Kate, 15 ans, habite Paris, dans un riche quartier parisien. Elle est entourée de ses amis, dont Jonathan, son meilleur ami, qui éprouve pour elle bien plus que de l'amitié. Cependant, elle vient de se faire plaquer par son copain, Thomas. Peu après...
Je suis le meilleur ami de Kate. Kate compte beaucoup pour moi. On est inséparables, comme les deux faces d'une même pièce. Nous avons toujours été dans la même classe, la même école, le même collège, le même lycée. Nous avons toujours habité dans le même quartier. Bref, vous voyez le tableau : on s'est toujours connus. Kate est la meilleure. Je l'ai vue grandir comme ma sœur. Mais Kate est bien plus qu'une sœur ou une meilleure amie pour moi. Kate est le soleil après la pluie. Kate est ma fleur, mon arc-en-ciel et ma raison de vivre, Kate est ma vie. Son rire en cascade est pour moi comme une drogue dont je ne peux pas me passer. Quand Kate est sortie avec Thomas, j'étais brisé. Thomas était très beau gosse, très imbu de lui-même et très égocentrique. Ses copines, il les prenait et, une fois passé, les jetait comme un mouchoir usagé. Je connaissais un peu Thomas avant qu'il ne sorte avec Kate, et j'avais tenté de la dissuader. Elle m'avait répondu que je ne le connaissais pas, qu'elle non plus, et qu'elle voulait lui donner une deuxième chance. Parce qu'il était gentil avec elle, qu'il l'emmenait au cinéma et qu'il était, je cite, " doux et attentionné". Un poignard me labourait le cœur en permanence. Quand Thomas a quitté Kate, j'étais partagé. D'un côté, j'avais champ libre. De l'autre, voir Kate si dévastée me faisait mal. Je voulais lui changer les idées. Mercredi, je l'ai emmenée dans un café à Montmartre. Nous nous sommes installés en terrasse. Il faisait chaud, très chaud. Nous avons tous les deux pris une glace. Pendant que je lui racontais mon dernier cours d'escrime, je voyais bien qu'elle était ailleurs. Elle regardait en permanence les tableaux et les artistes qui peignaient. Et elle s'est effondrée. Elle est tombée par terre. Des gens sont venus autour de nous, mais ils ne faisaient que s'affoler. J'étais seul à tenter de la ranimer. J'ai interpellé un garçon pour qu'il m'aide. J'avoue l'avoir un peu bousculé. Il a fait un massage cardiaque et du bouche-à-bouche à ma Kate. Je bouillais intérieurement, mais je n'ai rien fait, parce que Kate s'est réveillée. Et elle a regardé ce garçon comme si... comme si elle le connaissait déjà. Et j'ai failli le frapper.
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