que la vérité n'est qu'un ramassis de conneries à ses yeux. Que le vrai du faux n'est plus dissemblable. Rebecca se fige et regarde Cupidon. Il se dandine avec son carquois vide de ses flèches sur so...