I will love you until my last sigh, so don't go anywhere without me. L.
I loved you since the first time I saw you. L.
Now, I love you for better or for worse. L.
En allumant la télévision, ma mère se tenant sur une chaise près de mon lit, je me mis à zapper tout en l'écoutant m'avouer qu'elle était celle qui avait annulé la réservation de ma chambre d'hôtel, lors de mon petit séjour à New York. Bien évidemment, cela ne m'avait pas étonné. J'avais hésité entre elle, Jessica ou bien Liam, mais lui-même fut surpris que je sois mise à la porte d'entrée de jeu. Je n'avais pas été certaine que Jessica sache mon nom de famille pour pouvoir ainsi annuler ma réservation. Alors j'étais restée sur le fait que ma mère avait pu être derrière tout ça.
« Tu m'écoutes, Becca ? »
Levant les yeux au ciel, je finis par poser mon regard en direction de la porte et aperçus mon sauveur rentrer avec des cafés et des pâtisseries. Depuis plusieurs heures, je ne suivais plus les conversations de ma mère et des autres interlocuteurs dans cette pièce. Maman avait cette sale manie d'ouvrir la bouche...sans pouvoir la refermer. J'étais contente qu'elle soit là pour me tenir compagnie, et qu'elle n'ait plus le mot « mariage » à la bouche, cependant, c'était quand même difficile de boire toutes ses paroles.
« Merci, papa, lui avais-je lancé en esquissant un petit sourire.
--T'en as de la chance, mon père ne se serait même pas déplacé pour m'acheter des gâteaux ! avait ajouté Anastasia qui était assise sur le canapé de la chambre, son téléphone en main.
Elle avait les jambes repliées et bougeait ses doigts fins sur l'écran, semblant textoter à quelqu'un.
--Parce qu'il sait que quand tu commences-...
--Tu ne t'arrêtes plus ! me coupa Dayana en étant assise sur un fauteuil, face au canapé sur lequel Ana était assise. »
J'en ris un peu en les entendant ensuite se chamailler tandis que chaque individu dans cette pièce souriait.
Je savais qu'elles s'ennuyaient à mourir en venant ici sans rien faire, pourtant, depuis mon hospitalisation, elles avaient cohabité avec moi dans cette chambre. Et ce n'était pas un mensonge, Anastasia dormait sur le canapé une fois sur deux, puis laissait la place à Day.
Reportant mon attention sur la télévision, en essayant de trouver quelque chose d'intéressant, je fus une nouvelle fois interrompue par ma mère qui me demanda :
« Rebecca ?
--Hum... ?
--Pas maintenant, chérie, bafouilla mon père, visiblement gêné.
--Qu'est-ce qu'il y a ?
--Tu ne veux toujours pas nous dire ce qu'il s'est passé ? continua-t-elle d'une voix plus douce, baissant en même temps le magazine sur ses genoux. »
Il y eut soudainement un silence qui rendit l'atmosphère pesante. Mon cœur avait manqué un bond, je m'étais raidis et avais serré mes dents. Baissant légèrement ma main tenant la télécommande, je l'avais ensuite relevé pour finir par continuer à zapper les chaines. Il y en avait pas beaucoup, certes, mais cela montrait que je ne désirais en aucun cas lui répondre si je réagissais de cette manière.
En les voyant débarquer dans ma chambre d'hôpital, les larmes aux yeux, des cris fusant de partout dans la pièce d'inquiétude et de reproches, je n'avais pas osé leur dire ce qu'il s'était passé. Le mensonge n'aurait fait que m'enfoncer dans ma situation. Ma mère avait failli appeler la police, ne trouvant pas cela normal que sa fille se soit fait tirer dessus à des kilomètres de chez elle. Et mon père ne s'était pas retenu de pleurer devant moi, rongé par l'inquiétude, la pression était retombée et il s'était mis à sangloter en serrant ma main dans la sienne. Day et Ana étaient ensuite venus à ma rescousse...Finalement, je leur avais tous demandé d'une voix presque muette de ne pas me brusquer et que je leur dirai tôt ou tard toute cette histoire.
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Sous Contrat - ( Français )
RomanceQuand la douceur laisse place à la violence. Que la vérité n'est qu'un ramassis de conneries à ses yeux. Que le vrai du faux n'est plus dissemblable. Rebecca se fige et regarde Cupidon. Il se dandine avec son carquois vide de ses flèches sur so...