Kate, 15 ans, habite Paris, dans un riche quartier parisien. Elle est entourée de ses amis, dont Jonathan, son meilleur ami, qui éprouve pour elle bien plus que de l'amitié. Cependant, elle vient de se faire plaquer par son copain, Thomas. Peu après...
C'est très simple. Au début, j'ai cru à une blague. Une mauvaise blague. Parce que c'était trop horrible pour être vrai. C'est uniquement quand j'ai vu le visage terrorisé de Kate que j'ai compris que non, il n'y avait aucune caméra cachée.
Alden Berkeley est un manipulateur. Il fait ce qu'il veut des gens qui se mettent en travers de son chemin. Hier, Kate s'est rebellée. Nous savons à présent qui est l'oncle de Kate. Un manipulateur, et peut-être un assassin.
Je ne veux pas quitter la France. Pas sans Kate. Kate est ma raison de vivre, et bien plus encore. Elle est tout pour moi. Je hais Alden Berkeley, je le maudis, je l'exècre, je l'abhorre et je l'abomine. Il n'a pas le droit de faire ça.
La seule réaction de Kate est de venir se blottir dans mes bras. Elle ne m'embrasse pas. Elle est dans mes bras, son visage contre ma joue, et ça m'effraie. Si elle réagit comme ça, ça veut dire que c'est vrai. Que c'est possible. Qu'on va être séparés. Nous restons longtemps enlacés, jusqu'à ce que mon père pénètre dans la pièce. Kate lève légèrement la tête, et je désigne le portable du coin de l'œil. Mon père lit le message, et ses yeux interloqués me montrent qu'il en a saisi l'importance. Il le relit plusieurs fois en intégralité, comme pour s'assurer de la teneur des propos, de la fureur des mots d'Alden.
- On est vraiment obligés de partir ?, demandé-je, hésitant.
- Alden travaille avec le Ministère de la Défense. Il est leur soutien économique. En contrepartie, il possède leur soutien politique. Alden cache tellement de choses, soupire mon père, que j'en viens même à le soupçonner du meurtre de Laura et Arthur. Soit c'est lui, soit il sait quelque chose. En douze ans, c'est tout ce que j'ai réussi à savoir.
- Où allez-vous aller ?,s'inquiète Kate. C'est de ma faute si vous êtes obligés de partir, c'est ça ?
- Non, ma grande, la rassure mon père. Ça n'a jamais été de ta faute. Alden a seulement du mal à ouvrir les yeux. Il savait qu'un jour ou l'autre tu découvrirais la vérité, mais il n'était pas prêt à te la raconter. Quand j'ai tenté de le faire, il a mis fin à nos relations. Nous allons partir au Canada.
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