La danseuse masquée.

Chapitre 33.

Assad fronça des sourcils puis se redressa de sa chaise lentement sans quitter Akila des yeux. Elle avait les mains liées contre sa poitrine, le visage crispé d'effroi et le corps tremblant. Il plissa des yeux puis écouta attentivement Akila qui tenta de dire quelque chose.

Akila- Mais pourquoi j'arrive pas à le dire?..Lâcha t elle d'une voix triste

Assad se leva d'un bon puis prit Akila qui sanglotait dans ses bras pour la calmer.

Assad- Non non chuut Souffla t il en caressant le dos nue de sa belle Ne pleure pas mon amour je t'en prit...

Akila- Mais ça m'énerve, j'en ai marre, cela fait plusieurs jours que je tente de te le dire mais j'y arrive pas, je ne l'ai jamais dit, de plus que tu n'arrange rien toi aussi ! Gronda t elle en enfonçant ses ongles dans les pectoraux d'Assad

Assad- De quoi parles tu ?

Akila- De ces trois mots que tu ne cesse de me répéter tout le temps, apparemment il est indispensable de les dire lorsqu'on ressent cette sensation de chaleur envers la personne et moi j'y arrive pas...tu me déstabilise Assad...Expliqua t elle en essuyant ses larmes

Assad- Donc depuis tout ce temps tu essayais de me dire « je t'aime » c'est ça ? Souffla t il en encadrant ses grandes mains autour du visage d'Akila

Elle hocha sa tête sur le point de pleurer à nouveau puis mordilla sa lèvre inférieur. Assad écarquilla des yeux, le cœur battant contre sa cage thoracique tel un marteau sur un tambour. Il attendait ce moment depuis si longtemps qu'il en eut les larmes de joie aux yeux pour la première fois. Ce dernier sourit de toutes ses dents puis serra Akila dans ses bras en enfouissant son visage dans le creux de son coup et humant son odeur qu'il aimait tant. Il suffit qu'elle ne fasse pas grand-chose pour que son amour envers elle, s'intensifie. Il l'aimait de tout son cœur et ce soir elle venait enfin de lui avouer qu'elle l'aimait en retour ce qu'il le comblait de bonheur plus qu'autre chose. Au final il se rendit compte que c'était ça, qu'il lui manquait dans sa vie, une femme, de l'amour, une histoire, du bonheur. Le sourire du prince s'élargit puis porta Akila dans ses bras afin de rentrait dans leur chambre pour la déposer au lit.

A peine elle fut allongée sur le matelas que la jeune femme se demanda si elle va enfin connaître cette passion charnel avec son mari. Il lui caressa ses joues puis s'approcha à quelques centimètres de son visage.

Assad- Tu es tout ce qu'il me fallait et je remercierai chaque jour Allah de t'avoir mise sur mon chemin Souffla t il avant de combler le vide entre eux en l'embrassant

Ce fut un baiser doux, profond, comme Akila aimait. Après une brève hésitation, elle entoura ses bras autour de sa nuque tandis qu'il collait son corps contre elle sans y mettre tout son poids de peur de lui faire mal. Dès qu'il se mit à frotter lentement ses reins, Akila se sentit fondre sous ses agréables caresses. Elle revenait à la vie sous ses étreintes. Il l'embrassait tout en lui murmurant des mots d'amour contre sa bouche et Akila en était tellement heureuse qu'elle oubliait toute peine.

Prenant une profond inspiration, il nicha sa tête entre la poitrine de sa femme puis embrassa chaque parcelle de sa peau dévoilée. Il en savoura la douceur exquise, le parfum enivrant. Akila tremblait sous le corps de son mari et respirait par saccade. N'y tenant plus, il se débarrassa de tout ces bijoux puis s'attaqua avec douceur à son soutien gorge ainsi que sa longue jupe. La jeune princesse manqua de défaillir quand elle se retrouva enfin nue face à son mari. Ses longs cheveux étaient éparpillés partout sur les coussins, ses joues étaient rougies, ses lèvres légèrement ouvertes étaient gonflées, ses magnifiques yeux bleu étaient mis-clos et elle cachait de ses bras tremblant sa poitrine généreuse. Les muscles d'Assad se contractèrent quand il vit ce magnifique tableau devant lui, on aurait dit une muse, une déesse.