La danseuse masquée.

Chapitre 27.

La jeune femme se sentait mal pour le prince. Son intention n'était pas de le séduire. La tenue qu'elle avait vêtu était déposée par les domestiques dans le but de passer leurs nuit de noces, elle n'avait pas autres chose à se mettre. Elle ramena ses genoux contre son torse puis posa son front au dessus. Elle l'avait vexé mais elle n'avait guère le choix. Elle aimerait se donner à lui car elle se sentait apaisée et protégée (ce qui était important pour elle), mais elle aimerait faire cela dans les sentiments. Il fallait qu'elle soit sûr de ce qu'elle ressentait. Il ne fallait pas oublier qu'elle s'était, d'autant plus, mariée contre son gré donc elle ne pouvait savoir si elle l'aimait ou pas.

Elle soupira puis retomba contre le matelas. Elle voulait dormir mais ses paupières refusait de se fermer de peur de cauchemarder à nouveau. Jusqu'ici, c'était Assad qui lui lisait tous les soirs le coran avant de dormir mais cette fois ci il n'était pas à ses côtés et elle s'en voulait de l'avoir blesser. Elle s'assit sur le bord du lit en soufflant, la nuit promettait donc d'être très longue.

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Une semaine plus tard, le jeune couple se voyait très rarement. Assad semblait avoir des ennuis mais refusait d'en parler à sa femme. Cependant, cette dernière était très souvent dans la serre, elle n'en sortait que quand il y avait Assad dans leur chambre. Elle était inquiète pour lui, il ne dormait presque plus, son visage était tout le temps tendu et rentrait souvent à des heures tardives. Parfois, elle se demandait si c'était sa faute, ce comportement froid et distant de son mari et à chaque fois qu'elle tentait d'avoir une conversation avec ce dernier, soit il esquivait le sujet soit ils se faisaient interrompre par l'un des sujets. Ce qui la mettait souvent en colère.

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Un jour, il y avait énormément de mouvement dans le palais. Akila entendit des hommes hurlaient depuis le jardin royal, s'agitaient dans tous les sens, s'entraînaient avec des armes sous les ordres de leur commandant. Inquiète, elle sortit de la serre puis quitta sa chambre légèrement paniquée et perdue, également. Elle balaya le couloir du regard puis se précipita dans le hall du palais où se trouvait Assad entrain rugir tel un lion sur à ces hommes qui coururent de droite à gauche. Alarmée, elle vint vers Assad puis tira sa manche. Dès qu'il vit Akila son visage se crispa de colère.

Assad- Akila que fait tu ici, c'est dangereux?! Rugit il de plus bel Je ne veux pas que mes hommes te voit dans cette tenue, remonte tout de suite ! Ordonna-t-il en la couvrant avec une cape dorée

Akila- Que ce passe t il ?! J'ai le droit de savoir Assad ! Quel est toute cette agitation ?!

Assad- On n'en a déjà parlé Akila, rentre et cache toi dans la serre, nous allons nous faire attaqué bon sang, ne me rend pas plus fou que je le suis déjà et obéit pour une fois !

Akila- Sa suffit ! Tout le palais est en danger et tu me demandes de rester en retrait, il en est hors de question, dit moi ce qu'il se passe ! S'entêta t elle en croisant les bras

Assad- AKILA NOUS SOMMES EN PLEIN BATAILLE ALORS RENTRE ET MET TOI A L'ABRI AVANT QUE JE COMMETTES QUELQUE CHOSE DE REGRETTABLE, JE RIGOLE PLUS MAINTENANT ! Hurla t il en encadrant ses mains sur le visage pâle de sa princesse

Elle sursauta, non pas à cause de sa voix grave mais pour ce qu'il venait de dire. Une bataille ? Cela veut dire que.. Oh non ! S'exclama-t-elle en écarquillant des yeux. La jeune femme refusait qu'il s'en aille, elle ne voulait pas encore perdre quelqu'un de chère à ses yeux car même si pendant ces plusieurs jours, Assad était distant avec elle, elle commençait tout de même à s'attacher à lui. Son visage se crispa d'inquiétude puis empoigna la tunique de son mari, les larmes aux coins des yeux.

Akila- Non je t'en pris n'y va pas, que vais je devenir s'il t'arrive malheur ?! Je t'en supplie je ne peux supporter ta mort ! N'y va pas Assad ! 

Assad- Je ne vais pas mourir Akila, mais cela fait maintenant plusieurs jours qu'un prénommé Jabbar, roi de l'armée rebelle à détruit plusieurs village en tuant et pillant des innocents, il faut que cela cesse.

Akila- Laisse tes hommes s'en charger alors, je t'en pris Assaaad...Supplia t elle, les larmes aux yeux

Assad- Sa suffit Akila ! Je t'ai promit de m'en sortir ! Alors cesse de t'inquiéter, il est de mon devoir de sauver mon peuple, tel est mon destin !

La prince appela son bras droit puis poussa Akila vers lui afin de la retenir. Cette dernière se débattit mais en vain, Malik était beaucoup plus fort qu'elle. La dernière chose que le prince vit se sont les larmes de sa bien aimée et l'entendre hurler son prénom. A cet instant il sentit son cœur se serrer, il voulut tant la rassurer mais il prit l'intention de le faire dès qu'il aurait exterminé la vermine qui avait osé attaquer son royaume. Durant une semaine il était triste et en colère. Ce problème lui était tombé dessus comme une masse sur la tête. Il voulut profité des jours paisible avec Akila et tenter de la séduire pour qu'elle l'aime en retour mais au lieu de cela il vit un cauchemar qui est réalité. En tout cas il comptait bien parler avec sa femme après cette bataille.