Ethan : Qui est-ce ?

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Le lendemain, mercredi, je décide de dessiner Marc. Ça fait extrêmement longtemps que je n'ai pas fait de portraits, et si je souhaite pouvoir dessiner ma belle inconnue, je dois m'entraîner. Pendant que je dessine Marc, je suis tellement concentré que le monde autour de moi m'échappe complètement. Jusqu'à ce que j'entende un garçon qui crie. Je lève la tête. À la terrasse du café d'en face, il y a un attroupement. Je m'avance, et je vois un garçon accroupi auprès d'une jeune fille. C'est la plus grande coïncidence du monde parce que... c'est elle, mon inconnue ! À côté d'elle, il y a le garçon qui panique et qui s'époumone.

- Kate ! Réveille-toi !

Mon inconnue s'appelle Kate... Je suis béat d'admiration. Même inconsciente, elle est magnifique. Le garçon arrête de crier et se tourne vers moi :

- Mais faites quelque chose au lieu de rester là sans rien faire !!!

Euh, oui. je devrais peut-être l'aider. Je m'accroupis près de Kate. dans sa chute, sa glace s'est répandue sur ses vêtements. J'ai l'impression qu'elle ne respire plus. Je tente un massage cardiaque. Toujours rien. Le garçon me regarde désespérément. Je fais du bouche-à-bouche à mon inconnue et, doucement, je sens qu'elle va mieux. Je m'écarte légèrement de son visage, la prend dans mes bras et je m'assois sur une chaise, le garçon paniqué sur mes talons. Kate respire doucement. Ses paupières frissonnent, puis elle ouvre délicatement les yeux. Elle a l'air surprise. Elle me voit, constate qu'elle est dans mes bras, me regarde à nouveau, les yeux écarquillés. J'ai l'impression qu'elle va s'évanouir à nouveau.

- Vous... tu.. tu veux un verre d'eau ?, je bégaie.

Elle hoche la tête, plusieurs fois. Je l'aide à se relever et à s'asseoir à côté du garçon, qui est plus calme, maintenant. Je vais au bar et demande un verre d'eau pour Kate. Ça me fait tellement bizarre de connaître son prénom, maintenant... J'ai de la glace sur mon tee-shirt. Quand je reviens, Kate a retrouvé des couleurs. Je lui tends son verre, qu'elle saisit. Elle me sourit.

- Comment est-ce que je peux te remercier ?, me demande-t-elle.

- J'aimerais beaucoup te dessiner. Ça peut paraître beaucoup, mais j'aimerais vraiment te dessiner.

Ses yeux pétillent quand elle me dit :

- Alors, c'est toi. Je t'ai retrouvé...

 Je t'ai retrouvé

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