Trois jours après, le pays fêtèrent enfin la mort de Jabbar et la victoire d'Assad. Durant ces trois jours, Akila n'avait pu ni manger convenablement, ni dormir paisiblement, encore moins danser pour se changer les idées. Durant ces trois jours, elle se trouvait jours et nuits assise au balcon entrain de fixer le désert, à prier sans cesse pour la vie de son mari. Elle ne s'était jamais sentit autant faible et en colère. Elle fronça des sourcils en fixant la porte puis croisa ses jambes et ses bras avant de s'asseoir sur un de ses fauteuils en bois.
Dès qu'Assad entra dans la chambre essoufflé qu'il vit Akila le fixer d'un air mauvais.
Akila- Dommage j'osai espérer que tu sois mort Cracha t elle froidement
Assad- C'est comme sa qu'on accueillit son bon mari ? Questionna t il en haussant l'un de ses sourcils
Akila- Va au diable ! Je te déteste !
Assad- Je comprends ta colère Akila mais je n'avais pas le choix, je suis en vie alors cesse de me mettre en rogne Gronda t il en retirant ses armes et déboutonnant sa veste
Akila- Je refuse de ressentir de l'inquiétude chaque fois que tu franchis cette porte Assad ! Une personne qui est censé aimer doit aussi donner sa confiance, tu m'as mis à l'écart !
Assad- Je te fait confiance Akila mais sa n'aurait servi à rien de toute façon si je t'en aurai parlé.
Akila- Si ! Je t'aurais empêché d'aller te battre, je ne veux plus que tu ailles risquer ta vie, tu n'es pas obligé et tu le sais !
Assad- J'en ai besoin Akila, je suis un guerrier aussi n'oublie pas !
Akila- Mais bon sang tu m'as dit que tu étais amoureux de moi alors si tu m'aime cesse cela ! Rugit elle en se levant
Les yeux d'Assad s'arrondirent puis se retourna lentement vers Akila qui tremblait de colère. Seigneur qu'elle était adorable, elle l'avait tant manqué, sa voix, son caractère, son visage, tout. Il la détailla de haut en bas d'un regard perçant. Elle paraissait amaigrie, faible et fatiguée. A la voir dans cet état, le cœur d'Assad se serra de douleur. Finalement il s'en voulait énormément de lui avoir cacher son problème, de l'avoir inquiéter, mise à l'écart et surtout de lui avoir hurlé dessus avant d'aller se battre. Elle était sa femme et il lui devait de tout partagé même les secrets les plus effroyables car c'était une femme très forte. Il baissa sa tête puis serra des poings. Elle semblait beaucoup s'accrocher à lui mais pourquoi tenait-elle à ce point qu'il arrête de se battre ?
Assad- Donne moi une bonne raison et j'arrêterai Articula t il avec difficulté
Akila- Assad regarde moi, je déteste quand tu baisse ta tête, je vais m'énerver sinon Fit elle froidement
Stupéfait, il leva docilement ses yeux afin de croiser le regard glacial de la jeune femme qui s'avançait vers lui. Jamais, au grand jamais une femme n'avait osé lui parler de la sorte encore moins un homme. Elle n'avait pas peur de lui et c'était cela qu'il aimait. Il avait enfin trouvé quelqu'un qui le considérait tel un homme et non tel un guerrier impitoyable et dénué d'émotion et de pitié.
Akila- Des raisons il y en a plein Assad, si tu souhaites les écoutés il n'y a pas de problème, à commencer par ce que cela m'inquiète, parce que toi seul arrive à m'apaiser, parce que tu m'as confié d'avoir une raison de vivre et tu m'as promit de survivre, parce que je ne peux revivre ces derniers jours, a t'attendre jour et nuit dans la balcon, à prier pour ta peau et pleurer ta séparation ! Énuméra-t-elle d'une voix nerveuse
Assad resta de coi. Il déglutit avec difficulté puis s'approcha lentement d'Akila sans la quitter des yeux.
Assad- Akila...Mon amour...s'il le faut, je passerai le reste de ma vie à me faire pardonner, je suis si désolé Grogna t il en encadrant ses grandes sur le visage d'Akila
Akila- J'ai perdu beaucoup d'être chère, je ne peux vivre le même cauchemar, si tu me quittes... si tu me quittes.. eh bien ta mort me sera fatal.. Murmura t elle les larmes aux yeux
Assad- Non ! Ne dit pas ça ! Il ne va rien m'arriver Akila, c'est que...je suis désolé, je suis tellement aveuglé par mon devoir que je ne me suis pas rendu compte de ton inquiétude, je suis impardonnable et égoïste...Souffla t il en embrassant chaque paupière de sa femme
Akila- Parque que tu t'es habitué à aller te battre depuis le jour où tu as su tenir un sabre, protéger son pays c'est bien Assad mais autrement c'est mieux, beaucoup de personne s'inquiètent pour toi..ta femme en premier...
Le cœur d'Assad gonfla de joie quand elle affirma enfin qu'elle est sa femme. Il la serra contre lui et déposa ses lèvres contre son crâne en humant son odeur de rose toujours aussi enivrante.
Assad- Tu as raison habibti, je vais reconsidéré mon statut le plus tôt possible, cesse de t'inquiéter dorénavant, je suis là et jamais je ne te quitterai tu as ma parole d'honneur.
Akila- Plus de secret ?
Assad- Par Allah plus de secret entre nous.
Akila- Assad ?
Assad- Oui mon ange ?
Akila- Peux tu me lire le coran se soir ? Cela fait plusieurs nuit que je n'ai plus dormi Dit elle contre son torse
Assad- Je le ferai tous les soirs s'il le faut mais d'abord j'aimerai que tu mange et que tu prennes un bon bain d'accord ?
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La danseuse masquée.
RomanceDes yeux bleu océan, un charme envoûtant, un corps captivant...Voilà ce qu'Assad El Kazar prince d'Arabie Saoudite voyait face à lui. Ce dernier frissonna sous le regard impassible et hypnotique de la jeune femme. Troublé, le prince tenta par tout l...