M'embarque pas dans ça. R.
Ayant opté pour une tenue plus décontractée ce matin, j'avais entrepris de ne pas mettre de cravate et d'ouvrir même ma chemise pourpre au niveau du col. Je négligeais ma tenue comme d'habitude, et normalement Jessica faisait en sorte de me l'arranger, mais cette fois-ci il fallait que je m'y habitue. Et ce pour un petit bout de temps. De toute manière, je n'étais pas dans notre appartement, je préférais être dans le second. Je m'y sentais en sécurité. Et ce n'était pas parce que j'avais placé un système de sécurité haut de gamme et que j'avais mes flingues à porté de mains...En fait si, c'était bien grâce à mon matériel que j'appréciais le fait d'y être.
PDG et tu crèches dans cet appartement ?
C'est ce que m'aurait dit mon père. Mais si j'avais décidé de m'effacer complètement de la surface de la terre, ma stratégie consistait à être de moins en moins présent sur Terre. Même si les médias continuait à m'harceler de question et faisait des pieds et des mains pour que l'un d'eux puisse faire ma biographie, je préférais rester en arrière-plan de la scène et observer. Bien entendu, les gens me connaissaient de vue. Hôtels de luxes, restaurants quatre à cinq étoiles tout autant que les lieux publics faisaient en sorte de m'accueillir chaleureusement.
J'étais un privilégié.
A qui la famille "Greyson" ne leur parle pas. Qui n'est lié à personne. Le seul passé que l'on puisse savoir sur Liam Greyson c'était qu'il était sorti d'une université réputée et qu'il a ensuite crée son Empire en se faisant aider. Mais par qui ? Vous voulez savoir ce qui frustre le plus les personnes ?
C'est de voir qu'une personne est pleine aux as et ne profite même pas de son argent pour se montrer aussi excentrique que les autres. Je n'aimais pas les dépenses inutiles. Encore moins les investissements dans des choses qui ne me rapporteraient pas. Je joue franc jeu. Quand je veux, je prends. Et il y a peu de choses en ce monde que je ne puisse contrôler. L'argent fait le pouvoir.
Et Rebecca ?
Et Rebecca...Elle me désirait, mais ne m'aimait pas. Avait peur de moi.
Déposant ma veste, que j'avais prise dans ma main gauche, sur le fauteuil de mon bureau, je finis par appuyer sur le bouton rouge du téléphone avant de commander à Sandra d'apporter mon café.
« Oh et envoyez-moi Rebecca à la place de la stagiaire, avais-je rajouté en enlevant mon index du bouton puis me redressant. »
M'attardant sur la belle vue que j'avais depuis ma place, à l'aide de mes yeux qui se plissèrent petits à petits, je me mis à contourner mon bureau en rouvrant mes yeux normalement. Dans un petit soupir, je finis par tapoter du bout des doigts le bord du marbre et observai longuement le téléphone sur la table. Sortant mon téléphone de ma poche de mon pantalon noir, je le posai à plat dessus à côté du téléphone du bureau et finis par me pencher dessus. J'avais une réunion qui s'étendrait sur la pause déjeuner du midi, tous les employés chargés du nouveau projet y seront, dont Rebecca certainement.
Nous n'aurons plus qu'une relation professionnelle.
J'avais été clair à ce propos. Je ne devais pas manquer à ma parole. J'ai été impulsif lorsque je le lui aie dit. Je l'ai sous-estimé. Maintenant, je ne savais pas comment agir face à elle. Je ne pouvais pas manquer à ma parole. Grand-père me l'avait toujours dit, la parole d'un homme faisait de lui ce qu'il était. Y manquer révélait que je n'étais encore qu'un garçon. C'est-à-dire inapte à entrer dans la cour des grands. Et Ivankov Vaskov était strict à ce sujet.
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Sous Contrat - ( Français )
RomanceQuand la douceur laisse place à la violence. Que la vérité n'est qu'un ramassis de conneries à ses yeux. Que le vrai du faux n'est plus dissemblable. Rebecca se fige et regarde Cupidon. Il se dandine avec son carquois vide de ses flèches sur so...