Partie 29 : 《 Il ne faut pas croire à tout ce que vous voyez》

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*Antoine*

  Moi : CE N'EST PAS VRAI, PAS MON FILS !
  Ethienne : papa qu'est-ce qu'il y'a ? Que se passe-t-il avec Francis ??
  Moi : je crois que ton frère, il... il... il a fait un accident.
  Ethienne : QUOI PAPA ?
  Moi : attends, j'ai un double appel !
  Moi : allo ?
  ... : bonjour monsieur !
  Je sentais que cet appel ne présageait rien de bon, je ne pouvais plus tenir en place...
  Moi : oui ? C'est qui à l'appareil ?
  ... : monsieur nous avons eu votre numéro sur le portable d'un de nos patients qui vient d'arriver ici, il faut que vous venez nous rejoindre tout de suite, c'est l'hôpital Abass Ndao !
  Moi : mon Dieu, le patient est mon fils, est ce qu'il va bien ? S'il vous plait dites-moi oui.
  ... : vous devez venir tout de suite, je ne peux rien vous dire au téléphone.
  Moi : ok d'accord, j'arrive le plus vite que je peux.
  Mon Dieu, j'espère que tout va bien avec mon garçon. Je ne sais pas pourquoi le sort s'acharne t'il autant sur ma famille, pourquoi ?
  Ethienne : allo Papa ?
  Moi : Ethienne, Francis a eu un accident grave, rejoins-moi tout de suite à Abass Ndao.
  Lui : Putain !! J'arrive !
  Tint.
  Je pris mes clés et sortit à la hâte sans prendre le soin de fermer la porte, j'étais paniqué et je ne savais que faire. Je décide d'appeler Marthe dans la voiture pour la mettre au courant.
  Moi : allo Marthe ?
  Elle : Antoine ! Tu as bien réfléchi à ce que je t'ai dit hier ?
  Moi : écoute je n'appelle pas pour parler de Fanny, Francis a...
  Elle : je te rappelle que Fanny est ta fille et l'enfant qu'elle porte est que tu le veuilles ou non ton sang, il est lié à toi...
  Moi : Marthe écoute moi...
  Elle : non je ne t'écoute pas, tu n'es pas un bon père. Un bon père n'agirait pas comme tu le fais...
  Moi : Marthe...
  Elle : tu as vraiment changé Antoine, tu n'as jamais été comme ça...
  Moi : Marthe...
  Elle : l'Antoine que je connais est un homme bon, qui sait pardonner, qui...
  Moi : MARTHE MERDE !
  Elle se tut enfin pour m'écouter.
  Moi : Francis est à l'hôpital Abass Ndao, il a eu un accident grave. On vient de me le dire au téléphone et on ne m'a pas donné plus de détails sur son état. Je suis comme ça en cours de route pour l'hôpital. Je voulais te mettre au courant, je t'appelle après.
  Elle : QUOI ? QUOI ? MON FRANCIS ? MON BÉBÉ ? DOU DEUGU DOU DEUGU DOU DEUGU !!! (CE N'EST PAS VRAI, CE N'EST PAS VRAI, CE N'EST PAS VRAI !!!) *PLEURS*
Je raccroche pour la laisser mieux accueillir cette nouvelle. Arrivé à Abass Ndao, je pars immédiatement vers les urgences.
Je me dirige vers l'accueil.
  Moi : bonjour, je suis ici pour le patient Francis Diatta !
  Elle : ah bonjour, attendez je préviens le médecin.
  Moi : d'accord !
  Quelques minutes après, je vois Ethienne arriver.
  Lui : papa !
  Moi : mon fils, elle est entrain de prévenir le médecin ! Attendons !
  Lui : pourvu que rien de grave ne soit arrivé, Papa je ne peux plus tenir sur mes jambes.
  Moi : c'est la même chose pour moi mon fils, mais Dieu est grand.
  Lui : mais comment est-ce arrivé ? Francis devait rentrer au soir !
  Moi : moi-même j'ignore les circonstances de tout ça, je regardais les infos à la télé lorsque...
  Un homme, la trentaine, portant une blouse blanche nous interrompit !
  Lui : monsieur Diatta ?
  Moi : oui, c'est moi !
  Ethienne : oui. On est ici pour mon frère, Francis. Docteur il va bien n'est-ce pas ?
  Lui : jeune homme, j'aimerai parler à votre père en privé. Je vous en prie monsieur Diatta, suivez-moi.
  Je regarde Ethienne qui avait l'air déboussolé puis je suivais le docteur à l'intérieur.
On entra dans une pièce bien décoré que je présume être son bureau, et il me demanda de prendre place sur un siège en face de celui où il était assis.
  Lui : Monsieur, votre fils est arrivé ici dans un état très grave. L'accident dont il a fait l'objet a été très violent.
  Moi : oui mais docteur, dites-moi comment il va !
  Lui : lorsqu'on l'a amené ici, il arrivait à peine à respirer. Mon équipe et moi l'ont pris automatiquement en charge ; on a fait tout ce qui était en notre pouvoir mais...
  Moi : mais quoi ? Qu'essayez-vous de me dire docteur ?
  Lui : votre fils a rendu l'âme peu après son arrivée, on a fait tout ce qui était en notre pouvoir. Je suis désolé monsieur Diatta.

Chronique D'une Jeune Fille Senegalaise Au Destin SingulierOù les histoires vivent. Découvrez maintenant