Torride!!!!

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Pdv Cecily.

Lorsque je gare ma voiture dans l'allée qui mène à la maison, j'ai encore le goût voluptueux du baiser sur les lèvres. Involontairement, je porte mes doigts sur celles-ci et ferme les yeux. Il n'y a pas de mots assez juste pour décrire ce que j'ai ressenti quand mes lèvres ont touché celle de Javier, que ça en est effrayant. Le pire, c'est que sur l'instant, j'ai eu envie de recommencer, de le goûter.....de le savourer.

Quelle sottise ai-je commis ?

Encore heureux que j'ai eu assez de cervelle pour tout arrêter à temps!
Même s'il est vrai que je suis dragueur, et Kate a fini par s'y faire, je ne suis pas un infidèle. En sept ans de mariage, je n'ai jamais trompé Kate avec quiconque et ce n'est pas maintenant que ça va changer. Kate est mon âme sœur, la femme de ma vie et ce n'est pas un petit baiser échangé avec un mec qui va me faire en douter. Surtout pas.

Je sors de la voiture et me dirige vers la maison. Je monte rapidement les quelques marches qui mène à l'entrée et pénètre dans le hall, ouvert par la gouvernante.

- Bonsoir Monsieur Black ! Me salue la femme rondelette d'une cinquantaine qui nous sert de gouvernante.

- Bonsoir Alix ! Mon épouse est-elle dans notre chambre ? Je l'interroge.

- Madame Black est dans vôtre bureau. Elle vous y attend.

Elle m'aide à retirer ma veste avant que je ne la congédie.

- Alix, j'oubliais ! Demande à la domesticité de se retirer pour la nuit, nous n'aurons plus besoin d'elle.

La cinquantenaire acquiesce avant de disparaitre derrière la porte de service. D'habitude, Kate donne leur week-end aux domestiques, préférant s'occuper elle-même de Peter et moi. Mais hier, elle a du organiser une soirée pour l'un de ses auteurs et ses propres employés ont été réquisitionné.

Je traverse rapidement le hall et le couloir qui mène à mon bureau. Lorsque j'investis les lieux, je trouve ma jeune épouse assoupi dans un fauteuil près de la cheminée d'où crépite un petit feu. Les flammes diffusent des rayons de lumière qui donnent à sa chevelure l'éclat de l'or. Mon regard glisse sur sa peau douce comme la soie dont la teinte laiteuse m'a toujours fasciné. Sa poitrine se soulève au rythme de sa respiration, d'où je peux percevoir à travers sa nuisette la teinte rosée de ses mamelons. Dieu, qu'elle est belle !
Je laisse mes doigts courir le long de sa cuisse galbée, tandis que mes lèvres s'attaquent à sa gorge. Gémissante, je la sens émerger des limbes, tel une nymphe.

- Cecy... lâche t-elle entre deux gémissements.

- Chut! Laisse-toi juste aller ! Lui susure-je, la voix pleine de désir.

Je glisse ma main sur sa nuque pour l'attirer vers moi et entrer en contact avec ses lèvres. Je l'embrasse longuement, passionnément, lui meurtrissant presque les lèvres. Je laisse ensuite ma bouche s'égarer sur ses paupières, ses joues, ses oreilles avec passion, lui murmurant des mots tendres.
La tête rejetée en arrière, Kate se cambre sous les savantes carrèsses de mes doigts dans le secret de son exquise féminitée.

- Cecy...viens, gémit Kate.

N'en pouvant moi aussi, je me relève et en moins de deux, nous nous retrouvons nus et allongés dans le divan. Je m'installe entre ses jambes et entre en elle. La chaleur envoûtante de son intimité se diffuse en moi me propulsant à chaque coup de rein au sommet de la jouissance.

Quelques instants plus tard, satisfaits, nous nous remettons de nos ébats de tout à l'heure.

-Je peux savoir ce qui m'a valu une tel performance ? Minaude Kate.

D'une voix suave à souhait, je lui réponds :

- Ta beauté exquise et tout l'amour que j'éprouve pour toi.

- Moi aussi je t'aime mon Cecily Ashton Black, susure Kate en étouffant un bâillement. Tu m'as carrément lessivée mon étalon.

Je me contente de lui sourire en la serrant dans mes bras tandis qu'elle plongé peu à peu dans l'inconscience du sommeil.

Je repense au ridicule de ma réaction après le baiser de Javier.
Comment ai-je pu douter un seul instant de la force de mes sentiments pour Kate ? Comment ai-je pu penser que le goût des lèvres de Javier pourrait changer quoique ce soit dans mon mariage ?
Insignifiant ! Voilà ce qu'est ce baiser face à Kate !

C'est avec la satisfaction d'avoir remis les chose à leurs places que je me laisse aller à mon tour, dans les bras de Morphée.
Seulement, lorsque je sombre peu à peu, à mon tour dans un sommeil réparateur, ce n'est pas la chevelure blonde de mon épouse qui me berce, mais plutôt une autre de jais.

Pdv omniscient.

De l'autre côté de la ville, étendu sur son lit, dans la petite chambre du minuscule appartement de sa marraine, Javier écoute distraitement les bavardages de Dario. Il n'arrête pas de se repasser les doigts sur ses lèvres, se remémorant des lèvres de Cecily contre les siennes, un sourire niais plaqué sur le visage. Même s'il appréhende sa journée de travail demain, il devait reconnaître que ce qu'il a vécu aujourd'hui était tout simplement exceptionnel. Et peut importe si c'est une bêtise et que Cecily l'a regretté tout de suite après.

N'entendant plus la voix de Darío, Il tourne les yeux dans sa direction et le trouve à le fixé.

- C'est ça l'amour ! Dit Darío, énigmatique. Il nous rend toute chose et nous fait oublier ce qui est bon ou mal. Tout ce qu'il nous demande, c'est qu'on le vive.

Javier ne su dire à qui des deux était destiné ces mots.

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Aujourd'hui, je me suis rendu compte que "Dérapage" viens d'avoir 1k de vues. Alors pour vous remercier, je vous poste un chapitre.
J'espère que vous adorerez mon cadeau.
Merci et à dimanche !

DérapageOù les histoires vivent. Découvrez maintenant