Rebecca

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J'en tuerai plus d'un pour toi. L.


Des vrombissements sourds retentissaient dans ma tête. J'avais l'impression qu'il y avait à l'intérieur de mon crâne, un explosif qui n'allait pas tarder à éclater. Je sentis quelque chose me toucher, une simple caresse du bout d'un doigt sur ma lèvre inférieure. Avant de le sentir rentrer à l'intérieur de ma bouche. Le bout de son doigt reposa sur ma langue et un souffle chaud caressa mon oreille droite.

Je ne voyais rien. J'imaginais la silhouette, penchée sur moi, bougeant et me caressant de cette manière. C'était un homme. Il avait une odeur particulière, une eau de Cologne qui avait une fragrance différente de celle de Liam. Un parfum masculin plutôt doux mais prenant.

« Tu ne crains rien. »

Brusquement, l'on éclaira la pièce dans laquelle j'en avais déduis que j'étais depuis mon réveil. Néanmoins lorsque je voulus rouvrir mes yeux, je n'eus pas le pouvoir de le faire en sachant que si je rouvrais mes paupières, mon mal de crâne allait s'accentuer. En voulant réagir, je compris que mon poignet droit était attaché à quelque chose. Serrant alors mes dents, je pris un temps de réflexion en me demandant ce que je foutais ici et comment j'avais bien pu y atterrir.

« Vos méthodes ont déjà été critiquées, n'est-ce pas monsieur Vandell ?

--Et bien pour l'instant, l'on a une chose qui pourra faire plier la famille Vaskov. Contentez-vous de lancer la vidéo. »

Vandell ?

J'avais quitté la soirée accompagnée d'un Vandell. Jaden était ensuite venu me prendre et...L'accident. L'accident, là...C'était là que j'avais compris que-...

« Huhh...Que...Stop-... »

Je ne savais pas ce qu'il faisait mais lorsque je réussis à rouvrir brusquement mes paupières, malgré le mal de crâne que j'eus à cet instant-là, j'avais commencé à avoir peur de la tournure des événements. L'homme devant moi s'avérait être le James Vandell, le commercial de la soirée, le débile et le puceau qui m'avait renversée le verre sur ma robe. Sa main glissait le long de mon corps, remontant jusqu'à ma hanche gauche puis l'autre s'aventura jusqu'à ma poitrine.

« Je ne te violerais pas, je préfère que les femmes me supplient de les prendre, ne t'en fais pas, m'expliqua-t-il dans un murmure avant de doucement faire descendre sa main jusqu'à glisser quelques-uns de ses doigts dans l'anneau au creux de mes seins.

--Enlevez vos mains de là, avais-je subitement sifflé entre mes dents, révoltée.

--Sinon quoi, ma belle ? Tu appelleras ton homme pour qu'il fasse le crime à ta place ? m'avait-il répondu en étirant les extrémités de ses lèvres.

Il attrapa ensuite mon menton dans sa main et leva mon visage avant d'approcher le sien du mien.

--Tu sais que tes lèvres appellent à la tentation, mon joli cœur ? »

Ce qui me déstabilisa, ce fut ce qu'il fit après les paroles qu'il venait tout juste de me dire. Ses lèvres se posèrent d'une douceur incomparable contre les miennes et il fit passer sa langue dans ma bouche, en pensant que j'allais répondre à son baiser. Attrapant entre mes dents sa langue, je l'avais regardé dans les yeux lorsqu'il les rouvrit puisque monsieur les avait fermé en m'embrassant. J'esquissai un petit sourire en coin tout en lui disant d'un regard que ce que j'allais lui faire allait sans doute lui déplaire si jamais il n'enlevait pas tout de suite sa langue de ma bouche.

« Je comprends pourquoi un mafieux s'est autant intéressé à toi, mon joli cœur, tu es aussi dangereuse qu'eux. »

Mafia ? Bordel...la mafia ? Putain de bordel de merde quoi ?!

Sous Contrat - ( Français )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant