Chapitre 20.

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Elle soupira puis le rejoignit au balcon. Le soleil tapa si fort les yeux d'Akila, qu'elle dut les protégèrent en mettant sa main en visière avant de s'asseoir au côté d'Assad. Il lui sourit en lui tendant un verre de thé qu'elle le saisit d'une main maladroite puis le porta à ses lèvres.

Akila- Vous n'allez pas travailler aujourd'hui prince ?

Assad- Non j'ai décidé de prendre ma journée pour être à vos côtés Annonça t il content

Akila- Vous n'êtes pas obligé...

Assad- Non pas après ce qu'il s'était passé hier, j'ai été très brute avec vous et je m'en veux énormément Akila Refusa t il

Akila- Inutile prince, c'est moi qui suis en tort dans cet histoire... je me suis mal comportée envers vous, je laissai les émotions me submerger alors que cela ne m'arrive jamais...ce n'est pas comme cela que je me suis imaginé durant ses années Raconta t elle tristement

Assad- Vous avez tout à fait droit de paniquer Akila, ne vous sentez pas coupable, allons dites moi que vous voulez vous alors ?

Akila- Je veux... Cache ses yeux avec une de ses mains Je veux...un mari aimant, fidèle et protecteur, des adorables enfants qui m'appelleront maman, un foyer chaleureux, une famille solidaire, une vie modeste et sans problème, une vie libre...

Assad à faillit manquer de s'étouffer quand Akila lui parlait de ses rêves. Cella ci sursauta aux toussotement grave du prince puis il la fixa surpris comme jamais il a été.

Akila- Vous allez bien ? S'enquit-elle

Assad- Oui excusez moi, j'ai bu de travers Mentit il Alors c'est ça la raison de ne pas m'accepter ?

Akila- Vous avez un statut qui regorge plein de restriction et de responsabilité, cela m'effraie de penser que je serai votre femme, l'amour est le seul sentiment que je n'ai jamais connu et c'est important pour moi d'y goûter puisque je n'ai eu que des déceptions.

Assad- Akila...Pourquoi ne me donnez pas vous une chance ? Je vous rendrai heureuse, je vous apprendrai à aimer, je vous donnerai tout ce qu'une femme peut rêver, oubliez mon statut, voyez l'homme qui est en moi et je suis sûr que vous n'allez pas être déçus, je ne vous veux pas pour votre physique même si j'avoue que votre beauté me rend fou mais pour la femme que vous êtes, laissez moi vous prouvez que les hommes ne sont pas les même. Promit il de toute ses forces

Akila- Vous avez l'air de vous tenir à moi...Murmura t elle sans quitter du regard ses yeux suppliant

Assad- Plus que de raison Répondit il sans hésitation et si vous vous livrez à moi je serai même sûr de pouvoir vous aider.

Elle hésita. Il a vraiment l'air de s'accrocher à elle et elle peut le voir aisément dans ses yeux qu'il est sincère. Peut être devrait elle lui donner une chance et voir où la vie va t elle la mener. Elle croisa ses bras et jambes puis se mit à fixer le prince d'un regard intense.

Akila- Venez près de moi Demanda t elle en tapotant le canapé en bois

Étonnée, il déglutit puis vint à ces côtés le cœur battant. Akila soupira 

Akila- Tout à commencer quand j'avais 5 ans, mes parents faisaient partit d'une tribu et m'avaient abandonné dans le désert sans scrupule avant de partir sans se retourner, ce moment là, était le moment le plus éprouvant de toute mon enfance, je pleurais tellement que j'ai failli en mourir, j'étais seule et faible, sans eaux ni nourriture et si les nomades ne m'auraient pas trouver à cet instant là, je serais morte à l'heure qu'il est. Ils m'ont nourrit, donnés à boire et quand ils ont constaté que j'ai récupéré toute ma forme ils m'ont vendu sans gêne en tirant un bon prix grâce à mes yeux. Depuis, j'ai commencé à travailler autant qu'esclave à tout faire chez des maîtres pas très tendre, ils me faisaient faire des tâches aussi insensées les unes que les autres, et chaque fois que je commettais ne serait ce qu'une simple erreur, comme oublier une poussière ou mal laver un verre, ils m'abattaient à coup de fouet peu importe l'âge que j'avais...Et C'est qu'à 10 ans que j'ai pris l'initiative de m'enfuir, j'ai airé alors de rue en rue où ma seul survit était de voler et fuirent les gardes, à cet époque mon surnom était vaurienne, les adultes m'évitaient, les enfants me harcelaient, je n'étais pas très tranquille, c'était dur. Un soir en passant devant un restaurant j'ai vue Saffyna, plus belle que jamais entrain de danser et c'est là, que j'ai découvert ma passion pour la danse, après plusieurs jours et soir où j'allais la voir, elle m'avait remarqué et m'a pris sous son aile, elle m'a éduqué, enseigné l'art de la danse, elle m'a apprit à ne pas me laisser faire, à me défendre contre les hommes, à être fière de se que je suis et petit à petit j'ai pu prendre confiance en moi jusqu'au jour où elle était morte sous mes yeux après m'avoir donné le masque pour continuer à danser à sa place, ce jour me hante encore. Plus je grandissais et plus les hommes ne cessait de me demander en mariage, je les refusais toutes car tout ce qui m'importait était la danse et rien d'autre...Chaque rude moment que j'ai vécu durant mon passé je le cauchemardais en deux fois pire alors...serez vous donc capable d'apaiser mes vieux démons prince ? Finit elle par demander d'une voix mélancolique

La danseuse masquée.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant