l'histoire d'une nuit d'orage.

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Salut chers lecteurs !

Je m'excuse pour le retard dans la publication de ce chapitre. Je ne vous dit pas le nombre de fois où j'ai dû le modifier et vous comprendrez bientôt pourquoi. Mais c'est fait maintenant et j'espère qu'il vous plaira.
Merci à vous et bonne lecture !

Pdv Javier.

   Je cherche à taton mon téléphone portable, que j'ai posé hier soir près de la veilleuse, dans la quasi obscurité de la pièce. Je le retrouve sans trop de peine et le déverrouille. L'éclairage de l'écran d'accueil me pique dans les yeux, rougis par la nuit blanche que je viens de passer, et me fait grimacer. Je laisse a mes yeux le temps de s'habituer à l'écran avant de constater que le réseau est revenu. Je cherche et compose le numéro de mon ami. Après ce qui me paraît une éternité, il finit par déccrocher:

- T'as intérêt à ce que ce soit la fin du monde pour me réveiller à une heure pareille, dit-il d'une voix endormie où perce une pointe d'agacement.

Je ne réponds pas et un blanc s'installe. 

- Javier, c'est bien toi? M'appelle la voix de Darío, cette fois inquiète.

Je ferme les yeux et souffle bruyamment avant de répondre :

- Tu peux....venir....me chercher...s'il te plaît ?

Ma voix me paraît tellement lointaine que j'ai du mal à la reconnaître.

-Est-ce que ça va ? S'enquiert le jeune homme.

Je voudrais lui répondre, mais je ne dis rien, de peur de craquer. Mon silence doit être éloquent, puis qu'il poursuit :

- Je vois! J'appelle ma mère pour qu'elle m'envoie son chauffeur et j'arrive. Envoie moi ta localisation !

Je raccroche en priant pour ne pas craquer. Je laisse mon portable glisser sur le lit et me recouche. C'est fou comme on peut passer de l'extase au désarroi le plus profond en un rien de temps. J'avoue que j'ai encore du mal à réaliser, encore sous le choc.

Flashback (Plus tôt dans la journée....)

Je regarde avec un plaisir non dissimulé le nombre impressionnant d'étudiants présent à la conférence que donnait Cecily. J'ai compris ces derniers jours que Cecily donnait deux fois chaque trimestre des  conférences à l'Université de Oxford. Mais en raison de dossiers qui nécessitaient plus d'attention, il avait dû y renoncer temporairement.

  Une fois de plus, je suis impressionné par les capacités oratoire de mon patron terriblement séduisant dans ses vêtements à la coupe élégante. J'avoue que j'ai eu énormément de mal à me concentrer, surtout avec les commentaires de mes voisines qui n'avaient pas arrêté de s'extasier devant le physique de Cecily et dont l'une d'entre elles a eu l'indécence....je dis bien l'indécence de dire qu'elle ferait de Cecily son 4h et qu'elle n'en laisserait aucune miette. Même si je n'ai pas tout compris, je me doute qu'il s'agit de quelque-chose de sexuelle. J'ai donc répondu avec toute la hargne dont j'étais capable et regard assassin à l'appuie, qu'elles feraient mieux de la fermée et qu'il y'avait des gens qui écoutaient.

Les mots de remerciement de Cecily qui clore la conférence, bientôt suivis d'un brouhaha me sortent de mes pensées. Je le regarde, de mon siège, discuter certains de ses collaborateurs et étudiants pendant presqu'une dizaine de minutes avant qu'il ne me fasse signe de la main de le rejoindre. Il me présente à eux en tant qu'un brillant avocat, ce qui me fait rougir au passage, et leurs parle de ma contribution au dossier Parker. J'ai l'impression que Cecily essaie de booster ma carrière et ça ne me plaît pas du tout.

En début de semaine London m'a annoncé qu'il me gardait au cabinet. Dire que je ne m'y attendais pas est un doux euphémisme. J'etais prêt à refuser, Parce-que je me doutais bien de l'intervention de Cecily, mais London qui ne m'a rien caché du rôle de Cecily dans cette proposition, m'a convaincu que se serait une erreur de refuser au vu de ma situation, à moins d'avoir une autre offre plus alléchantes. Un étranger qui vient à peine d'obtenir son examen du barreau en étant juste bon, n'est pas l'idéal pour trouver une place dans un cabinet comme celui des Black. Pour lui, je devais saisir cette opportunité pour faire mes preuves en tant qu'avocat principal et me faire un nom.

DérapageOù les histoires vivent. Découvrez maintenant