Kate, 15 ans, habite Paris, dans un riche quartier parisien. Elle est entourée de ses amis, dont Jonathan, son meilleur ami, qui éprouve pour elle bien plus que de l'amitié. Cependant, elle vient de se faire plaquer par son copain, Thomas. Peu après...
Dans l'ascenseur, je me rends compte grâce aux miroirs que je ne ressemble plus à rien. Ma veste est trempée, ma robe complètement mouillée me colle à la peau, et mes cheveux pendent lamentablement sur mes épaules et sur le manteau d'Ethan. Mon sac est horriblement lourd et me pèse sur les bras, si bien que quand les portes de l'ascenseur s'ouvrent, je le laisse tomber à côté de la porte de chez moi. Il y a de la lumière dans l'appartement, mais le couloir qui le précède est plongé dans l'obscurité. J'ai froid, j'ai horriblement envie de me réchauffer, de me réchauffer dans ses bras. Je me jette littéralement contre Ethan. Il est trempé. Je tremble de froid, et tout d'un coup j'oublie que nous sommes dans le couloir de mon immeuble et que mes parents sont dans une pièce à côté. J'ai envie de l'aimer passionnément, parce que je sais pertinemment que dans quelques minutes il me faudra rentrer. Plus je le regarde et plus je me dis que je serais désespérée si on ne se revoyait plus jamais. Je sens son souffle dans mes cheveux, et ça me rend ivre. Sa joue est posée contre la mienne. J'ai juste à tourner légèrement la tête pour que nos lèvres se touchent et que des infinités de feux d'artifice explosent dans ma tête en continu. Il s'arrête quelques secondes pour me chuchoter “je t'aime” à l' oreille et me plaque contre le mur pour continuer à m'embrasser encore et encore. J'ai l'impression d'avoir le dos collé à quelque chose de posé sur le mur, mais bon, je divague, on ne va pas s'arrêter pour ça. Je sens ses cheveux qui me chatouillent le visage, et j'ai avidement envie qu'il ne s'arrête jamais de m'embrasser. Je me décolle du mur. La main d'Ethan posée dans mon dos commence à descendre lorsque la porte d'entrée s'ouvre brusquement. Dans ma tête, c'est un Flashback qui envahit mes pensées.
Le mur.
Tout à l'heure.
Mon dos.
Mon dos
Contre
La
Sonnette...
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