*Coco*
Moi : Qu'est-ce qu'elle fout ici ?
Ils me dévisagèrent tous !
Ma mère : ma chérie, viens t'asseoir d'abord !
Moi : M'ASSEOIR ? elle n'a rien à faire dans cette maison, je veux qu'elle s'en aille tout de suite !
Mon père : mais que se passe-t-il, qu'est-ce qu'il y'a ? Coco qu'est ce qui te prends ? tu oublies que c'est ta tante et aussi ton ainée !
Moi : Papa elle et moi on a aucun lien de parenté, elle ne représente rien à mes yeux si ce n'est que de la merde !
Mon père : SURVEILLE TON LANGAGE JEUNE FILLE, TU ES DEVENUE FOLLE ?
Ma mère : (à mon père) calme toi chéri, elle est juste en colère !
Mon père : pourquoi est-elle en colère ? Coco qu'est-ce qu'il y'a ? Explique toi !
Ma tante : Colette, je veux juste que l'on parle, je partirai après !
Moi : d'où tu me parles toi ? ioe Weurgua ?! (As-tu toute ta tête ?) Que ce soit la dernière fois que ''Colette'' sors de ta salle bouche, Sorcière !
Mon père : ASSEZ ! J'EXIGE DES EXPLICATIONS TOUT DE SUITE !
Moi : (à ma tante) bah vas-y ! Tu voulais parler non ? Dis à mon père ce que son frère et toi m'avais fait enduré alors que je n'étais qu'une gamine ! PARLE !
Mon père nous regardait à tour de rôle, il ne comprenait rien !
Ma mère : (à ma tante) je n'arrive toujours pas à comprendre comment une femme, ayant des enfants, des filles, peut-elle laisser faire une chose aussi ignoble à la fille d'autrui !
Ma tante : je n'y pouvais rien, lorsque je l'ai su, il était trop tard, il était déjà passé à l'acte !
Ma mère : tu as quand même menacé ma petite fille, tu as préféré caché ce que ton saleté de mari a fait ! Je ne sais pas quelle genre de femme tu es ! Comment as-tu pu rester mariée à un violeur !!
Mon père : Mais de quoi êtes-vous en train de parler ?
Moi : Papa, tu te rappelles lorsque tu avais un voyage d'affaire alors que maman aussi était absente et que tu m'as amené chez tonton Babacar ?
Mon père : oui...
Moi : (pleurant) papa... la nuit de ce jour... tonton Babacar avait...
Mon père : (se Levant du canapé) Non... ce n'est pas possible !
Moi : il avait abusé de moi Papa (en pleurant à chaudes larmes)
Mon père : NON, (en regardant ma tante) BABACAR DA VIOLÉ SAMA DOMM MANE ! Nooooo ki dama koy réyy (Babacar a violé ma fille à moi ! Non je vais le tuer)
Ma mère : en plus, elle était au courant !
Mon père : (regardant ma tante) tu étais au courant ?
Ma tante (avec ses larmes de crocodile) : (pleurs) oui...
Mon père : (tenant sa tête) KHANA DAMEY BEUGUEU DOFF ??? (suis-je en train de devenir fou ???)
Ma tante : (en pleurs) Ibrahima Balma, Pauline Balma, Colette Balma, Ball léne ma akk, khamguéne né guatié bi meuh Babacar tékk rék amoul louko gueuneu méti ! Babacar toogn naléne, wayé itam toogn nama ! Ball léne niou ! (Ibrahima pardonne moi, Pauline pardonne moi, Colette pardonne moi, pardonnez-moi, la honte dans laquelle m'as mis Babacar est déjà une grande punition ! Babacar vous a fait du tort à vous, mais à moi aussi ! Pardonnez-nous !)
