fantasme ou cauchemar.

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Pdv Cecily.

-Salut mon amour, je suis rentré! Je lance après avoir passé la porte du salon.

- Monte babe! Je suis là haut, me répond mon épouse.

J'étais au bureau, lorsque j'ai reçu un message de Kate me demandant de rentrer immédiatement. Elle a dit,et je cite: « je suis chaude comme la braise, prête à réaliser tous tes fantasmes les plus fous. Viens immédiatement me retrouver à la maison mon cochon, que je t'ouvres les portes du paroxysme et te fasse visiter le huitième ciel.»
À celà, elle avait envoyé une photo d'elle en petite tenue avec un gode entre les lèvres, mimant un fellation.

Autant vous dire qu'après avoir vu cette photo, rien ni personne n'aurait pu me retenir au bureau. Il y'aurait eu le déluge que j'aurai quand-même trouver le moyen de rentrer.
Après notre petite discussion au sujet de Javier, nous avons été un peu en froid par ma faute. Un mélange de culpabilité et de colère feinte, m'empêchaient de faire le premier pas vers elle. Je me sentais coupable de la faire se sentir coupable, mais si je voulais qu'elle ne me parle plus de Javier, je devais feindre de me sentir blesser par ses accusations.
Ces presque deux semaines à ne parler que du strict minimum avec Kate ont été très difficile. Je suis content qu'elle ait décidé de briser la glace et de faire un pas vers moi. Et quel pas!!

Me voilà donc chez moi entrain de monter les escaliers pour rejoindre la promesse d'un huitième ciel. Le sourire aux lèvres, je gravis quatre quatre les marches qui me sépare de notre chambre.

- Je suis venu chercher mon dû, la promesse d'une extase mémorable. Je lance une fois arrivé dans la chambre.

Ma bien-aimée quitte le lit et vient me rejoindre, tandis que je me débats pour m'extraire de mes vêtements. Une fois en boxer, je l'attire à moi, la plaque contre mon torse musclé pour m'emparer de se lèvres lorsque cette dernière pose la barrière de son doigt contre ses lèvres.

- Patience babe! Je suis Kate, la déesse du plaisir et comme je l'ai dit plus tôt, je conte réaliser tes fantasmes les plus inavouables. Tout ce que tu as à faire, c'est de fermer les yeux un moment et ceux-ci deviendront réalité, me susure mon épouse.

Elle m'indique une chaise laissée là à mon intention. Docile, je m'y assieds et ferme les yeux, impatient de découvrir la suite.

- Tu peux les rouvrir, Cecy.

Lorsque je les rouvre, je sens ma mâchoire se décrocher, en découvrant Javier et son copain, entrain de se rouler une pelle monumentale sur mon lit.

- Sandoval? Qu'est-ce que vous foutez dans mon lit ?!

Ce dernier se détache de son copain et avance vers moi, le regard planté dans le mien, m'hypnotisant. Il est seulement vêtu d'un pantalon moulant ses cuisses et ses fesses et d'une cravate négligement attachée au cou, le torse nu.

Il se rapproche de moi tandis que je me sens clouer sur ma chaise, incapable de faire le moindre mouvement. Il me lèche des lèvres jusqu'à la joue et me murmure :

- À toi de me dire ce que je fais ici, patron?

- Oui, à toi de nous le dire! Renchérit Kate sur un ton qui n'avait plus rien de sexy.

Devant ce qui ressemble à un début de colère chez ma femme, je réponds :

- J'en sais rien, Kate!

- Cecy, c'est ton fantasme inavouable. S'il y'est, c'est que tu l'as voulu. Clame la blonde.

Je sens la panique m'envahir. Je souhaite me lever de la chaise, mais je me retrouve soudainement attaché des pieds et des mains.

- Non, c'est faux! À quoi vous jouez? dis-je, en me retournant vers mon stagiaire pendant que j'essaie en vain de me libérer.

- Arrêtez de vous mentir, lance le fameux Rafael en venant embrasser Javier à pleine bouche. Ce que vous voulez, c'est être à ma place.

Javier se tourne vers moi, un sourire cochon aux lèvres et dit:

- C'est vrai patron, que vous voulez me sauter ?

Je ne réponds rien.

--Si tel est le cas, ne vous retenez pas.

La panique laisse place une hésitation que Rafael balaie avec un simple :

-Laisse-toi aller, cecily ! Les petits dérapage, ça existent et tu peux me croire, ils sont sans conséquence.

Javier se détache de Rafael et va s'étendre sur lit en m'appelant du regard. Je sens mes entraves disparaitre et mes membres s'avancer vers le lit où je le rejoinds. Nos lèvres s'unissent dans un baiser monumentale, pendant que je lui susure alors qu'il miaule sous mes baisers:

- Je te désire.... Je.....te..... désire...

Je me lève en sursaut, me rendant compte qu'il s'agit d'un rêve. Je sors du lit où Kate dort toujours et me dirige vers les escaliers. J'ai besoin d'un verre. Une fois en bas, je me sers un verre de scotch que je bois d'un trait, essayant de me remettre de ce que je qualifierais de cauchemar, à moins que ce ne soit plutôt un fantasme.

DérapageOù les histoires vivent. Découvrez maintenant