La danseuse masquée.

Chapitre 11.

Une semaine et demi plus tard, le prince rentra d'un pas déterminé dans la salle du trône où se trouvait son père, quelques conseillés, ainsi que son bras droit Malik et quelques gardes.

Assad- Père, j'aimerai vous parlez L'appela t il d'une voix grave pour attiré son attention

Tous se tournèrent vers lui. Il s'avança donc au centre de la cour après s'être légèrement incliner vers son père puis croisa des bras d'un air sérieux.

Le sultan- Qu'y a t il mon enfant ?

Assad- Cela concerne la jeune danseuse que vous avez engagé pour danser à mon anniversaire Dit il en croisant les bras J'annonce qu'elle est ici et sous ma responsabilité.

Des cries de stupéfaction se firent entendre. Le sultan fronça des sourcils puis se leva pour enfin venir vers le prince. Il peuvent penser ce qu'il veulent, cela m'est égale, cette femme je la veux un point c'est tout, pensa-t-il en fixant son père d'un air impassible.

Le sultan- Alors là, je ne suis pas content mon fils ! Gronda t il en secouant son index vers Assad Je l'ai fait venir juste pour qu'elle danse et toi tu te permets de faire d'elle ta maîtresse et me le dire sans émotion sur ton visage, n'as-tu pas honte ?

Assad- Elle n'est pas ma maîtresse père, elle a des problèmes à l'extérieure alors je lui est offert ma protection, où est le problème ?

Le sultan- Le problème c'est qu'avec elle dans tes pattes, tu ne pourras jamais trouver une femme à marier ! Elles vont toutes refuser, croyant que...

Assad- Grand bien leur fasse, cela m'est égal je serais tranquille dans ce cas, je vous ai pourtant dit que je ne veux pas me marier par devoir, alors pourquoi persistez-vous autant à me coller une femme aux fesses ? Lâcha t il entre ses dents, sur le bord de la colère Sachez, père que quoi que vous pensiez cela m'importe peu, je sais ce que je veux et j'arrive toujours à mes fins pour les obtenir.

Le sultan- Têtue ! Tu n'es qu'une tête de mule, eh bien sache que je ne l'accepterai jamais et mon intention restera inchangé S'exclama t il en croisant les bras tel un enfant qui boude

Assad- Vous ne la connaissez pas père, mais je suis sur que vous changerez d'avis si vous la voyez. Ainsi, quiconque sur ce toit, osera l'approcher recevra mes foudres et je suis on peut plus sérieux. Menaça-t-il d'un regard noir

Il se retourna puis s'en alla suivit de Malik sous les yeux ronds de tout les hommes.

Le sultan- Je me demande pourquoi tu t'acharne tant à la protéger alors que tu ne la connaît même pas fils, c'est une femme comme les autres

Il s'arrêta net puis se retourna avec un sourire glacial.

Assad- Justement père, elle n'est pas comme les autres.

Puis il disparut, laissant son père et le reste des hommes stupéfait de ce qu'il venait de se passer. Jamais Assad ne s'était montré aussi sec avec son père pour une femme. Le sultan s'effondra sur son trône, pensif et surpris par le comportement de son fils. Il savait pour le nombre de maîtresse qu'il avait eu mais jamais ils en avait parler d'un tel sujet alors qu'avait cette femme à si de spécial mise à part sa beauté ? Pensa t il ignorant les messes basses. Ce dernier se mit à songer sur la situation.

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Assad entra furieusement dans son bureau de travail puis balaya tout ses papiers de la table d'un geste sec. Il était très en colère que son père n'ait pas pu accepter la jeune femme. Il s'assit sur son fauteuil puis croisa ses jambes en soufflant bruyamment.

Assad- Je ne comprend pas le comportement de mon père Malik, pourtant jusqu'ici je l'ai toujours écouté, aidé dans la gestion du paye, protégé de l'ennemi à mainte reprise que j'en portemême  les marques mais quand il s'agit de moi et de mes sentiments il fait le sourde oreille !

Malik- Votre père est simplement inquiet pour vous votre altesse et il veut se qu'il y a de mieux pour vous.

Assad- Alors ce n'est pas un mariage arrangé qui fera mon bonheur.

Malik- Si je peux me permettre, est ce la danseuse masquée qui vous met dans cet état ?

Assad- Évidemment mon ami ! Dit il avec force Je lui ai parlé qu'hier et elle m'a déjà envoûté, quand je suis avec elle j'ai l'impression d'être étrangement catapulté sur un terrain inconnu, j'ignore ce qu'il m'arrive, elle m'attire, me fascine, et quand je la regarde j'ai l'impression de m'égarer et c'est très frustrant Raconta t il en se massant les tempes Là tout de suite j'ai besoin d'aller la voir, tu te rend compte ? Sa beauté m'a tellement frappé !

Malik- Je comprend tout à fait votre grâce, mais peut être que vous avez des sentiments pour elle ainsi vous passez plus de temps à vous chercher des excuses que vous en rendre compte.

Assad- Est ce possible en si peu de temps ?

Malik- Tout est possible en si peu de temps mon prince Sourit il tendrement

Assad- Je vais aller la voir, cela fait presque deux semaines que je ne l'ai pas vue à cause des voyages que j'ai été obligé de faire pour rencontrer mes alliés Dit il en se levant Malik j'aimerai que tu me porte des gâteaux et des pâtisseries dans mon salon.

Malik- Bien votre grâce Dit il en s'inclinant avant de disparaître

Assad se leva puis se précipita dans son jardin secret pour rencontrer la jeune femme.

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Akila semblait s'être habituée de sa nouvelle vie, elle se sentait même apaisée en quelque sorte de pouvoir danser et profiter de la beauté du jardin en toute liberté. Elle tourna autour d'elle, se déhanchant en levant les bras. L'aigle volait autour d'elle en criant de bonheur. Elle chantonnait en même temps puis lorsqu'elle leva l'une de ses bras ganté l'oiseau de posa délicatement sur celle ci. Akila avait non aussi commencé à prendre ses marques dans ce lieux mais elle avait aussi prise d'affection pour cet animal sauvage.

...- Comment avez vous...