Le prince semblait beaucoup s'ennuyer sur son trône. Il était affalé sur son fauteuil, les jambes croisés, une main qui tenait sa tête ainsi que l'autre sur l'accoudoir. Tout le monde appréciait la soirée sauf lui. Son père ne cessait de lui présenter des femmes mais chaque fois il les faisait fuir avec un regard froid. Parfois il suffisait juste que sa cicatrice sur son œil fasse le travail à sq place.
Tout à coup il entendit les invités crier d'extase comme si ils avaient vue un ange passer devant eux. Et c'était ce qu'il avait également vu. La fameuse danseuse se tenait enfin devant lui de toute sa splendeur. Son cœur rata un battement, comme si il avait reçus un choc électrique dans tout le corps. Il se redressa sur son fauteuil et serra les accoudoirs sans quitter la jeune femme des yeux. Tandis que celle ci se mettait à danser avec la musique, agitant les mains et la hanche. Assad était dans tout ses états, pourtant tout les jours des danseuses venait danser au palais, comment se faisait il qu'il ne l'avait jamais croisé ? Se répéta t il sans cesse.
Assad- Est ce mon présent père ? Questionna t il surpris sans quitter Akila des yeux
Le sultan- Cela te plaît mon enfant ? Fit il content en tapant des mains au rythme de la musique
Il resta muet, fasciné et charmé par tant de beauté. Malik disait donc vraiment la vérité, elle était d'une beauté incommensurable. Il observa autour de lui et découvrit que tous les hommes, même mariés, furent captivés par son charme.
Cette dernière se déhanchait de façon hypnotique, en tournant sur la pièce, bougeant ces mains, ces bras, ces hanches. Elle était le centre d'attention de tous.
Assad fronça des sourcils en frottant sa barbe, l'air pensif. Quand ses yeux marron clair croisèrent le bleu de la jeune femme il écarquilla des yeux. Elle paraissait si neutre, si froide et sans émotion qu'il en eut des sueur dans le dos. Son charme et sa beauté dépassaient de loin ceux des femmes qu'il avait tendance à croiser. Ses muscles se contractèrent alors qu'il restait figé tout le long du spectacle. La danseuse inonda les pensées du prince comme une chute d'eau. Elle le captivait comme une muse sur une œuvre d'art.
Elle termina donc par une joli révérence en levant les bras vers le ciel tel un oiseau puis la musique cessa. Akila, se releva tout doucement les yeux fermés puis les rouvrent en fixant le prince d'un air glacial. Assad en fit autant mais en arborant un air surpris avec les yeux légèrement écarquillés. Bulle de temps isolée de la réalité, jusqu'à ce que les hommes l'éclatèrent en se mettant à hurler comme des sauvages. Le visage d'Assad se crispa de colère tel un lion prêt à attaquer son ennemi.
...- Je l'achète à 100 pièces d'or ! S'exclama l'un des riches de la salle
...- 500 pièces d'or !
...- Je la prend à 800 !
Akila fronça des sourcils, écœurée par la tournure que venait prendre la fête. Elle observa autour d'elle. Tous étaient avec une lueur déterminé pour l'acheter. Elle avait la haine, une haine incommensurable envers ces riches qui se croyaient tout permis.
Assad se leva sèchement puis s'approcha lentement de la jeune femme, la tête haute et les mains derrière le dos.
Assad- Assez ! Cria t il plus fort qu'eux Elle n'est pas à vendre, et quiconque tente de l'approcher recevra mes foudres, c'est un cadeau de mon père alors cessez de faire les animaux !
Tous les hommes de la salle s'excusèrent, tête baissés, plus honteux les uns que les autres. Assad arriva enfin à la hauteur d'Akila, lui empoigna l'avant bras puis la tira jusqu'à sa loge sous les yeux rond de son père ainsi que de tous. Il ferma ensuite la porte derrière lui puis croisa les bras en fixant intensément la jeune femme qui recula sans le quitter des yeux.
Assad- Comment vous appelez vous ? Fit il durement
Elle lui tourna le dos, récupéra ses affaires puis s'approcha de la porte mais Assad l'en empêcha avec un regard ferme.
Assad- Je vous pose une question vous répondez Exigea t il en plissant des yeux Et enlevez moi ce masque ridicule.
Il attrapa sa poignée puis la tira vers lui jusqu'à avoir son visage près du sien. A peine il fut sur le point d'enlever son masque qu'il sentit une pointe d'une dague sous sa gorge. Il sourit nerveusement, lâcha le bras de la jeune femme qui reculait vers la porte avant de l'ouvrir. La froideur de la danseuse le laissa stupéfait, jamais au grand jamais une femme s'était comportée de la sorte avec lui.
Assad- Sachez que je suis un homme persistant, je vous traquerez et je vous trouverez, ce n'est qu'une question de temps.
Elle lui jeta un bref coup d'œil ferme puis s'échappa du palais accompagnée de garde qu'il l'emmenèrent jusqu'au restaurant laissant le prince seul dans l'immense pièce. Ce dernière plissa lentement les yeux, arborant un air déterminé, déterminé à percer l'identité de cette mystérieuse femme qui venait tant de le captivé en un bref instant.
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La danseuse masquée.
RomanceDes yeux bleu océan, un charme envoûtant, un corps captivant...Voilà ce qu'Assad El Kazar prince d'Arabie Saoudite voyait face à lui. Ce dernier frissonna sous le regard impassible et hypnotique de la jeune femme. Troublé, le prince tenta par tout l...