Ethan : À sa recherche...

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La semaine d'après, je fais tout ce que je peux pour aller à Montmartre. Je veux chercher la belle inconnue. Si je pouvais, je fouillerais Paris de fond en comble. Mais j'ai un problème, un problème qui peut devenir embarrassant : ma mère me surveille de plus en plus. Elle m'envoie des SMS toutes les heures pour savoir où je suis et ce que je fais. Je lui dis que je suis à Montmartre et que je regarde les toiles des peintres. Je sais que c'est un de ses points faibles : ma mère adore l'art. Elle achète des tableaux de grands peintres, elle va à des expos dans des galeries d'art, elle est vraiment à fond. Mais je préfère ne pas lui dire que je peins et que je dessine. Je ne sais pas comment elle le prendrait.
À Montmartre, j'arpente la foule, le portrait de la belle inconnue à la main. Je dévisage les filles dans l'espoir de la croiser, je demande aux passants si ils l'ont déjà vue, mais personne ne sait qui elle est. Jusqu'à mardi.
Ce jour-là, près d'un escalier, il y a une vieille femme qui peint. Et elle, elle l'a déjà vue​.

- Bien sûr, je la connais. Elle vient tous les mercredis, et à chaque fois, elle s'attarde près de moi. Nous discutons un peu, elle me demande ce que je peins. J'ai même réalisé son portrait, une fois.

Alors la vieille femme me montre un tableau. On peut y voir la jeune fille. Ma belle inconnue... Elle a des traits doux, et des yeux magnifiques où étincelle une lueur déterminée. La vieille femme m'offre le tableau. Je n'ai pas assez de mots pour la remercier.

 Je n'ai pas assez de mots pour la remercier

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