Mon père : YÉNA BOONE TÉ YÉÉSS DEUGUEU DEUGUEU DEUGUEU ! Aaaanh Kone Babacar sama dôme léy yaak? Lalou hôpital bamou teude lakoy féék, ki damakoy rééy ( vous êtes vraiment mauvais ! Aaanh donc Babacar a violé Ma fille ? C'est à l'hôpital que je vais le trouver, je vais le tuer)
Mon père était parti vers sa chambre je ne sais pour faire quoi
Ma tante : (en pleurs) Ball léne ma, Ball léne ma (pardonnez-moi, pardonnez-moi )
Moi : tédial sa guaat, kou mérité Baal légniy Baal, dolléne éy nitou dara, méritéwoléne sah niouléne Di woowé niit, niaar niou boone nio meuna and. Bo khamone limala bégné (fermes ta gueule, on pardonne aux gens qui le méritent, vous n'êtes rien, vous ne méritez même pas que l'on vous appelle des ''personnes'', qui se ressemblent s'assemblent. Si tu savais comme je te hais)
Ma mère : doumaléne meusseu Baal linguéne déff sama dôme, fii ba alakhira ! So guicé sa dieukeur gua wakhkoko ! Té sa tank boumou tégouwati si biir keurgui, sa beutt boumou téguouwati si sama dôme ! Khamguéne né Lou Colette nopi Ba heure bi reikaléne sauvé, dakh foumounéni porté plainte wéssouna, meunatoul nékk, wanté Yalla dinégnou âté, pouroukh! (Je ne vous pardonnerai jamais ce que vous avez fait à ma fille, que ce soit ici ou au ciel ! Dis ça à ton mari ! Et puis ne remet plus jamais les pieds dans cette maison, ne regarde plus jamais ma fille ! C'est le silence de Colette jusqu'à cet instant qui vous a sauvé, il est trop tard maintenant pour porter plainte ! Mais Dieu nous jugera, fumière !)
Elle : (pleurs) mane ma teude kasso moma gueuneul guatié bi (je préfère la prison que cette honte)
En ce moment mon père sortit de nulle part avec un coupe-coupe !
Mon père : boumouy saakou sama dôme, kholoul ci derett bi, kholoucii diabotam, kholoucii xalé bou ndaw boumou nékone, diourom niéti aat reik la amone, kholouciwone lolou yeup ! Wérr wou nè ma yeukeuti xaaliss bou wéékh taal tégu ko si lokhom, diko diapalé si lounék, dakh Lignou book, lépp makokoy defaral, courant ma feyelko, dokh ma feyelko, keurr binguene dall sakh sama xaliss la diaar, hôpital boumou teude né, makoy féyy, téy ma yéguné Mo saakou sama dôme ! Ioe méy wakh guakoy neubeul ! Yéne doléne éy nguoor ! Wayé téy lépay lérr, mane itam DOUMACII XOLL DARA ! (Lorsqu'il violait ma fille, il n'a pas regardé les liens de sang, il n'a pas regardé sa famille, il n'a pas regardé la petite fille qu'elle était, elle n'avait que 08 ans, il n'a rien regardé de tout ça ! À chaque mois je prends des billets de banques neufs et lui remets, je l'aide dans tout, car on est du même sang, je fais tout pour lui, sa facture d'électricité je lui paye ça, sa facture d'eau je lui paye ça, même la maison où vous habitait, elle coûte de mon argent, ses frais d'hôpitaux aussi sont sous ma charge, et aujourd'hui j'apprends qu'il a violé ma fille ! Et toi tu es complice de ça ! Vous n'êtes pas reconnaissants ! Mais on verra aujourd'hui, moi aussi JE N'Y REGARDERAI RIEN !
Papa est sorti de la maison, ma mère et ma tante l'ont suivi en criant, moi je suis resté stoïque à tout cela :
Moi : (rire) franchement on se croirait dans un film !
Ma vie ressemble vraiment à un film... tragique...
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Chronique D'une Jeune Fille Senegalaise Au Destin Singulier
RandomLes gens disent toujours que la vie est injuste, ils se plaignent toujours... Mais personne n'a dit que la vie serait juste un jour... on doit juste l'accepter. On veut toujours rendre le monde meilleur mais on sait que rien n'est parfait. Alors si...