Je t'attire, nuance. L.
10h05.
Enfin dans l'avion. Et dire que j'avais passé une demi-heure à faire les magasins juste pour ne pas qu'il bande durant ses trente minutes restantes en me regardant assise face à lui. Non mais ce mec était taré. Il était fiancé non ? Pourtant il se permettait d'allumer d'autres femmes. Si jamais je voyais sa fiancée...
Quoi ? Tu vas lui dire que son mec veut te sauter, un mois avant leur mariage ?
Bon ok, il vaudrait mieux que je ne la croise pas. D'ailleurs, ils avaient repoussé leur mariage...Mais pourquoi ? A cause de son voyage d'affaires ? Humpf, c'était assez maladroit de sa part. On ne repoussait JAMAIS, mais JAMAIS un mariage si ce n'était pas à cause de quelques incertitudes concernant la personne avec laquelle nous avions l'intention de faire notre vie. Même si le pourcentage de mariage qui finisse par un divorce est en augmentation.
Bon, il faut dire que j'avais aimé passer du temps dans la gamme cosmétique. Rien qu'en voyant nos produits en ventes, je n'avais pas cessé de guetter les types de personnes qui les avaient achetés. J'avais même fait un sondage sous le regard des employés, interloqués. J'ai même cru que l'un d'eux allait m'envoyer leur directeur.
M'asseyant sur un siège, classe affaire, j'avais sorti mon ordinateur afin de me mettre au travail mais mon Boss l'avait refermé directement après que je l'eus ouvert. Posant mon regard sur lui, dans l'incompréhension, celui-ci me dit alors :
« Il serait temps pour nous que nous ayons une petite discussion. »
Je le regardai longuement dans les yeux, puis regardai sa main posée au-dessus de mon ordinateur, ensuite je remontai jusqu'à ses yeux avant de reposer mon regard sur sa main. La dégageant, je rouvris mon pc portable, mais je vis quelqu'un me le saisir entièrement, d'entre mes mains, et par cet individu à mes côtés justement. Oui parce que nos sièges étaient côtes à côtes. Chaque rangé comportait deux grands et confortables fauteuils beiges et bleus avec coussins, accoudoir et prises compris. Un mini téléviseur devant chacun des sièges et des coussins à notre disposition en-dessous de ceux-ci. Des lumières au-dessus de notre tête avec chauffage intégré et un coin pour poser notre verre de vin ou de champagne. C'était vraiment luxueux, oui, et heureusement...C'était la classe affaire ! Je ne m'étais jamais habituée à tout ce luxe et d'habitude je ne prenais pas un billet en classe affaire parce que je ne me sentais pas à l'aise du tout, mais c'était lui qui avait pris nos billets...Apparemment, puisque c'était un voyage d'affaires, c'était à lui de subvenir aux besoins de l'employé. C'était en fait à l'entreprise de le faire du moins.
« Je ne veux pas avoir la même discussion que tout à l'heure, lui déclarai-je sur un ton ferme. »
Je m'étais sentie en danger. Rien qu'en entrant en contact avec lui, j'avais ressenti un léger frisson me parcourir, mais lorsqu'il m'avait collé, ce fut encore pire. Je m'étais même sentie bien humide lorsqu'il n'avait fait que me reluquer, enfin surtout mon fessier que je prenais soin à perfectionner depuis des lustres. Je n'avais pas les formes d'Anastasia. Bon, j'étais satisfaite de n'avoir pas celles de Dayana, la pauvre...On ne l'avait pas gâté celle-là. Quoique, bien que plate, elle était grande et avait une longue chevelure scintillante et lisse.
« Et si vous me racontiez vos histoires de cœur ? »
Il plaisantait. C'est ce dont j'avais espéré jusqu'à ce que je me rende compte qu'il était tout à fait sérieux. Me tournant vers le hublot, donnant sur l'extérieur, je finis par lui répondre :
« Il n'y a rien à dire. Je n'ai plus eu de relations depuis six ans, voilà tout.
--Pourquoi ?
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Sous Contrat - ( Français )
RomantikQuand la douceur laisse place à la violence. Que la vérité n'est qu'un ramassis de conneries à ses yeux. Que le vrai du faux n'est plus dissemblable. Rebecca se fige et regarde Cupidon. Il se dandine avec son carquois vide de ses flèches sur so...