La danseuse masquée.

Chapitre 35.

Assad se réveilla doucement avec l'épaisse chevelure noir d'Akila éparpillée sur son torse. Il baissa ses yeux vers son visage paisible tout en caressant son dos du bout des doigts puis embrassa le sommet de son crâne sans pour autant la réveiller. Depuis qu'ils dormaient ensemble, Akila faisait de moins en moins de cauchemar voir pas du tout en ce moment et Assad en était très satisfait. Il y avait eu beaucoup de progrès par apport à la premier fois où Akila était arrivée au palais. Au départ c'était une femme froide et impassible mais maintenant Assad avait pu voir en elle, une personne sensible et émotive. Et il l'aimait, il aimait son fort caractère, se disputer avec elle quand il lui offrait des présents, sa passion à travers ses caresses, son intelligence. Ce dernier s'apprêta à l'embrasser quand on frappa vigoureusement à la porte.

Il grogna en marmonnant un juron puis se leva en douceur sans réveiller sa belle. Akila se contenta juste de gémir tel un enfant puis se coucha sur le flanc. Il ouvrit la porte sèchement et trouva Malik face à lui arborant un air très sérieux.

Assad- J'espère que c'est important Chuchota t il d'un aura meurtrière

Malik- Mille excuses votre altesse mais je viens vous rappelez que votre cousin Amine déjeunera ici avec sa femme et ces enfants.

Assad- Oh non... je l'ai complètement oublié, est il ici ? Maugréa t il en fronçant des sourcils

Malik- Oui, il vous attend au salon dorée mon prince.

Assad- Bien, qu'on lui serve à boire le temps que je me prépare et j'arrive Dit il brièvement avant de fermer la porte

Il soupira puis se glissa au lit. La jeune femme s'étira en ouvrant petit à petit ses yeux bleu sous le regard tendre de son mari.

Assad- Bonjour princesse Souffla t il d'une voix rauque As tu bien dormi ?

Akila- Oui, depuis que je dors à tes côtés, je me sens plus apaisée Répondit elle d'une voix endormie

Assad- Sache qu'il est de même pour moi aussi habibti Murmura t il en caressant ses joues

Il l'embrassa à plein bouche tout en s'allongeant au dessus d'elle. Celle ci noua ses bras puis approfondit le baiser en enfouissant ses frêles mains dans la chevelure de son prince et en lâchant un soupir de satisfaction. Elle sentit un désir grandir en elle accompagné d'un tsunami d'émotion. Les muscles d'Assad durcirent et la peau d'Akila frémit. Ils se séparèrent à contre cœur puis il s'éloigna de sa belle femme.

Assad- Va falloir que nous nous préparions, nous allons déjeuné avec mon cousin, sa femme et ces enfants aujourd'hui Annonça t il d'un ton plus doux

Akila- Et ils sont ici ? Sursauta t elle en écarquillant des yeux

Assad- Oui ils nous attend dans le salon.

Akila- Assad ! Il fallait me le dire plutôt, sinon on n'aurait pas traîné au lit S'écria t elle en fronçant des sourcils Ils doivent nous attendre depuis tout à l'heure !

Assad- Du calme, ne t'inquiète pas chérie nous avons tout notre temps, je vais me changer et descendre pour les accueillir quant à toi tu auras les domestiques pour t'aider à t'habiller et te coiffer d'accord ?

Elle acquiesça de la tête puis il l'embrassa avant d'aller s'habiller. Quand il eut fini, il laissa la jeune femme en compagnie des servantes puis partit rejoindre son cousin au salon. Elle se fait lavée, coiffée en laissant ses longs cheveux tomber sur ses épaules en cascade puis habillée d'une somptueuse longue robe bleu ciel, un châle de la même couleur transparent ainsi qu'une fine couronne en diamant pour la tenir sur sa tête. Elle se fit également maquillée du khôl sur ses paupières puis mit quelques bracelets, colliers et boucles d'oreilles. Dès que les chambrières eurent terminé leur travail, elle s'inclinèrent puis sortirent de la pièce suivit d'Akila.

A peine elle ouvrit les portes du salon qu'Assad ainsi que son cousin et sa famille se retournèrent vers la jeune femme les yeux écarquillés. Assad fut bloqué, la beauté de sa femme réveilla tout ses sens. Il déglutit puis s'avança vers elle avec difficulté jusqu'à arriver à sa hauteur où il prit lentement se main pour la porter à ses lèvres sans la quitter des yeux.

Assad- Tu es ravissante habibti et encore le mot est faible Chuchota t il en embrassant son front

Il la scruta d'un regard tellement intense que la jeune femme se mit à rougir des joues. A travers les yeux du prince Akila perçut une flamme de désir qui s'éveilla en lui. Le prince la prit par la main et l'accompagna jusqu'à son cousin et sa femme qui ne la quittèrent pas des yeux.

Assad- Akila je te présente mon cousin Amine Al Kazar, sa femme Kaya et ces enfants Zahir et Amira Présenta t il en posant une main possessive sur la hanche de sa femme

Amine- Par Allah Assad où as tu trouvé une beauté pareille ? Souffla t il d'un air ébahi

Assad- Alors ça, c'est un secret que j'aimerai garder pour moi seul, mon cher cousin Répondit il en souriant fièrement à sa femme

Kaya- Il est vrai que vous avez des yeux bleu magnifique Complimenta t elle gentiment à Akila

Akila- Je vous remercie Dit elle en faisant un légère révérence

Alors qu'Assad et Amine se mirent à parler affaire, Akila fixa longuement le bébé entrain de dormir paisiblement dans les bras de sa mère. Quand Kaya l'eut remarqué, elle sourit puis tendit Amira vers la jeune femme qui sursauta légèrement.

Akila- Oh non j'ignore si je...

Kaya- Non ne vous inquiétez pas prenez là cela ne me dérange pas Rassura t elle d'un sourire angélique

Hésitante et timide, elle prit Amira dans ses bras puis se mit à l'observer d'un regard tendre. Assad s'arrêta net de parler puis fixa sa femme d'un air perdu. A l'observé on croirait voir une peinture, elle était magnifique et commençait sérieusement à songer au fait d'avoir un enfant avec elle.

Akila- Assad regarde comme elle a de petite main, c'est adorable Murmura t elle en extase

Amine- Vous aimez les enfants Akila ? Interrogea t il d'un regard tendre

Akila- Oh oui je les adore, mon souhait le plus chère est d'en avoir Répondit elle précipitamment

Kaya- Qu'Allah puisse exaucer votre vœux alors Dit elle en souriant

Assad embrassa le crâne de sa femme puis la fixa amoureusement. Si tel était son souhait, alors il fera de son possible pour qu'ils aient un enfant ensemble. Akila était une femme qui dépassait les rêves les plus fous d'Assad, elle était courageuse, forte, passionnée, belle et par dessus tout elle aimait les enfants. Le prince ne peut rêver de mieux.

Assad- Allons nous installer à table, le déjeuner sera bientôt servi Annonça t il d'une voix douce

Akila redonna l'enfant à sa mère puis s'installèrent tous à table. Le déjeuner se passa dans la joie et la bonne humeur. Pendant tout le long du repas, Assad ne cessa de dévorer Akila du regard et songeait juste à ce qu'ils pourraient faire une fois que son cousin rentrera chez lui. Et là, il eut une idée qu'il lui donna des étincelles aux yeux.