un bonheur étincelant.(Corrigé)

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PDV Cecily.



-Hey amour ! Lève-toi ! Essaye de me réveiller la plus charmante voix du monde.

-Rrrrh, on ne peut pas faire la grasse matinée en paix ! Dis-je la mine boudeuse.

-Allez, debout la marmotte ! Ta mère ne va pas nous pardonner si nous arrivons en retard à un déjeuner donner en notre honneur.

Je souffle en passant ma main sur mon visage, résigné. Soudain, une idée me vient à l'esprit.

-Dommage, j'avais d'autres projets pour aujourd'hui...

-Bah ! Tu vas devoir y renoncer.Bah !

Je lui souris en retirant le drap. Je ne porte qu'un caleçon qui ne fait aucun mystère de mes envies, le tout accompagné d'un sourire salace auquel je sais d'avance qu'elle ne résistera pas.

-Ah.... Je vois... Ce projet-là ! Me dit-elle, pendant que me rapproche d'elle à pas de loups.

-Oui....Ah...., Souris-je.

-Tu n'es qu'un gros cochon ! Me dit-elle alors que je recouvrais sa peau d'une multitude de baisers.

-Pour toi, je veux être ce que tu voudras, murmure-je, en m'emparant de ses lèvres.

-Non, arrête ! Tente t-elle dans une vaine tentative pour me repousser. Ta mère... Ta....

Je décide de lui donner le coup de grâce en passant lentement ma langue sur le lobe de son oreille, ce qui la fait frissonner.

Le sourire victorieux, entre deux baisers, je sens ses bras s'enrouler autour de mon cou et ses lèvres se faire plus pressantes contre les miennes. Sa langue s'entrelace à la mienne tandis qu'elle se cambre sous l'injonction de mes caresses, pour mieux s'offrir à mes doigts experts qui sillonnent déjà son entrecuisse.

-Papa, que cherches-tu sous la jupe de maman, m'interrompt une voix enfantine.

Je stoppe net mes mouvements en me retournant sur mon fils, Pete, à peine âgé de quatre ans, le regard innocent attendant que je lui réponde. Je tâche de prendre un ton uni, même si ma respiration précipitée me trahit.

-Je cherche une grosse bestiole qui s'y est cachée, en essayant de prendre l'expression la plus sérieuse possible, tandis qu'a ma gauche, je sens ma femme pouffer.

-Et vous l'avez retrouvé ?

-Non, elle nous a échappés, dis-je simplement.

Il prend l'air de chercher ladite bestiole du regard dans toute la pièce avant que son regard ne s'arrête sur moi.

-Peut-être que tu devrais chercher dans ton caleçon, vu comme il a grossi, on dirait qu'il quelque chose là-dedans, lance t-il en pointant mon bas ventre du doigt.

Là, je sens mon visage qui se décompose et ma femme se mettre là mais sur la bouche pour s'empêcher d'exploser de rire.

-Je crois que je vais aller prendre ma douche, souffle-je vert de honte.

-Sage décision ! Se marre mon épouse. Pete, et si on allait préparer le petit-déjeuner pendant que papa se débarrasse de la bestiole.

Je les regarde s'éloigner tandis que résigner, je me dirige vers la salle de bain.

J'entre dans la salle de bain, et retire mon caleçon en riant du ridicule de la situation que je viens de vivre. Et ne reste plus qu'à espérer qu'il n'aille pas le raconter à une tiers personne, pense-je.

J'entre sous les jets d'eau froide en soupirant. Rien de mieux qu'une douche froide pour refroidir mes ardeurs.

Ma douche terminée, je prends quelques vêtements au hasard dans mon dressing et m'habille assez rapidement. On pourrait penser que je me fiche de ma tenue, mais en fait pas du tout. Je fais partir de la catégorie de personnes, comme qui dirait, gâter par la nature. Je pourrais porter un sac de patate que je serais toujours séduisant. Enfin bref.

Je descends rejoindre ma petite famille dans la cuisine.

-Qu'est-ce qu'il y a au petit-déjeuner aujourd'hui ? Ai-je demandé en me frottant les mains.

-Des gaufres, répond mon fils en sautant presque de joie. Elles sont délicieuses.

Il passe sa langue sur ses lèvres, ce qui lui fait un air tellement adorable, tandis que sa mère lui passe la main les cheveux pour les ébouriffer.

-Tu ferais mieux de te dépêcher de petit-déjeuner si tu ne veux pas qu'on soit en retard chez ta mère, le gronde gentiment ma femme.

-Dis maman, tu crois que grand-mère à une surprise pour moi ?

-Bien sûr mon chou ! Tu sais bien que ta grand-mère est la reine des surprises. Maintenant, descends de table. Va te changer pendant que papa petit-déjeune.

Je regarde ma femme aider mon fils à descendre de table et je me rends compte de la chance que j'ai d'avoir une aussi belle famille.

Mû par une soudaine impulsion, je saisis la main de mon épouse et la porte à mes lèvres.

-Je t'aime Kate, tu le sais !

Elle me sourit dévoilant ses magnifiques dents blanches.

-Oui et moi aussi, je t'aime Cécily, me répond avec douceur la femme de ma vie.

-Et moi Maman, tu m'aimes aussi n'est-ce pas ? Demande mon fils Pete la mine boudeuse.

-Bien sûr mon bébé !

-Plus que papa ?

-Plus que ma propre vie !

-Chouette ! S'écrie Pete en sautillant sous le regard bienveillant de sa mère.

-Allez, on se dépêche maintenant ! Ordonna Kate en le poussant vers les escaliers.

Je les regarde s'éloigner en me disant combien j'avais de la chance, car en plus d'être né dans une famille privilégiée et d'avoir une très belle carrière professionnelle, j'ai une femme et un fils merveilleux qui me comble de bonheur et que je n'échangerai pour rien au monde.

DérapageOù les histoires vivent. Découvrez maintenant