Tu m'effraies. R.Le bruit de ses talons se répercutant contre le sol, était le seul bruit vers lequel je m'étais concentré. Du haut de ses un mètre soixante quinze grâce à ses talons hauts, je la voyais se mouvoir si aisément entre les personnes, trainant sa valise derrière elle avec une facilité déconcertante. Elle roulait des hanches, marchait d'un pas assuré jusqu'à moi, et tenait dans l'une de ses mains un café à emporter. Son jean moulait parfaitement son beau fessier et sa chemise légèrement transparente, grâce à la luminosité, laissa apparaitre une belle paire de sein, qui, si elle avait mis un décolleté, l'aurait certainement mis en valeur.
Soudainement, je la vis s'arrêter en plein milieu de l'aéroport, vérifier sa montre tout en buvant une gorgée du liquide amer qu'elle tenait, puis, balayer d'un regard l'intérieur du bâtiment. Elle aperçut une poubelle au loin et partit jeter son verre en plastique avant de répondre à un appel dans son oreillette. Puisque dans une main, elle tenait sa sacoche roulante et sa valise, cette fois-ci, elle alterna, n'ayant plus son café qui occupait son autre main. Ses lèvres légèrement pulpeuses bougeaient en fonction des paroles qui passaient d'entre ses lèvres, elle avait l'habitude d'articuler chacun des sons afin de bien parler. Une chose qu'elle du apprendre à faire, sans doute, afin de mener une négociation à bien dans une autre langue. Puis il y eut ce sourire, éclatant, étiré et si hypnotisant affiché sur son visage. Son rire fit vibrer sa gorge jusqu'à ce que ce qu'elle me voit m'approcher d'elle.
Tout d'abord elle se figea, eut un geste de recul avant de comprendre que je n'étais pas un animal dangereux qui allait lui sauter au cou, et enfin, elle mit un terme à sa conversation avant même que je ne me place devant elle. Ses pupilles ambrés étincelaient en plein jour, et malgré ses traits tirés certainement du à la fatigue, elle ne manquait pas d'être toujours aussi séduisante.
« Je m'occupe de vous débarrasser de votre valise.
Elle eut un instant de pause, ne sachant quoi me répondre...
--J'ai encore mes deux mains, mais merci.
--Vous n'avez pas encore remis vos bagages vous non plus, n'est-ce pas ? »
Je vis son menton m'indiquer l'endroit où se trouvait, il était vrai, mes bagages. Pourtant, ni de moi, ni d'elle, ne firent aucuns gestes pour les rejoindre. Nous étions tous les deux en train de nous regarder. De mon côté, que ce soit son regard, ses lèvres ou bien son parfum sucré, je tenais à profiter de ce moment avant de me détourner de l'image qu'elle m'offrait d'elle. Sensuelle...elle aspirait à la passion. Ses pupilles devaient s'enflammer sur le coup du désir, et si je n'y avais pas lu cette lueur traverser ses yeux, je ne me serais pas douté qu'elle pouvait me désirer.
Rebecca faisait en sorte d'échapper à mes filets, de me fuir, de rester distante et froide. Son visage pourtant était toujours animé d'une certaine animosité à mon égard. Une louve...Je vous l'avais dis. Elle ressemblait à une louve, aussi fière et solitaire. Lorsque je m'étais avancé vers elle afin de me saisir de sa valise, touchant sa peau en même que j'allais la prendre dans ma main gauche, elle retomba lourdement au sol sous les regards de plusieurs personnes. Me baissant afin de la lui ramasser, mon regard se posa sur elle qui était gêné et n'avait pas encore compris sa réaction vis-à-vis de moi. Esquissant un sourire satisfait de lui avoir fait de l'effet, je la vis arracher ma valise de ma main tout en se raclant la gorge.
La jeune femme continua son chemin sans même m'attendre. Elle me fuyait.
Si le corps est conscient de cela, tu ne t'échapperas pas.
J'étais ensuite parti prendre mes bagages et l'avais suivi, n'étant à présent que sur ses talons, ce qui avait l'air de la déranger. J'avais une belle vue pourtant de là où j'étais, et j'étais même ravi que certains hommes ne puissent reposer leurs regards sur elle après m'avoir vu juste derrière elle.
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Sous Contrat - ( Français )
RomanceQuand la douceur laisse place à la violence. Que la vérité n'est qu'un ramassis de conneries à ses yeux. Que le vrai du faux n'est plus dissemblable. Rebecca se fige et regarde Cupidon. Il se dandine avec son carquois vide de ses flèches sur so...